dimanche 29 juillet 2012

Commentaires du Cheikh Ahmad Ibn Ajiba sur les Hikam d' Ata Allah al-Iskandari










" L’effort que tu déploies pour obtenir ce qui t’est garanti, et ta négligence à t’acquitter de ce qui t’est demandé, montrent l’obscurcissement de ta clairvoyance ".


Déployer des efforts pour obtenir une chose consiste à consacrer son énergie à la rechercher.
la négligence est un relâchement et un gaspillage. La clairvoyance fait référence à l’oeil du coeur, de la même manière que l’oeil est le sens de la vue (physique). L’oeil du coeur perçoit uniquement les allusions spirituelles, alors que l’oeil perçoit seulement les réalités physiques (sensorielles). On pourrait dire que l’oeil du coeur voit les réalités subtiles et l’oeil (physique) les réalités concrêtes, ou que l’oeil du coeur voit seulement ce qui est éternel et que l’oeil voit seulement ce qui est temporel, ou que l’oeil du coeur voit seulement le Créateur et l’oeil voit seulement la manifestation.

Quand Allah désire ouvrir l’oeil du coeur (d’un de Ses serviteurs), Il lui fait se consacrer à Son service par les actes (exterieurs), tandis que son coeur (interieur) est occupé à Son amour. Lorsque l’amour intérieur et l’adoration extérieure atteignent un degré élevé, la lumière de l’oeil du coeur s’accroit à un point tel qu’elle surpasse celle de la vue extérieure, et la lumière de la vue extérieure disparait dans la lumière de l’oeil du coeur : le serviteur voit alors uniquement les significations subtiles et la lumière éternelle que l’oeil du coeur perçoit.

C’est là le sens des paroles du Shaykh al Majdhub :

" Ma vue s’est éteinte dans la vue, je me suis annihilé à toute chose éphèmère, j’ai réalisé et je n’ai trouvé nul autre que Lui, et je suis resté dans cet état, comblé ".

Lorsque Allah veut rabaisser Son serviteur, Il l’occupe extérieurement au service des choses de ce monde, tandis que son intérieur est attaché à l’amour de ces mêmes choses.

Ensuite, il continue dans cette voie, jusqu’à ce que la lumière de son oeil du coeur s’éteigne et que la lumière extérieure recouvre la lumière de l’ oeil du coeur, de sorte qu’il ne voit plus que les choses sensibles et n’agit plus que pour ces choses sensibles. Alors, il déploie des efforts pour obtenir ce qui lui est garanti (concernant les biens de ce monde alloués) et devient négligent pour s’acquitter de ce qui lui est demandé.
S’il remplace la négligence par une totale absorption (dans le monde sensible) et la paresse par un abandon total, l’obscurcissement devient un aveuglement complet, qui est de l’incroyance. En Dieu nous cherchons refuge !

Tout cela parce que ce monde est comme la rivière de Goliath : aucune personne qui venait s’y désaltérer n’était sauvée, sauf ceux qui n‘en prenaient qu’une petite gorgée, et non pas ceux qui y étanchaient toute leur soif, alors comprends bien cela !

Ce sont là les paroles du Shaykh Zarruq.
Le Shaykh ash-Shadili a dit : " L’oeil du coeur est comme l’oeil : la moindre poussière qui tombe dedans l’empêche de voir, même si elle ne le rend pas aveugle. Il y a un péril dans ce qui brouille la vue et rend les pensées troubles. Les désirer enlève tout le bien, et agir en fonction d’elles retire à la personne une partie de son islam et lui fait arriver à l’opposé. Quand cela atteint un point où on attaque la communauté, où on devient continuellement injuste afin de préserver son rang et sa position et où l’amour de ce monde l’emporte sur l’amour de l’Autre Monde, l’islam quitte complètement la personne. Ne sois pas leurré par ce que tu vois autour de toi : il n’y a de véritable esprit que dans un islam consistant à aimer Dieu et Ses serviteurs. "

Déployer des efforts pour ce qui est garanti est complètement blâmable, que ce soit en action ou en paroles, lorsque l’on désire (par exemple) hâter l’obtention d’une chose par des supplications ou par tout autre moyen. 
C’est là ce qui est indiqué dans la hikma suivante :

Hikma 6
" Que le délai mis à t’accorder ce que tu as demandé par des prières insistantes ne cause pas ton désespoir : l’exaucement de tes prières t’es garanti pour les choses qu’Il a choisi de t’accorder, et non pas pour celles que tu as choisies pour toi même; et elles te seront accordées au moment où Il le veut, et non pas au moment que tu souhaites. "

Hikma 13
" Comment un coeur pourrait il être illuminé tant que les formes des choses existantes se reflètent dans son miroir... ".

Les formes des choses existantes font référence aux êtres et à leur représentation dans l’ordre des sens et des idées. Les choses existantes sont les différents types de créatures, petites ou grandes. Se reflèter signifie que ces choses sont solidement installées, de la même manière que lorsque une chose en imprègne une autre, ses effets apparaissent inévitablement elle.

Le miroir est une métaphore qui désigne l’intérieur de l’être, qui est l’œil du cœur, dans lequel les choses, belles ou laides, se manifestent.
Allah a créé le coeur de l’être humain comme un miroir poli, dans lequel ce qui est devant lui se reflète.

Le coeur ne peut se diriger que d’un seul côté. Quand Allah veut du bien à Son serviteur, Il lui fait refléter les lumières de Son royaume (Malakut) et les secrets de Son Essence (Jabarut) et le coeur n’est plus attaché à l’amour d’aucune chose ténébreuse ou d’aucune illusion.
Alors, les lumières de la foi et de l’excellence (ihsan) se reflètent dans le miroir de son coeur, et les lunes de l’unité et les soleils de la gnoses y brillent.

C’est ce qu’a indiqué ash-Shustari quand il a dit : "...Annihile toi à toute chose créée et les secrets t’apparaitront. Le fait de polir le miroir de ton coeur efface tout obstacle à l’apparition de la vérité, que tu reconnais alors en toutes choses ; ton coeur devient l’axe de la sphère des lumières. En lui apparaissent les significations de l’unité et les soleils de la gnose. "

Quand Dieu veut rabaisser un serviteur par Sa justice et Sa sagesse, Il lui fait se préoccuper des choses du monde et sensuelles, qui se reflètent dans le miroir de son coeur : cette obscurité phénoménale et leurs formes imaginaires, rendent impossible le lever des soleils de la gnose et des lumières de la foi. Si ces reflets viennent à s’installer dans le coeur, leur lumière est éteinte et le voile est renforcé (augmente). Alors, tu ne vois plus que le sensible, et tu ne reflètes plus que le sensible. 

Il peut arriver que le renforcement du voile et l’extinction totale de la lumière (de la foi) soientt tels qu’ils entrainent la dénégation de l’existence de la lumière (à sa source).
C’est là la station de l’incroyance, en Dieu nous cherchons refuge.

Il peut arriver que la rouille soit moins importante et le voile plus fin, alors on affirme l’existence d’une lumière, même si on ne la voit pas. C’est là la station du commun des musulmans. Ils varient en proximité et en distance, en force et en faiblesse, chacun selon son degré d’attachement à ce monde, à ses appetits et à ses illusions.
Dans un hadith , il est dit que " les cœurs sont atteints par une rouille semblable à la rouille du cuivre : leur nettoyage se fait grâce à la foi. "
Dans un autre hadith , il est dit que " toute chose peut être polie, et que le coeur est poli par le dhikr. "

Le Prophète, Dieu le bénisse et lui donne la paix, a aussi dit : " Quand quelqu’un commet une mauvais action, un point noir prend place dans son coeur. S’il se repent et demande pardon, ce point s’en va. S’il recommence, ce point grandit dans le coeur, jusqu’à ce qu’il le submerge. C’est là la rouille mentionnée par Allah : "ce qu’ils ont acquis a mis la rouille sur leur cœur " (83,14).
Tu sais à présent que le coeur n’a qu’une seule direction (orientation) : quand il reflète la lumière, il brille, quand il reflète l’obscurité, il s’assombrit. L’ombre et la lumière ne coexistent jamais. Tu connais maintenant la raison de l’étonnement du Shaykh, quand il se demandait : " Comment le coeur pourrait il refléter la lumière de la foi et de l’excellence alors que les formes des choses existantes se reflètent dans son miroir ? "
Les opposés ne se rejoignent pas. Dieu Tout Puissant a dit : " Allah n’a pas mis deux cœurs dans les entrailles de l’homme. " (33,4).

Ainsi, O faqir , tu ne possèdes qu’un seul coeur. Si tu te tournes vers les créatures, tu te détournes de la Réalité. Si tu te tournes vers la Réalité, tu te détournes des créatures, et tu passeras du monde sensible (Mulk) au monde du Royaume divin (Malakut), et du Malakut au Jabarut (Monde de l’omnipotence : océan infini, d’où jaillissent le Mulk et le Malakut) .

Aussi longtemps que tu demeureras entravé (enchainé) à ce monde à cause de ton appétit (de tes désirs), tu ne pourras pas voyager jusqu’à ton Seigneur. 

C’est ce qui est indiqué dans la 2ème partie de la hikma :

" Comment pourrait il entreprendre son voyage vers Dieu s’il est entravé par la concupiscence ? "
Hikma 17 : 

" Parfait ignorant est celui qui veut qu’à l’instant 
présent advienne autre chose que ce que Dieu y manifeste ".

L’ignorance est le contraire de la connaissance, et on dit qu’il s’agit d’une ignorance concernant le but à atteindre. Il y a deux catégories d’ignorants : simples et complexes.

L’ignorant simple est quelqu’un d’ignorant, et il sait qu’il est ignorant.

L’ignorant complexe est ignorant de son ignorance. Le plus vilain type d’ignorance est l’ignorance et la dénégation de Dieu, après avoir cherché à le reconnaitre.

Une part de l’adab du gnostique véritable consiste à rgarder et accepter les choses telles qu’elles sont et d’agir en fonction de la situation propre à chaque chose…" Si tu vois Sa beauté dans tout ce qui est (apparemment) laid,Les significations de Sa beauté en elles (de ces choses) viendront en toi rapidementSa beauté vient compléter les imperfections de la laideur,De sorte qu’il n’existe rien d’imparfait et qu’il n’y rien de laid "

Quiconque désire que les choses apparaissent pour lui à un moment autre que Dieu a choisi , ou d’une autre façon, a amassé toute l’ignorance (possible) et ne s’en est pas débarassé, puisqu’il s’oppose au Décret divin et qu’il rivalise avec le Tout-Puissant. Dieu le Tout Puissant a dit : " Ton Seigneur crée ce qu’Il veut " (11, 107). Si ton Seigneur l’avait voulu, ils auraient cru. Si ton Seigneur l’avait voulu, tout le monde sur terre aurait cru. Peux tu forcer les gens à devenir des croyants ? 

Dans un hadith Qudsi, Dieu dit : " Celui qui ne se satisfait pas de Mon Décret ou qui n’est pas patient dans l’épreuve, qu’il quitte Mon Ciel et prenne un autre Seigneur que Moi ! ". ‘Abdullah ibn Ma’sud et Ibn ‘Abbas disaient : " Je préfèrerais porter un charbon ardent plutôt que de dire à propos d’une chose : " Si cela pouvait ne pas être ! " ou à propos d’une chose qui n’existe pas : " Si elle pouvait exister ! " !

Abu Uthman rapporte : " Pendant quarante ans, Allah ne m’a jamais mis dans une situation que je n’aimais pas, ni changé pour un autre état qui me déplaisait. "

Le Shaykh ‘Ali écrit dans son livre : " Quiconque reconnait les gens de la science extérieure et ne remet en cause aucun de leurs états obtiendra ce qu’ils ont et ne passera pas à côté de ce qu’ils possèdent.

Quiconque reconnait la science des gens de la
science intérieure et ne remet pas en cause leurs états obtiendra ce qu’ils ont et ne passera pas à côté de ce qu’ils possèdent. Le connaissant en Dieu mêle en lui les richesses de chacun des deux groupes et tient compagnie aux deux groupes. Chacun des groupes a sa propre coloration, comme le disait le Sheykh de notre Sheykh, Sidi Ahmad al-Yamani : Il ne reniait aucun des états de la création. Il étudiait la science extérieure avec les savants de l’extérieur, et il leur enseignait, et approfondissait sa connaissance dans ce domaine; et il étudiait la science intérieure avec les gens de la science intérieure, et il leur enseignait et approfondissait sa connaissance dans ce domaine. Ainsi, il retira le meilleur de chacun des deux groupes et de la science et de la sagesse que Dieu leur avait donné. On dit que le saint parfait s’adapte à tous les niveaux et satisfait toutes les attentes.
Si on réflechit aux différents hadiths du Prophète, on trouvera qu’ils obéissent à la même règle, car le Prophète, Dieu le bénisse et lui donne la paix, était le Maitre des gnostiques et le modèle des disciples.

Il confirmait les gens dans la sagesse que Dieu leur avait donné et les encourageait dans cette voie. 

C’est pourquoi nous pouvons trouver qu’il existe des hadiths contradictoires, alors qu’il n’existe aucune contradiction en réalité. Si vous étudiez les hadiths sur le dhikr, vous trouverez qu’il n’y a rien de mieux et de plus important que le dhikr. Si vous étudiez les hadiths sur le combat intérieur, vous trouverez qu’il n’y a rien de mieux. si vous examinez les hadiths sur l’excellence de comportement, vous trouverez qu’il n’y a rien de mieux. Si vous étudiez les hadiths sur l’ascétisme et sur le dépouillement des biens de ce monde, vous trouverez qu’il n’y a rien de mieux. Si vous étudiez les hadiths conseillant d’entretenir et de servir sa famille, la même chose est vraie.
Ainsi, le Prophète, Dieu le bénisse et lui donne la paix, encourageait dans chacun de ces domaines, de manière telle qu’on pouvait dire qu’il n’y a rien de plus important. C’était pour que les différentes personnes concernées soient en paix et quelles voient un signe clair de leur Seigneur dans ces conseils. Il ne leur demandait jamais de changer de situation, puisque Allah leur réservait ce type de sagesse. Alors, il les confortait et les encourageait : ainsi, une personne qui écoutait ces hadiths pensait qu’il n’y avait rien de mieux que cela (ces conseils). Et assurément, il n’y avait rien de mieux pour ces personnes.
En résumé, le connaissant en Dieu ne renie rien et n’ignore aucune situation. L’un d’entre eux a pu dire : " Il ne peut rien y avoir de plus merveilleux que ce qui est ". L’interprétation est que vis à vis de la science divine, il ne peut rien y avoir d’autre, et que par conséquent, il n’y a rien de plus merveilleux. Nous en reparlerons, Si Dieu le veut, et Dieu est le plus savant.
La hikma suivante traite du second adab à respecter avec la Sainte Présence, et qui consiste à combattre la mollesse de l’âme.

Hikma 19
" Ne demande pas à Dieu qu’Il te sorte d’une situation pour t’employer dans une autre ! S’Il le voulait, Il t’y aurait employé sans te faire quitter la première. "


 S’il est faible, il ne désire pas être fort. S’il est autochtone, il ne désire pas voyager. S’il voyage, il ne désire pas prendre demeure. C’est la même chose pour tous les autres états. Il attend de voir ce que Dieu fera, et ne cherche pas ce qu’il pourra accomplir lui même pour arriver à changer. 

Il est comme un cadavre entre les mains du laveur, ou comme un crayon dans une main, ainsi que l’a dit l’auteur de al-’Ayniyya :
" Je me vois comme un instrument, et c’est Lui qui me meut, je suis une plume et les décrets sont les doigts "Le Tout-Puissant a dit : " Ton Seigneur crée et Il choisit ce qu’Il veut. Le choix n’est pas le leur " (28; 68). Et Il a dit : " Mais vous ne le voudrez pas, sauf siFait partie de l’adab du gnostique le fait d’être satisfait de sa connaissance de Dieu, lui permettant de se passer de tout autre que Lui. Quand Dieu l’établit dans une situation, il ne la dédaigne pas et ne cherche pas à la quitter pour une autre. Si Dieu avait voulu le faire sortir de cette situation pour lui en faire connaitre une autre, Il l’aurait fait sans en avoir été prié. Il lui convient de rester dans la situation où la vérité l’a mis, jusqu’à ce qu’Il Lui en fasse changer, comme Il L’y a installé. " Dis, fais moi entrer par la porte de la sincérité, et fais moi sortir par la porte de la sincérité " (17,80).
La porte de la sincerité consiste à ce que tu y entres par Dieu, et que tu en sortes par Dieu. Il s’agit là d’une compréhension donnée par Dieu, et d’un signe de la réalisation de la connaissance divine. Si le connaissant par Dieu est célibataire, il ne désire pas se marier. S’il est marié, il ne désire pas divorcer. S’il est pauvre, il ne désire pas être riche. S’il est riche, il ne désire pas la pauvreté. S’il est en bonne santé, il ne désire pas être malade. S’il est malade, il ne désire pas être en bonne santé. S’il est puissant, il ne désire pas être sans pouvoir. S’il est sans pouvoir, il ne désire pas la puissance. S’il est contracté, il ne désire pas être dilaté. S’il est dilaté, il ne désire pas être contracté. S’il est fort, il ne désire pas être  Dieu Le veut " (76; 30).

Dieu a révélé à David : "David, tu veux, et Je veux, et (ne sera) que ce que Je veux. Si tu te plies à ce que Je veux, Je te donnerai ce que tu veux. Si tu ne te rends pas à ce que Je veux, je t’épuiserai, et il n’arrivera que ce que Je veux ".
L’Envoyé de Dieu, Dieu le bénisse et lui donne la paix, a dit à Abu Hurayra : " L’encre est sèche, concernant ce que chacun rencontrera ".
Dans un autre hadith : " L’encre est sèche et les rouleaux sont déjà rangés ".

Le Sheykh de nos Sheykhs, Sidi Ahmad al-Yamani a dit, quand on lui demandait ainsi qu’à ses compagnons ce qu’était la réalité de la sainteté : " La réalité de la sainteté est que, quand une personne est assise à l’ombre, elle ne désire pas s’asseoir au soleil et quand elle est assise au soleil, elle ne désire pas s’asseoir à l’ombre ".

Tout cela est fait délibérément, plutôt que par nécessité. Nous avons déjà cité ces paroles du Sheykh Sidi ‘Ali : " Un des attributs du saint parfait est qu’il a seulement besoin d’être dans la situation où son Seigneur l’a installé au moment présent ".

Si le gnostique reçoit un dévoilement sur une de ces questions, concernant le fait de changer d’état, il doit être vigilant et prudent, jusqu’à ce qu’il voie que c’est par Dieu, par un signe intérieur ou extérieur, ou une voix physique ou intérieure (spirituelle). Alors, il doit tenir compte de ces voix. Dieu s’adresse à lui comme Il Le veut. C’est là une attitude établie et éprouvée des gnostiques qu’ils ne changent leur situation qu’avec l’autorisation de Dieu et de Son Envoyé, puisqu’il n’existe pas de séparation pour les gens de l’Union. Que Dieu nous fasse compter parmi eux. Amen. Tout cela est valable si la situation dans laquelle tu te trouves est conforme à la shari’a. Autrement, quitte la aussi vite que possible.




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