samedi 5 novembre 2011

Emouvante et poignante vidéo sur la fin des temps selon l'Islam

présentée par le Cheikh Kishk











                                                  Cliquer sur l'écran pour le "plein écran"
 



Voici un résumé de sa biographie:


      
Le père de Sheikh `Abd Al-Hamîd Kishk était un modeste commerçant de la ville de Shabrakhît. Sheikh Kishk naquit dans une famille d'un niveau de vie très modeste. Dans son enfance, à la fin du cycle primaire, il perdit la vue. Il affirma avec beaucoup de foi que Dieu lui ôta la vue et remplaça cette lumière par la lumière du Coran qui illuminait son cœur.

Cheikh Kishk commença tôt l'apprentissage du Saint Coran dans sa ville. A l'âge de douze ans, il avait appris tout le Coran par cœur. Il partit à Alexandrie pour étudier dans la section primaire de l'éducation d'Al-Azhar, dans l'institut des études religieuses.

En 1952, le père de Sheikh Kishk quitta le monde. Le frère aîné du Sheikh avait une forte envie de voir Sheikh `Abd Al-Hamîd qui, à l'époque, était devenu un prédicateur après avoir avait accompli le cycle primaire d'Al-Azhar et après avoir essayé de guérir ses yeux pendant deux ans. Son frère l'encouragea pour partir au Caire s'inscrire au cycle secondaire qui lui ouvrirait éventuellement la voie vers l'éducation supérieure d'Al-Azhar.

Au Caire, la vie du Sheikh n'était pas facile. Il avait toujours besoin d'une personne pour l'accompagner jusqu'à l'institut d'Al-Azhar. De même, l'apprentissage et la lecture de ses cours n'étaient pas sans difficultés. Parfois il trouvait un ami aimable pour lui lire quelques pages, mais d'autres fois, il levait les mains au ciel priant Dieu pour lui envoyer une personne prête à lui lire. A une époque, il devait compter sur un vendeur de légumes qui avait l'amabilité de lui lire quotidiennement ses cours.

La première expérience du Sheikh avec le minbar (la chaire d'une mosquée) fut à Shabrakhît quand son oncle lui demanda de prêcher dans l'une des mosquées de la ville. Quand il s'inscrivit au cycle secondaire d'Al-Azhar, il fit connaissance avec Sheikh Ahmad `Isâ `Ashûr, le président d'une association religieuse (Al-Jam`iyyah Ash-Shar`iya). Cette association a construit de nombreuses mosquées en Egypte et recrutait des prédicateurs à des niveaux différents de leurs études dans Al-Azhar. Sheikh Ahmad cAshûr encouragea vivement Sheikh `Abd Al-Hamîd pour qu'il entreprenne une carrière de prédicateur.

Le prodigieux étudiant que fut Sheikh Kishk obtint son diplôme du cycle secondaire d'Al-Azhar à la fin des années 50. Pendant ses études du cycle secondaire, il était toujours le premier. Lorsqu'il passa de la troisième à la quatrième année du cycle il avait un total de 100%. L'année du diplôme, il fut le premier de tous les étudiants d'Al-Azhar avec un total de 98.5%. Il s'inscrivit à la Faculté des Fondements de la Religion (Usûl Ad-Dîn). Dans son autobiographie, Sheikh Kishk cite Sheikh `Abd Al-Halîm Mahmûd comme un excellent modèle du professeur humble et aux sciences abondantes.

En 1962, une fois de plus, et malgré la difficulté latente de trouver un lecteur pour l'aider, Sheikh `Abd Al-Hamîd fut le premier au classement pour le diplôme de fin d'études d'Al-Azhar. Chaque année, les majors de promotion étaient retenus pour enseigner à Al-Azhar. Mais l'année du Sheikh fut une exception, personne ne fut retenu. On lui assigna la mission de prédicateur dans une mosquée du Caire.

Sheikh Kishk était un prédicateur très actif. Il fit de la mosquée un véritable centre d'éducation publique. Il dispensa, pratiquement tous les jours, des cours d'interprétation du Coran et il enseigna la vie du prophète, la jurisprudence et la théologie. Sa renommée était en constante croissance. Il raconte que la première fois où il fit le sermon du vendredi dans sa mosquée, l'audience ne constituait que deux rangs. Très vite, les cafés, les rues et les commerces devenaient déserts lorsque Sheikh Kishk donnait une leçon dans la mosquée devant son audience nombreuse. Il fut transféré à une grande mosquée du Caire (Masdjid `Ayn Al-Hayâh) où sa renommée atteignit des sommets.

Sheikh Kishk était caractérisé par un style unique et saisissant dans la prédication. Son éloquence, la force de sa voix, la beauté de son style, la sincérité de ses propos ouvraient les cœurs de l'audience. A son écoute, les cœurs débordaient d'émotion.

En 1965, un messager du gouvernement lui demanda de déclarer publiquement que Sayyid Qutb (l'un des penseurs proéminents du groupe des Frères Musulmans) était un apostat ! Sheikh Kishk, qui avait beaucoup de respect pour la pensée du martyre Sayyid Qutb, fut emprisonné pour avoir refusé l'ordre du gouvernement. A l'image de Sayyid Qutb, Sheikh Kishk ne craignait que Dieu, et il dénonça haut et fort les abus du gouvernement malgré les terribles tortures qu'il a subies pendant trois ans en prison. Sa tristesse fut énorme quand il apprit, depuis sa cellule de prison, l'exécution de Sayyid Qutb en 1966.

Au début des années 70, les nombreux disciples de Sheikh Kishk commencèrent une tradition qui donna à la réputation du Sheikh une dimension nationale. Toutes ses leçons et tous ses sermons du vendredi étaient enregistrés sur cassettes. Ses cassettes étaient parfois distribuées de façon irrégulière. Mais à la fin des années 70, les cassettes de Sheikh Kishk étaient largement appréciées dans tout le monde arabe depuis le Maroc jusqu'aux pays du Golfe. Une grande partie de la communauté musulmane arabophone veillait à se procurer les cassettes de ses leçons, intitulées Madrasatu Muhammad, L'Ecole de Muhammad - que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui.

Sheikh Kishk avait l'habitude de s'impliquer, dans ses sermons et leçons, dans tous les problèmes liés la société. Il a lutté contre toutes les formes de déviance, d'inconduite ou d'abus. Il disait : « la chose que j'ai haïe le plus au monde, c'est l'injustice ». Il combattait les injustices en élevant haut sa voix avec le cri de vérité. Son comportement digne lui a pourtant valu de nombreux désaccords avec des membres du gouvernement…


Ses écrits

Sous la présidence de Sadat, qui voulait liquider toute opposition, Sheikh Kishk fut emprisonné une deuxième fois. Cette fois son séjour en prison fut court et il quitta la prison après l'assassinat de Sadât. Suite à sa libération, Sheikh Kishk fut interdit de prédication. Il se retourna alors vers l'écriture d'ouvrages islamiques. Parmi ses écrits :

Les voies du Salut
Les jardins du paradis
L'éducation des âmes
Ceux qui ont une âme apaisée
La vie de l'être humain
Des images de la grandeur de l'islam
Une guidance pour le serviteur
La guérison des cœurs
Des vérités concernant l'âme
Un discours du cœur
La prière, la couronne des cultes
L'Islam et les principes d'éducation
La guidance et la lumière

Il a laissé de nombreux autres ouvrages avant que son âme réponde à l'appel de son Seigneur en 1996, pendant qu'il était prosterné dans sa prière.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire