vendredi 31 mai 2013

Esquisse des rapports entre Muhammad et Jésus


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par Gilles Arnaud
 
 
De prime abord, le chercheur contemporain qui approche la personne et l'histoire de Muhammad en ayant reçu préalablement une éducation chrétienne, ou du moins imprégnée de judéo-christianisme, éprouve une sensation de réminiscence. En effet, de même que le désert, l'eau et la lumière sont omniprésents dans les textes bibliques, la péninsule arabique, d'où est natif le Prophète, est composée d'une multitude de contrées arides d'où émergent les oasis avec leurs palmeraies, qui sont tous autant de pays de Canaan. Des îlots où la vie s'impose comme un don précieux, inestimable. Les étendues désertiques apparaissent comme le ferment privilégié des aspirations vers cet au-delà de nous-mêmes. Des espaces d'élection.

 

Nul ne rencontrera Dieu qui n’aura pas rencontré préalablement le Prophète.(hadith)

 

Prophètes des sables, Prophètes de Dieu

Déjà, au XIIe siècle, l’Occident chrétien avait traduit de l’arabe le texte qui décrit l’Ascension de Muhammad à travers les cieux sous la guidance de l’archange Gabriel. Le titre qui fut choisi à l’époque fut tout naturellement L’Echelle de Mahomet, en référence à l’échelle dont il est fait allusion au sein de la tradition biblique lors d’un songe du Prophète Jacob. Le rôle éminent de l’Archange Gabriel en tant qu’Esprit chargé des révélations divines est d’ailleurs frappant au sein des traditions chrétienne et musulmane. Parlant de sa mission auprès de Marie, mère de Jésus, le Coran dit : « Nous lui avons envoyé notre Esprit, il se présenta devant elle sous la forme d’un homme parfait » (XIX, 17). C’est lui, affirme également le Coran, qui fut le médiateur de Dieu dans la révélation du livre sacré au Prophète de l’islam : « L’Esprit fidèle est descendu avec lui sur ton cœur pour que tu sois au nombre des avertisseurs » (XXVI, 123).

 

Cependant, en référence avec la tradition chrétienne, on est frappé par « l’humanité » du Prophète de l’islam. Alors que Marie est touchée par l’influx divin et que Jésus naît dans des circonstances miraculeuses, Muhammad quant à lui possède père et mère. Il est un homme de son temps, un nomade qui parcourt ces terres de voyage qui sont un lien entre l’Orient et l’Occident, un commerçant qui entre en contact avec différentes cultures, guidé sur sa route par la lumière des étoiles et de la lune. « Nous vous avons envoyé un Prophète pris parmi vous » (Coran II, 151).

 

Cette humanité est considérée d’ailleurs par certains comme une « faiblesse » du Messager : « Ils ont dit : qu’a-t-il donc ce Prophète ? Il se nourrit de mets, il circule dans les marchés. Si seulement on avait fait descendre sur lui un ange qui fut avec lui un avertisseur » (Coran XXV, 7). Or, en fait cette humanité est le socle à partir duquel le Prophète peut devenir un modèle excellent pour tout un chacun. Elle constitue l’enveloppe à partir de laquelle se déploie l’ « Homme universel » (al-insân al-kamil) au sein de notre monde : celui qui s’éteint en son Seigneur, puis subsiste pour vivre parmi les hommes et leur transmettre un message divin, renouvelé dans la forme mais éternel dans sa substance.

 

Parallélisme des révélations

A l’instar de Marie dont le corps vierge enfante Jésus, Muhammad est le réceptacle du Verbe divin que constitue le Coran alors qu’il ne sait ni lire, ni écrire. Dans les deux cas, Dieu choisit le support qui convient pour présenter aux hommes Son message avec un éclat et une véracité indiscutables. Le miracle du Coran reçu par l’âme pure du Prophète est ainsi analogue à la naissance miraculeuse de Jésus procédant de la vierge Marie : « Et celle qui était restée vierge, nous lui avons insufflé de notre Esprit. Nous avons fait d’elle et de son fils un signe pour les mondes » (Coran XXI, 91).

 

Le même terme de « signe » est justement utilisé pour désigner chacun des versets du Coran : « Nous l’avons fait descendre en des signes évidents » (XXII, 16).

 

Pour les musulmans, le miracle essentiel du Coran vient du fait que la disposition même des lettres de l’alphabet arabe relève du choix et de l’ordre divin. L’arabe va de par-là même acquérir le statut de langue sacrée. Il en découle une exégèse selon laquelle toute interprétation spirituelle a son support direct dans la littérature du texte, la langue sacrée permettant, de par sa nature, des lectures à plusieurs niveaux.

 

De ce fait, le Coran sera, d’une part, la source de la Loi religieuse extérieure (sharî’a) et un support essentiel des médiations spirituelles des mystiques musulmans. Ainsi, par élection divine, Muhammad est Prophète (nabi), c’est à dire le porteur d’un message particulier comportant une nouvelle législation. Dans le même temps, il est Envoyé (rasûl) de par le fait qu’il manifeste une Vérité universelle (al-haqiqa). Cependant, il peut incarner cette double fonction dans la mesure où sa « réalité intime » (al-haqiqat al-muhammadiyya) possède un caractère intemporel qui procède d’une Lumière originelle irriguant son corps physique, cachet lumineux de sa mission terrestre.

 

Le Christianisme accorde comme son nom l’indique, une place centrale à la personne du Christ lui-même. Ce sont les paroles de ce dernier, les logia, qui sont considérées comme étant la base de tous les développements ultérieurs. La tradition chrétienne, sans doute à cause de la spécificité même du texte des Evangiles, ne s’appuie pas directement sur une langue sacrée. Cette caractéristique des écritures va faire en sorte que l’on accordera beaucoup moins d’importance à leur pure littéralité qu’à la signification des paraboles et des récits qui y sont contenus. Ces différences dans les deux traditions tiennent à la spécificité de la mission de chacun des Prophètes. La mission de Jésus semble avoir été surtout de régénérer un enseignement spirituel qui risquait d’être étouffé par la lettre de la loi.

 

Dans les développements ultérieurs du Christianisme, l’aspect légaliste qui, d’un point de vue religieux, ne peut strictement s’appuyer que sur une loi révélée, sera très peu développé. Ceci pourrait d’ailleurs nous expliquer pourquoi le Christianisme a beaucoup moins ressenti le besoin de s’attacher à une langue sacrée, comme l’ont fait le judaïsme et l’islam, et s’en est tenu pendant des siècles à l’emploi de langues à usage liturgique comme le grec ou le latin. Ces différences s’éclairent donc lorsque l’on perçoit que la place centrale est réservée dans le Christianisme à une personne. Dans ses rapports avec ses disciples, Jésus évoque, pour les soufis, la relation du maître à ses disciples. Il exige d’eux ce qu’il n’exige pas du commun dans la mesure de leur amour pour lui et de leur avancement dans la Voie : « Qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi » (Matthieu 10, 37).

 

L’enseignement du maître parfait

L’enseignement du Christ, aussi bien que celui de la tradition mystique de l’islam, nous montre que l’organe spirituel qui permet la connaissance de cette vérité est le « cœur ». C’est par ce terme que l’on désigne symboliquement le centre subtil de l’être. Lorsque celui-ci est purifié, il devient alors le lieu où se manifeste la présence divine : « Ni Ma Terre, ni Mon ciel ne sont assez grands pour me contenir, dit un hadith qudsî (1), mais le « cœur » de Mon serviteur croyant, pieux et pur, est assez grand pour me contenir ». De son côté, Jésus affirmait : « Heureux les pauvres de cœur, le royaume des cieux est en eux » (Matthieu 5, 3).

 

Cette connaissance s’opère cependant selon des « colorations » dont chacune, pour certains soufis, correspond à un niveau d’être dont l’initiateur est l’un des prophètes de la tradition abrahamique. C’est ainsi que l’on parle de la connaissance christique, mosaïque, adamique ou muhammadienne.

 

En islam, nous retrouvons cette relation initiatique de maître à disciple au sein des voies spirituelles. Toutes ces voies font, cependant, remonter leur origine au Prophète Muhammad qui sera considéré comme le prototype du maître parfait. Si, d’un point de vue exotérique, le symbole de la foi est le Coran, d’un point de vue intérieur, cela sera la personne même du Prophète qui, dit le Coran parlant aux fidèles, « vous purifie et vous enseigne le Livre et la sagesse et vous enseigne ce que vous ne savez pas » (II, 151). C’est donc sous l’effet de son enseignement spirituel qui a pour but la purification de l’âme, que le croyant est alors à même de saisir les significations subtiles et la sagesse contenues dans le livre sacré.

 

Chaque Prophète, qu’elle que soit sa mission extérieure, est avant tout un saint (wali’), un connaissant de Dieu (’arif). La réalité spirituelle des Prophètes n’est pas dévoilée au commun, car « il faut parler aux gens dans la mesure de leur intelligence ».

 

Un jour, rapporte un hadith, alors que Muhammad enseignait le verset : « Dieu est celui qui a créé les sept cieux » (Coran LXV,12), un sens particulier de celui-ci lui fut révélé. Lorsqu’on demanda à Ibn Abbas ce qu’il avait entendu du Prophète à ce sujet, il répondit : « Si je vous le disais, vous me tueriez à coup de pierres ». De la même manière, une des logia de l’Evangile de Thomas rapporte que Jésus, ayant entretenu secrètement Thomas, les apôtres demandèrent à ce dernier ce que le Maître lui avait révélé. « Si je vous le disais, répondit Thomas, vous prendriez des pierres et vous les lanceriez contre moi, un feu sortirait des pierres et vous brûlerait ».

 

Au plus haut niveau donc, la réalité spirituelle peut être perçue comme une actualisation de l’Homme parfait, qui devient alors la synthèse des différents degrés de connaissance représentés par les différents Prophètes. Cet Homme parfait est donc aussi Lumière, Verbe et Intellect. C’est lui le « grain de sénevé » (Luc 13, 19) qui est dans le cœur de chaque homme, celui-ci devant mourir - dans le sens symbolique du hadith : « Mourez avant de mourir » - pour le laisser croître et se développer. Chaque Prophète s’identifie essentiellement à cette Lumière qui, sous un autre aspect, est le Verbe intemporel. A ce propos, Saint Jean rapporte de Jésus la parole suivante : « Je suis la Lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière qui conduit à la vie » (Jean 8, 12).

 

Primordialité et sceau de la Prophétie

Un hadith du Prophète Muhammad décrit ainsi le processus de la création : « Abderrazâq demanda au Prophète : « O envoyé de Dieu ! informe-moi sur la première chose créée par Dieu avant toute chose ! » Le Prophète répondit : « O Jâbir, Dieu a créé avant toute chose la Lumière de ton Prophète de sa propre lumière, puis il fit que cette lumière tombât par la toute-puissance de Dieu là où Dieu voulût... » C’est toujours dans la perspective de cette identification essentielle que peut se comprendre la similitude frappante de certaines paroles prophétiques : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham existât, je suis », (Jean 8, 58) ou encore « Je suis l’alpha et l’oméga » (Apocalypse 1, 8).

 

Ces affirmations, rapportées dans le Nouveau Testament, se trouvent être parallèles à celle qui se trouve dans le hadith : « Je suis le premier des Prophètes créé et le dernier Envoyé, je fus Prophète alors qu’Adam était encore entre l’eau et l’argile ». Cette « primordialité » de la nature muhammadienne permet de comprendre en quoi le Prophète constitue un modèle excellent.

 

Dans la perspective islamique, il y a des rapports très particuliers entre Muhammad et Jésus. C’est ainsi que le Prophète Muhammad déclare : « Les Prophètes sont frères de par leur origine, nés de mères différentes, mais leur religion est la même. Plus que tout autre, je me réclame de Jésus, fils de Marie, car il n’y a entre nous deux aucun autre Prophète »(2). Pour les Musulmans, le Prophète Muhammad n’est autre que le « Paraclet » annoncé par Jésus dans l’Evangile de Jean : « Le Paraclet, l’Esprit sain que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit » (Jean 14, 26) Si le cycle de la prophétie se trouve être scellé par Muhammad en tant que dernier Envoyé apportant de la part de Dieu une loi révélée, certains mystiques considèrent que Jésus, quand à lui, serait le Sceau de la sainteté. « Si tu te demandes le pourquoi de ce sceau et quel en est le sens, c’est parce qu’Allah a décidé que tout ce qui contient la vie, qui a un commencement et un sceau final, aurait la même propriété d’un commencement et d’une fin. Or, parmi ce qu’elle contient, il y a la promulgation de la loi de Muhammad qui devient ainsi le Sceau des Prophètes. Parmi ce qu’elle contient encore, il y a sainteté absolue, inaugurée avec Adam et close avec Jésus »(3).

 

Des ahadith du Prophète Muhammad annoncent d’ailleurs clairement la venue de Jésus à la fin des temps, au cours de laquelle devra régner une période de prospérité particulière. Il est à remarquer incidemment que les deux Prophètes Adam et Jésus, qui respectivement marquent le début et la fin du cycle de l’humanité, sont en même temps un signe de la Toute-puissance de Dieu, puisqu’ils furent créés par sa seule volonté, sans l’intermédiaire d’un processus charnel. Si la fonction légiférante doit apparaître dans des conditions et à un moment déterminé, la fonction de la sainteté est une nécessité constante, devant se prolonger sans discontinuité depuis Adam jusqu’au retour de Jésus. C’est pourquoi, lorsque le cycle de la Prophétie légiférante fut suspendu avec Muhammad, il a fallu alors que lui succède les cycles des saints, qui ne sont pas forcément des prophètes et qui, selon un hadith, sont « les lieux où se pose le regard divin sur terre ».

 

La Chaîne Dorée de l’initiation

Le mouvement de retour vers son Seigneur n’est possible qu’en suivant le chemin qui est montré par la lumière prophétique à travers un rideau rendu alors transparent. Le Voyage nocturne puis l’Ascension, qui conduisent le Prophète au « lotus de la proximité » avec l’incommensurable et miséricordieuse Réalité divine, est à ce titre l’illustration du cheminement de l’âme jusqu’à son état de perfection. La réalité qui sous-tend ce dépassement des divers cieux, est l’état de perfection humaine.

 

Pour un musulman, le voyage vers Dieu n’a donc de véritable sens, de réalité, qu’au travers du prisme muhammadien. Au sein de la tradition soufie, la chaîne de transmission initiatique (silsila) constitue une actualisation du message prophétique originel, sans déformation. Cette chaîne invisible unit les héritiers successifs du secret intime (sirr) initialement présent dans le cœur du Prophète. Comme le rappelle Al-Sahili (4) à propos de l’entité subtile (al-latifa), seigneuriale, par laquelle l’homme est ce qu’il est : « à la station de l’ihsan (5) [excellence], tout en conservant une trace d’imperfection, comme une cicatrice après la guérison d’une blessure, on l’appelle « esprit » ; si cette trace disparaît et que l’entité subtile est entièrement épurée, on l’appelle « secret intime » ». Ainsi, une voie du sirr prend sa source dans la lumière du Prophète et le shaykh qui l’a reçue en dépôt avec l’autorisation divine (idhn) d’enseigner, est le seul garant de la transmission des lumières capables de guider l’aspirant dans son voyage de retour vers son Seigneur. C’est ce qu’illustre par exemple cette parole de Jésus lorsqu’il s’adresse à ses disciples : « Je suis la Porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10, 9).

 

Le pacte (’ahd) d’allégeance entre un guide spirituel et son disciple, à l’imitation de celui des compagnons avec le Prophète ou des apôtres avec Jésus, doit donc être considéré comme un rattachement direct à un héritage spirituel qui est de toute éternité. De siècle en siècle, ainsi se perpétue le message divin. Lumière sur lumière, la réalité muhammadienne est ce souffle prophétique dont le secret intime est une émanation.

 

 

(1) Récit non Coranique dans lequel Dieu parle par la bouche de son Envoyé.
(2) Muslim, Sahîh, II, 224
(3) Ibn 'Arabi, Futûhat, II, 56
(4) Théologien et soufi, mort en 754/1353.
(5) Les soufis parlent de trois degrés initiatiques successifs : islam, iman, ihsan : lire à ce sujet Le Soufisme au coeur de l'Islam.

 

 

 

jeudi 30 mai 2013

Lettres d'un maître soufi - Le sheikh Al-'Arabi Ad-Darqâwî - Traduit par Titus Burckhardt - Lettre 55 - "Celui qui creuse en un seul endroit, confiant en Dieu et s'en remettant à Lui, trouvera de l'eau et en boira, et il en fera boire aux autres "





















Traduit par Titus Burckhardt - Lettre 55



J'aimerais que vous ne vous dispersiez pas dans votre amour, car cela vous empêchera d'atteindre le secret, 1 la vertu et la grâce. Nous voyons que certains s'attachent tantôt à ceci et tantôt à cela. Ils sont comme celui qui cherche de l'eau en creusant un peu par-ci et un peu par-là; il ne trouvera pas d'eau et mourra de soif, tandis que celui qui creuse en un seul endroit, confiant en Dieu et s'en remettant à Lui, trouvera de l'eau et en boira et il en fera boire aux autres (et Dieu est plus savant).
 
Les Soufis ont dit: insiste devant une seule porte, et des portes multiples s'ouvriront à toi; soumets-toi à un seul maître, et la troupe se soumettra à toi.

De même, celui qui est tantôt attiré par l'orient et tantôt par l'occident 2, voyageant alternativement vers l'un et vers l'autre, qui est tantôt sobre et tantôt vorace, s'éloigne du but; s'il était près de lui, il s'arrêterait et s'apaiserait

1 On retrouve la même parabole parmi les paroles de Shri Ramakrishna.

2 Le côté de la lumière et celui des ténèbres respectivement.

mardi 28 mai 2013

La récitation des Noms d’Allah dans la Tarîqah Mohammediyyah Châdhiliyyah




 Le Porteur de Savoir















الحمد لله والصلاة والسلام على سيدنا محمد رسول الله وآله وصحبه ومن والاه



Par Maurice Le Baot




La récitation des Noms d’Allah est une pratique recommandée pour tout musulman. Elle est répandue dans les turûq en général et particulièrement au sein de la Tarîqah Mohammediyyah Châdhiliyyah dans laquelle elle est possible sous plusieurs formes selon les indications méthodiques de Cheikh Mohammed Zakî ed-Dîn rahimahu-Llah. On trouvera ci-dessous le détail de ces modalités dont certaines constituent, selon le Cheikh Zakî al-Dîn, des spécificités (khuçuçiyyât) de la Tarîqah Mohammeddiyah1.

L’ensemble de ces pratiques fait partie intégrante de l’autorisation générale (idhn ‘amm) dont bénéficie tout murîd ayant été rattaché régulièrement à la Tarîqah Mohammediyyah.



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samedi 25 mai 2013

Prières du Saint Coran - Arabe classique- Traduction française et translittération phonétique - Exercices de lecture pour les débutants


 
 
 
 Voici quelques petites formules de prières pour s'exercer à lire en Arabe classique avec les corrigés en phonétique pour les débutants .

 
 
 
 
1. Prière pour le bien de ce monde et de l’Au-delà

رَبَّنَا آَتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الْآَخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ

Rab-banā ātinā fid dunyā hasanatan – wa fil ākhirati hasanatan – waqinā azāban nār

« Notre Seigneur, accorde-nous une belle part dans ce monde ainsi qu’une belle part dans l’au-delà, et protège-nous contre le châtiment du Feu. » (Le Saint Coran, chapitre 2, verset 201)

 

 

2. Prière acquérir la persévérance

رَبَّنَا أَفْرِغْ عَلَيْنَا صَبْرًا وَثَبِّتْ أَقْدَامَنَا وَانْصُرْنَا عَلَى الْقَوْمِ الْكَافِرِينَ

Rab-banā ‘afrigh alaynā sabran – wa thabbit aqdāmanā – wan surnā ‘alal qawmil kāfirīn

« Notre Seigneur, verse sur nous la fermeté, affermis nos pas et aide-nous contre le peuple mécréant. » (Le Saint Coran, chapitre 2, verset 250)

 

3. Prière pour ne pas s’égarer après avoir été guidé

رَبَّنَا لَا تُزِغْ قُلُوبَنَا بَعْدَ إِذْ هَدَيْتَنَا وَهَبْ لَنَا مِنْ لَدُنْكَ رَحْمَةً إِنَّكَ أَنْتَ الْوَهَّابُ

Rab-banā lā tozigh qulūbanā – ba’da iz haddaytanā – wa hablanā milla-dunka rahma – innaka antal wahhāb.

« Notre Seigneur, ne laisse pas dévier nos cœurs après que Tu nous aies guidés, et accorde-nous Ta miséricorde ; en vérité, Toi Seul est le Grand Donateur. » (Le Saint Coran, chapitre 3, verset 8)

 

4. Prière pour mériter le pardon et se prémunir du châtiment de l’Enfer

رَبَّنَا إِنَّنَا آَمَنَّا فَاغْفِرْ لَنَا ذُنُوبَنَا وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ

Rab-ba-nā inna-nā āmannā – fagh-fir-lanā zunū-banā – waqinā azāban-nār.

« Notre Seigneur, nous croyons vraiment en Toi ; pardonne-nous donc nos péchés et protège-nous du châtiment du Feu. » (Le Saint Coran, chapitre 3, verset 17)

 

5. Prière pour mériter le pardon et la miséricorde d’Allah

رَبَّنَا آَمَنَّا فَاغْفِرْ لَنَا وَارْحَمْنَا وَأَنْتَ خَيْرُ الرَّاحِمِينَ

Rabbanā āmannā faghfir lanā warhamnā wa anta khayrur rāhimīn

« Notre Seigneur, nous croyons, pardonne-nous donc nos péchés et fais-nous miséricorde car Tu es le Meilleur des miséricordieux. » (Le Saint Coran, chapitre 23, verset 109).

 

6. Prière pour se prémunir contre le châtiment de l’enfer

رَبَّنَا اصْرِفْ عَنَّا عَذَابَ جَهَنَّمَ إِنَّ عَذَابَهَا كَانَ غَرَامًا - إِنَّهَا سَاءَتْ مُسْتَقَرًّا وَمُقَامًا

Rabbanas rif ‘annā ‘azāba jahannama – inna ‘azabahā kāna gharāmā – Innahā sā’at mustaqarran wa muqāmā

« Notre Seigneur, détourne de nous le châtiment de l’enfer – car ce châtiment est un tourment affreux – c’est vraiment un mauvais lieu de repos et de séjour. » (Le Saint Coran, chapitre 25, versets 65 et 66).

 

7. Prière pour le pardon, la fermeté et l’aide d’Allah

رَبَّنَا اغْفِرْ لَنَا ذُنُوبَنَا وَإِسْرَافَنَا فِي أَمْرِنَا وَثَبِّتْ أَقْدَامَنَا وَانْصُرْنَا عَلَى الْقَوْمِ الْكَافِرِينَ

Rab-banagh-fir lanā zunūbanā – wa isrāfanā fi amrinā – wa thabbit aqdāmanā – wansurnā alal qawmil kāfirīn.

« Notre Seigneur, pardonne-nous nos erreurs et nos excès de conduite, affermis nos pas, et aide-nous contre le peuple mécréant. » (Le Saint Coran, chapitre 3, verset 147)

 

8. Prière pour mériter la miséricorde d’Allah

رَبَّنَا ظَلَمْنَا أَنْفُسَنَا وَإِنْ لَمْ تَغْفِرْ لَنَا وَتَرْحَمْنَا لَنَكُونَنَّ مِنَ الْخَاسِرِينَ

Rab-banā zalamnā anfosanā – wa il-lam taghfir lanā – wa tarhamnā – lana kū nan-nā minal khāsirīn

« Notre Seigneur, Nous avons agi injustement envers nous-mêmes ; et si Tu ne nous pardonnes pas, et si Tu ne nous fais pas miséricorde, nous serons assurément du nombre des perdants. » (Le Saint Coran, chapitre 7, verset 23)

 

9. Prière pour mériter le pardon, l’aide de Dieu

رَبَّنَا لَا تُؤَاخِذْنَا إِنْ نَسِينَا أَوْ أَخْطَأْنَا

رَبَّنَا وَلَا تَحْمِلْ عَلَيْنَا إِصْرًا كَمَا حَمَلْتَهُ عَلَى الَّذِينَ مِنْ قَبْلِنَا

رَبَّنَا وَلَا تُحَمِّلْنَا مَا لَا طَاقَةَ لَنَا بِهِ وَاعْفُ عَنَّا وَاغْفِرْ لَنَا وَارْحَمْنَا

أَنْتَ مَوْلَانَا فَانْصُرْنَا عَلَى الْقَوْمِ الْكَافِرِينَ

Rab-banā La Tuākhiz Nā In Nasīnā Aw Akhta’nā – Rab-banā Wa Lā Tahmil ‘Alainā Isran Kamā Hamal-tahū ‘Alal Lazīnā Min Qablinā – Rab-banā Wa Lā Tuham-mil Nā Mā Lā Tāqatalanā Bihi Wa’fu ‘An-nā Waghfirlanā Warham-nā Anta Mawlānā Fan Surnā ‘Alal Qawmil Kāfirīn.

« Notre Seigneur, ne nous châtie pas si nous oublions ou si nous tombons dans l’erreur. Notre Seigneur, ne nous fais pas porter un fardeau comme celui que Tu as imposé à nos devanciers. Notre Seigneur, ne nous charge pas d’un fardeau qui dépasse nos forces; et absous-nous et pardonne-nous et aie pitié de nous. Tu es notre Maître ; accorde-nous donc la victoire sur le peuple mécréant. » (Le Saint Coran, chapitre 2, verset 286)

 

10. Prière pour nos frères – prédécesseurs et contemporains

رَبَّنَا اغْفِرْ لَنَا وَلِإِخْوَانِنَا الَّذِينَ سَبَقُونَا بِالْإِيمَانِ

وَلَا تَجْعَلْ فِي قُلُوبِنَا غِلًّا لِلَّذِينَ آَمَنُوا رَبَّنَا إِنَّكَ رَءُوفٌ رَحِيمٌ

Rabbanagh firlanā wa li ikhwāni nal-lazīna sabaqūnā bil īmāni wa lā tadj’al fī qūlūbinā ghilal lil-ladhīna āmanū rabbanā innaka ra-ūfur rahīm

« Notre Seigneur, pardonne-nous et à nos frères qui nous ont devancés dans la foi, et ne laisse dans notre cœur aucune rancune contre ceux qui croient. Notre Seigneur ! En vérité, Tu es Compatissant, Miséricordieux. » (Le Saint Coran, chapitre 59, verset 10)

 

11. Prière quand on pense avoir agi injustement

لَا إِلَهَ إِلَّا أَنْتَ سُبْحَانَكَ إِنِّي كُنْتُ مِنَ الظَّالِمِينَ

Lā ilāha illa anta subhānaka innī kuntu minaz zwālimīn

« Il n’y a de Dieu que Toi, Saint est-tu, j’ai été vraiment du nombre des injustes. » (Le Saint Coran, chapitre 21, verset 87)

 

12. Prière pour demander la grâce d’Allah

رَبِّ اغْفِرْ وَارْحَمْ وَأَنْتَ خَيْرُ الرَّاحِمِينَ

Rabbigh fir warham wa anta khayrur rāhimīn

« Mon Seigneur, pardonne et sois miséricordieux car Tu es le Meilleur des miséricordieux. » (Le Saint Coran, chapitre 23, versets 118)

 

13. Prière pour le bien de ce monde en général

اللَّهُمَّ مَالِكَ الْمُلْكِ تُؤْتِي الْمُلْكَ مَنْ تَشَاءُ وَتَنْزِعُ الْمُلْكَ مِمَّنْ تَشَاءُ

وَتُعِزُّ مَنْ تَشَاءُ وَتُذِلُّ مَنْ تَشَاءُ بِيَدِكَ الْخَيْرُ إِنَّكَ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ

- تُولِجُ اللَّيْلَ فِي النَّهَارِ وَتُولِجُ النَّهَارَ فِي اللَّيْلِ وَتُخْرِجُ الْحَيَّ مِنَ الْمَيِّتِ

وَتُخْرِجُ الْمَيِّتَ مِنَ الْحَيِّ وَتَرْزُقُ مَنْ تَشَاءُ بِغَيْرِ حِسَابٍ

Allahumma mālikal mulki – tu’til mulka man ta-shā-o – wa tanzi ul mulka mim man-ta-shā-o – wa to-izzo man-ta-shā-o – wa tozillo man-ta-shā-o – bi yadikal khayr – innaka alā kulli-shay-in-qadīr – tūli-djul layla finnahāri wa tūlidjun nahāra fil layli – wa tukhridjul hayya minal mayyiti – wa tukhridjul mayyita minal hayyi – wa tarzoqo man-ta-shā-o bi ghayri hisāb.

« Ô Allāh, Maître de la Souveraineté, Tu accordes la souveraineté à qui Tu veux et Tu ôtes la souveraineté de qui Tu veux. Tu élèves qui Tu veux et Tu humilies qui Tu veux. Tu détiens dans Ta main tout ce qui est bon. En vérité, Tu as le pouvoir de faire tout ce que Tu veux. Tu fais pénétrer la nuit dans le jour et Tu fais pénétrer le jour dans la nuit. Des morts, Tu fais sortir les vivants et des vivants, Tu fais sortir les morts. Et Tu accordes Tes dons et richesses sans compter à qui Tu veux. » (Le Saint Coran, chapitre 3, verset 26-27)

 

14. Prière pour être parmi les témoins

رَبَّنَا آَمَنَّا بِمَا أَنْزَلْتَ وَاتَّبَعْنَا الرَّسُولَ فَاكْتُبْنَا مَعَ الشَّاهِدِينَ

Rab-banā āmannā bimā anzalta – wat-taba’ nar rusūla – faktubnā ma’ash-shāhidīn.

« Notre Seigneur, nous croyons en ce que Tu as fait descendre et nous suivons le Messager. Inscris-nous donc au nombre des témoins. » (Le Saint Coran, chapitre 3, verset 53)

 

15. Prière pour la victoire, la réussite

رَبَّنَا افْتَحْ بَيْنَنَا وَبَيْنَ قَوْمِنَا بِالْحَقِّ وَأَنْتَ خَيْرُ الْفَاتِحِينَ

Rab-banaftah baynanā wā bayna qawminā bilhaqqi – wa anta khayrul fā-tihīn.

« Notre Seigneur, décide donc entre nous et notre peuple par la vérité, et Tu es le Meilleur de ceux qui décident. » (Le Saint Coran, chapitre 7, verset 89)

 

16. Prière pour la fermeté et pour mourir soumis à Dieu

رَبَّنَا أَفْرِغْ عَلَيْنَا صَبْرًا وَتَوَفَّنَا مُسْلِمِينَ

Rab-banā afrigh alaynā sab-bran – wa tawaf-fanā muslimīn.

« Notre Seigneur, répands sur nous la constance, et fais nous mourir soumis à Toi. » (Le Saint Coran, chapitre 7, verset 126)

 

17. Prière pour éviter les injustes

رَبَّنَا لَا تَجْعَلْنَا مَعَ الْقَوْمِ الظَّالِمِينَ

Rabbanā lā tadj’alnā ma-al qawmiz zalimīn

« Notre Seigneur, ne nous mets pas avec les impies. » (Le Saint Coran, chapitre 7, verset 46)

 

18. Prière pour être protégé des injustes

رَبَّنَا لَا تَجْعَلْنَا فِتْنَةً لِلْقَوْمِ الظَّالِمِينَ وَنَجِّنَا بِرَحْمَتِكَ مِنَ الْقَوْمِ الْكَافِرِينَ

Rabbanā lā tadj’alnā fitnatal lil qawmiz zālimīna – Wa naj-jinā bi rahmatika minal qawmil kafirīn.

« Notre Seigneur, ne fais pas de nous une épreuve pour les injustes – et de par Ta Miséricorde délivre-nous de la tyrannie du peuple incroyant. » (Le Saint Coran, chapitre 10, versets 85 et 86)

 

19. Prière quand on part en voyage

رَبِّ أَنْزِلْنِي مُنْزَلًا مُبَارَكًا وَأَنْتَ خَيْرُ الْمُنْزِلِينَ

Rabbi anzilnī munzalam mubārakan wa anta khayrul munzilīn

« Mon Seigneur, fais-moi arriver à ma destination – d’une façon bénie car Tu es le Meilleur de ceux qui amènent [les hommes] à leur destination. » (Le Saint Coran, chapitre 23, verset 29)

 

20. Prière pour recevoir tout bien que l’on mérite

رَبِّ إِنِّي لِمَا أَنْزَلْتَ إِلَيَّ مِنْ خَيْرٍ فَقِيرٌ

Rabbī Innī Limā Anzal-ta Ilayya Min Khairin Faqīr

« Mon Seigneur, en vérité j’ai besoin de tout bien que Tu voudras bien faire descendre sur moi. » (Le Saint Coran, chapitre 28, verset 23)

 

 

21. Prière pour être soumis à Allah jusqu'à sa mort

فَاطِرَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ أَنْتَ وَلِيِّي فِي الدُّنْيَا وَالْآَخِرَةِ تَوَفَّنِي مُسْلِمًا وَأَلْحِقْنِي بِالصَّالِحِينَ

Fātiras samāwāti wal ard – anta waliyī fiddunya wal ākhira – tawaffanī musliman wal hiqni bis swalihīn

« Ô Créateur des cieux et de la terre – Tu es mon Protecteur ici bas et dans l’Au-delà. Que ma mort me vienne alors que je suis soumis à Ta volonté – et mets moi avec les justes. » (Le Saint Coran, chapitre 12, verset 101)

 

22. Prière pour pouvoir bien faire ses prières

رَبِّ اجْعَلْنِي مُقِيمَ الصَّلَاةِ وَمِنْ ذُرِّيَّتِي رَبَّنَا وَتَقَبَّلْ دُعَاءِ

رَبَّنَا اغْفِرْ لِي وَلِوَالِدَيَّ وَلِلْمُؤْمِنِينَ يَوْمَ يَقُومُ الْحِسَابُ

Rabbij’alnī muqīmas swalāti wa min zurriyatī rabbanā wa taqabbal du’ā – rabbanagh firlī wa li wālidayya wa lilmu’minīna yawma yaqūmul hisāb.

« Mon Seigneur rends-moi constant dans l’observance de la prière et mes enfants aussi. Notre Seigneur accepte ma prière. Notre Seigneur, pardonne-moi ainsi qu’à mes parents et aux croyants le jour où aura lieu le règlement de comptes. » (Le Saint Coran, chapitre 14, versets 40 et 41)

23. Prière pour les parents

رَبِّ ارْحَمْهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرًا

Rabbir hamhumā kamā rabbayānī saghīrā

« Mon Seigneur, aie pitié d’eux (mes parents) tout comme ils m’ont soigné durant mon enfance. » (Le Saint Coran, chapitre 17, verset 24)

 

 

24. Prière pour être reconnaissant et accomplir des œuvres qui plaisent à Allah

رَبِّ أَوْزِعْنِي أَنْ أَشْكُرَ نِعْمَتَكَ الَّتِي أَنْعَمْتَ عَلَيَّ وَعَلَى وَالِدَيَّ

وَأَنْ أَعْمَلَ صَالِحًا تَرْضَاهُ وَأَدْخِلْنِي بِرَحْمَتِكَ فِي عِبَادِكَ الصَّالِحِينَ

Rabbi awzi’nī an ashkura ni’matakal latī an’amta ‘alayya wa ‘alā wāliday-ya wa an a’mala swālihan tardwāhu wa adkhilnī birahmatika fī ‘ibādikas swālihīn

« Mon Seigneur, accorde-moi la volonté et la capacité d’être reconnaissant envers Toi pour Ta grâce que tu m’as accordée ainsi qu’à mes parents et que je fasse de telles bonnes œuvres qui Te plaisent et par Ta miséricorde admets-moi parmi Tes serviteurs justes. » (Le Saint Coran, chapitre 27, verset 19)

 

25. Prière avant de commencer une tâche

رَبَّنَا آَتِنَا مِنْ لَدُنْكَ رَحْمَةً وَهَيِّئْ لَنَا مِنْ أَمْرِنَا رَشَدًا

Rabbanā ātinā mil ladunka rahmah wa hayyi’lanā min amrinā rashadā

« Notre Seigneur, accorde-nous de Ta part la miséricorde et fournis-nous les indications appropriées dans nos affaires. » (Le Saint Coran, chapitre 18, verset 10)

 

26. Prière pour que sa tâche devienne facile / quand on doit expliquer un sujet

رَبِّ اشْرَحْ لِي صَدْرِي - وَيَسِّرْ لِي أَمْرِي - وَاحْلُلْ عُقْدَةً مِنْ لِسَانِي -يَفْقَهُوا قَوْلِي

Rabbish rahlī sadrī - wa yassir lī amrī – wahlul ‘uqdatam millisānī – yafqahū qawlī

« Mon Seigneur, ouvre mon cœur – et facilite pour moi ma tâche – et dénoue le nœud de ma langue– afin qu’ils comprennent mon discours. » (Le Saint Coran, chapitre 20, versets 25-28)

 

27. Prière pour accroître sa connaissance

رَبِّ زِدْنِي عِلْمًا

Rabbi zidnī ‘ilmā

« Mon Seigneur, augmente ma connaissance ! » (Le Saint Coran, chapitre 20, verset 114)

 

28. Prière pour se libérer d’un mal quelconque

أَنِّي مَسَّنِيَ الضُّرُّ وَأَنْتَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ

Annī massani yad-durro wa anta arhamu rāhimīn

« Le malheur m’a frappé et Tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux. » (Le Saint Coran, chapitre 21, verset 83)

 

29. Prière quand on désire avoir des enfants

رَبِّ لَا تَذَرْنِي فَرْدًا وَأَنْتَ خَيْرُ الْوَارِثِينَ

Rabbi lā tazarnī fardan wa anta khayroul wārithīn.

« Mon Seigneur, ne me laisse pas sans enfants, et Tu es le Meilleur des héritiers. » (Le Saint Coran, chapitre 21, verset 89)

 

30. Prière pour avoir des enfants pieux

رَبِّ هَبْ لِي مِنْ لَدُنْكَ ذُرِّيَّةً طَيِّبَةً إِنَّكَ سَمِيعُ الدُّعَاءِ

Rab-bi hablī milladunka zur-riyatan twayyeba – innaka samī-ud-du’a.

« Mon Seigneur, accorde-moi de Ta part une descendance pure ; assurément Tu es Celui Qui entend les prières. » (Le Saint Coran, chapitre 3, verset 38)

 

31. Pour devenir un(e) croyant(e) modèle et pour que sa femme (ou son mari) et ses enfants soient pieux

رَبَّنَا هَبْ لَنَا مِنْ أَزْوَاجِنَا وَذُرِّيَّاتِنَا قُرَّةَ أَعْيُنٍ وَاجْعَلْنَا لِلْمُتَّقِينَ إِمَامًا

Rabbanā hablanā min azwādjinā wa zurriyyātinā qurrata a’yunin waj’alnā lil muttaqīna imāmā

Notre Seigneur, accorde-nous de nos femmes* et de nos enfants la joie de nos yeux, et fais de nous des leaders parmi ceux qui craignent Allah.

*ou de nos maris dans le cas des femmes

(Le Saint Coran, chapitre 25, verset 74)

 

32. Prière pour devenir un modèle de piété et acquérir la sagesse

رَبِّ هَبْ لِي حُكْمًا وَأَلْحِقْنِي بِالصَّالِحِينَ

وَاجْعَلْ لِي لِسَانَ صِدْقٍ فِي الْآَخِرِينَ - وَاجْعَلْنِي مِنْ وَرَثَةِ جَنَّةِ النَّعِيمِ

Rabbi hablī hukman wal haqnī bis swālihīn – wadj’al lī lisāna sidqin fil ākhirīn – wadj’alnī min warathati djannatin na’īm

« Mon Seigneur, accorde-moi la sagesse et réunis-moi avec les justes – et accorde-moi une bonne et durable réputation pour la postérité – et fais de moi un des héritiers du Jardin de Félicité. » (Le Saint Coran, chapitre 26, versets 83-85)

 

33. Prière quand on doute de vos paroles

رَبِّ انْصُرْنِي بِمَا كَذَّبُونِ

Rabbin surnī bimā kadhabūn

« Ô mon Seigneur, aide-moi, car ils m’ont traité de menteur. » (Le Saint Coran, chapitre 23, verset 26)

34. Prière pour éviter des ennuis, des mauvaises compagnies

رَبِّ أَعُوذُ بِكَ مِنْ هَمَزَاتِ الشَّيَاطِينِ- وَأَعُوذُ بِكَ رَبِّ أَنْ يَحْضُرُونِ

Rabbi a‘udhubika min hamazātish shayātīn – wa a’oudhubika rabbi an yah-durūni

« Mon Seigneur, je cherche refuge en Toi contre les incitations des satans. Et je cherche refuge en Toi, ô mon Seigneur, pour qu’ils ne m’approchent pas. » (Le Saint Coran, chapitre 23, versets 97 et 98)

 

35. Prière quand on est en difficulté

أَنِّي مَغْلُوبٌ فَانْتَصِرْ

Annī maghlouboun fantaswir

Je suis accablé (Ô Seigneur), viens donc à mon secours. (Le Saint Coran, chapitre 54, verset 10)

 

36. Nous sommes corps et âme à Dieu

رَبَّنَا عَلَيْكَ تَوَكَّلْنَا وَإِلَيْكَ أَنَبْنَا وَإِلَيْكَ الْمَصِيرُ

رَبَّنَا لَا تَجْعَلْنَا فِتْنَةً لِلَّذِينَ كَفَرُوا وَاغْفِرْ لَنَا رَبَّنَا إِنَّكَ أَنْتَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ

Rabbanā ‘alayka tawakkal nā wa ilayka anabnā wa ilaykal maswīr – Rabbanā lā tadj’alnā fitnatal lillazīna kafarū waghfir lanā rabbanā innaka antal ‘azīzul hakīm

« Notre Seigneur, c’est en Toi que nous plaçons notre confiance, et c’est vers Toi que nous nous tournons repentant, et c’est vers Toi le retour final. Notre Seigneur, ne fais pas de nous une épreuve pour ce qui ne croient pas, et pardonne-nous, notre Seigneur, car Toi seul es le Puissant, le Sage. » (Le Saint Coran, chapitre 60, versets 4 et 5).

 

37. Prière pour être éclairé

رَبَّنَا أَتْمِمْ لَنَا نُورَنَا وَاغْفِرْ لَنَا إِنَّكَ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ

Rabbanā atmim lanā nūranā waghfir lanā innaka ‘alā kulli shay in qadīr

« Notre Seigneur, rends notre lumière parfaite pour nous et pardonne-nous ; assurément Tu as pouvoir sur toutes choses. » (Le Saint Coran, chapitre 66, verset 8)

 

38. Prière pour la victoire et pour avoir l’aide de Dieu

رَبِّ أَدْخِلْنِي مُدْخَلَ صِدْقٍ وَأَخْرِجْنِي مُخْرَجَ صِدْقٍ

وَاجْعَلْ لِي مِنْ لَدُنْكَ سُلْطَانًا نَصِيرًا

Rabi Ad-khilnī Mudkhala Sidqin Wa Akhrij Nī Mukhraja Sidqin Waj ‘Al-lī Mil la Dunka Sultānan Nasīrā

« Ô mon Seigneur, rends mon entrée une entrée empreinte de vérité et rends ma sortie une sortie empreinte de vérité. Et accorde-moi de Ta part un assistant puissant. » (Le Saint Coran, chapitre 17, verset 80)

 

39. Prière pour la victoire contre les fauteurs de troubles

رَبِّ انْصُرْنِي عَلَى الْقَوْمِ الْمُفْسِدِينَ

Rabin Surnī ‘Ala Qawmil Mufsidīn

« Mon Seigneur, aide-moi contre le peuple qui crée le désordre. » (Le Saint Coran, chapitre 29, verset 30)

 

40. Pour que ses prières soient acceptées

رَبَّنَا تَقَبَّلْ مِنَّا إِنَّكَ أَنْتَ السَّمِيعُ الْعَلِيمُ

Rabannā Taqab-bal Minnā Innaka Antas Samī’ul Alīm

« Notre Seigneur, accepte ceci de nous; car Tu es Celui Qui entend tout, Tu es l’Omniscient. » (Le Saint Coran, chapitre 2, verset 127)

41. Prière pour se préserver du peuple tyrannique

رَبَّنَا لَا تَجْعَلْنَا فِتْنَةً لِلْقَوْمِ الظَّالِمِينَ - وَنَجِّنَا بِرَحْمَتِكَ مِنَ الْقَوْمِ الْكَافِرِينَ

Rab-banā La Taj’al Nā Fitnatan Lil Qawmiz Zālimīn – Wa Naj-jinā Bi Rahmatika Minal Qawmil Kāfirīn

« Notre Seigneur, ne fais pas de nous une épreuve pour le peuple transgresseur. Et par Ta Miséricorde délivre-nous de la tyrannie du peuple mécréant. » (Le Saint Coran, chapitre 10, versets 85 à 86)

رَبَّنَا أَخْرِجْنَا مِنْ هَذِهِ الْقَرْيَةِ الظَّالِمِ أَهْلُهَا

وَاجْعَل لَنَا مِنْ لَدُنْكَ وَلِيًّا وَاجْعَل لَنَا مِنْ لَدُنْكَ نَصِيرًا

Rabbanā Akhrij Nā Min Hāzihil Qaryatiz Zālimi Ahluha Waj ‘al Lanā Min Ladunka Waliyan Waj Al Lanā Min Ladunka Nasīrā

« Notre Seigneur, fais-nous sortir de cette ville dont les habitants sont des oppresseurs, et envoie-nous de Ta part un ami et envoie-nous de Ta part un aide » (Le Saint Coran, chapitre 4, verset 75)