dimanche 8 septembre 2013

Cheikh Salâma Râdi - Aperçus biographiques- Règles « canoniques » de son ordre. Son lien avec René Guénon - I - René Guénon au Caire


 
 
 



 I - René Guénon au Caire



 
 Muhammed hassan Chadli
 


Ce qui est  en "bleu" sont des liens consultables sur Al-Simsimah

 
René Guénon arriva en Egypte début mars 1930 « afin de rechercher, faire copier et traduire des traités d'ésotérisme islamique »1, pour la maison d'éditions « L'Anneau d'Or » qu'il avait créée avant son départ 2. Dans ce but, il pouvait consulter les fonds de la bibliothèque nationale du Caire ou de l'université El-Azhar, comme le fera plus tard Osman Yahia pour les manuscrits d'Ibn 'Arabî 3.

Il lui sera bientôt possible, par sa fréquentation de certaines organisations initiatiques (turuq, sing.:tarîqa) d'accéder à des sources plus réservées, comme il le notera lui-même en conclusion de « La chirologie dans l'ésotérisme islamique » : « Les données qui ont servi de base à ces notes sont tirées des traités inédits du Cheikh Sayyid 'Alî Nûreddîn El-Bayyûmi, fondateur de la tarîqa qui porte son nom (bayyûmiyya) : ces manuscrits sont encore en la possession de ses descendants directs » 4 .

On a tendance à oublier, qu'une fois installé au Caire, René Guénon a daté ses articles écrits pour le Voile d'Isis en référence à l'Hégire . Cet oubli tient au fait que certains de ces articles ont été intégrés par l'auteur dans tel ou tel de ses livres . Quant à ceux qui seront repris dans les ouvrages posthumes, on a le plus souvent négligé ces indications, pourtant non dénuées de significations . Le premier texte publié « La Grande Guerre sainte », paraîtra en mai 1930, et sera daté du 1er dhû-l-qa'da 1348 H. 5. Pour certains articles, parfois la date est accompagnée d'une précision comme à la fin d' »El-Faqru » : « Mesr, 11-12 rabî' al-awwal 1349 H. (Mawlid En-Nabî) »6, c'est-à-dire : « Naissance du Prophète » . On trouve aussi des références à d'autres dates anniversaires, comme celles concernant les naissances de Sayyidnâ El-Hussein 7 – l'un des fils d''Alî, le quatrième calife et gendre du Prophète -, et de certains Maîtres du Soufisme, par exemple celles du Cheikh El- Bayyûmî8 et de Sayyidî Ismâ 'îl El- Imbâbî9 .

Remarquons en passant que le dernier article daté de l'Hégire est « Le Saint-Graal », dont la partie finale10 paraîtra en mars 1934 . Ainsi, durant quatre années – entre le 23 shawwâl 1348, début de la rédaction de « Et-Tawhîd », et le 20 shawwâl 1352 -, René Guénon publiera 38 articles datés de l'Hégire pour le Voile d'Isis, 38 correspondant à la valeur de son nom Yahyâ en Islam .
De plus, si l'on tient compte, d'une part du fait que « Kundalinî Yoga » et « Le Saint Graal » ont été publiés en deux parties, et que, d'autre part, durant ces quatre années deux articles ne sont pas datés : « Taoïsme et Confucianisme »11 et « L'enseignement initiatique »12, nous obtenons ainsi, toujours pour cette même période, 42 livraisons pour cette revue, 42 correspondant à la valeur développée de ce même nom Yahyâ . Ces « signes » révèlent certaines correspondances que l'on peut relever entre la fonction d'une autorité doctrinale et son activité inspirée .

Il publiera aussi, toujours à cette époque, Le Symbolisme de la Croix, dédié « à la mémoire vénérée de Esh-Sheikh Abder-Rahman Elîsh El- Kebir » . L'année 1329 de l'Hégire, mentionnée dans la dédicace du Symbolisme de la Croix, s'étend du 2 janvier au 21 décembre 1911 (13) . Durant cette même année, Palingénius publia dans La Gnose « Le Symbolisme de la Croix » ( de février à juin) : c'est ce qui confirme, s'il en était besoin, le fait que « la première idée de ce livre » -Le Symbolisme de la Croix- remonte bien à 1911 . La seconde année indiquée dans cette dédicace, 1349 H., correspond à la date d'édition de cet ouvrage . Signalons aussi qu'une « préfiguration » du livre a été rédigée durant la Première Guerre mondiale sous le titre : Le symbolisme géométrique de l'Être . Et il n'est pas inutile, enfin, de conclure, grâce à ces précisions, que ce n'est pas en 1912, l'année de son mariage avec Berthe Loury, « qu'il convient de placer le rattachement de Guénon à la tradition islamique »14, comme on le répète un peu trop souvent, non sans quelque arrière-pensée parfois, mais bien en 1911, très probablement d'ailleurs au début de cette année .
Le Cheikh Elîsh fut Cheikh as-sâda al-mâlikiyya, ou « chef du madhhab mâlikî », l' « une des quatre écoles juridiques sur lesquelles reposent l'ordre exotérique de l'Islam, et qui sont chacune représentées dans l'enseignement de la plus grande Université du monde islamique, El-Azhar »15 .




Il fut aussi à la tête d'une branche de la Shâdhiliyya fondée par un marocain, Muhammad al-'Arabî.

Arrivé en Egypte au début du XVIIe siècle, al-‘Arabî se rattacha en outre à la Ahmadiyya ; sa tarîqa prit ainsi le nom d’al-‘Arabiyya al-Ahmadiyya ash-Shâdhiliyya . Plus tard, le père du Cheikh Elîsh, Muhammad, en sera le Maître jusqu’à sa mort en prison en octobre 1882 (16) . Il avait été incarcéré car il était l’un des premiers dignitaires d’El-Azhar, et Maître d’une tarîqa, à avoir appelé à la proclamation de la « guerre sainte » (jihâd), supportant la cause des partisans d’Ahmad ‘Urâbî Pasha, et soutenant la nécessité de la résistance contre l’occupation anglaise . Comme on l’a remarqué 17, son exemple prouve aussi que, contrairement à ce qu’on affirme dans les courants « salafistes », tous les responsables du Soufisme ne se sont pas, toujours et partout, systématiquement alignés sous la coupe des forces impérialistes européennes .

Fin 1882, alors que la tarîqa ‘Arabiyya faisait partie des Ordres reconnus – nous expliquons plus loin ce que signifiait une telle reconnaissance -, il fut décidé  de nommer à sa tête l’un de ses khulafâ’, Ahmad Efendî Sulaymân, le successeur légitime, ‘Abd ar-Rahmân Elîsh, étant exilé à Istanbul, puis à Rhodes . A son retour au Caire, celui-ci devint le chef de la tarîqa, se prévalant des licences d’enseignement (ijâzât) qu’il possédait  suite à ses rattachements dans plusieurs des Ordres les plus importants de l’Islam18 .  Toutefois, sa tarîqa ne fut pas officialisée par le Conseil Soufi, et elle ne figure pas dans la liste des turuq mentionnées dans les « Règlements internes des Ordres soufis » de 1905 dont nous parlerons dans la suite .

René Guénon ne rencontra jamais le Cheikh Elîsh . Son projet de voyage en Egypte, en 1911-1912, à la fois pour faire la connaissance de ce Maître et pour rechercher des traités d’ésotérisme islamique, n’aboutit pas 19 . Et lorsqu’il arriva au Caire en mars 1930, le Cheikh était décédé (en 1929) . Il « reconnaissait à ce Maître le degré initiatique du Rose-Croix effectif » 20 . Dans cette perspective, il nous semble opportun de relever que le nombre du nom de ce Cheikh, ‘Abd ar-Rahmân ‘Illaysh, obtenu par l’addition des valeurs occidentales – il se qualifiait lui-même de maghribî, « occidental » - des lettres dont il est formé, est de 1515, ce qui est caractéristique de certains aspects de sa fonction quand on lit ce nombre à la façon de Dante : « un cinquecento diece e cinque »21, compris comme « un 515 » .
Toujours au Caire, et en collaboration avec le Cheikh Mustafâ ‘Abd ar-Razzâq, René Guénon fonde Al-Ma’rifah, « La Connaissance », « La Gnose ». Il publiera cinq articles dans cette revue en 1931 (22), signés de son nom islamique, ‘Abd al-Wâhid Yahyâ, précédé de l’appellation Al-Ustâdh, « Le Maître-Enseignant », ou de l’expression Al-Ustâdh al-kabîr, « Le grand Maître-Enseignant » . D’autre part, fréquentant diverses organisations initiatiques, leurs chefs et certains de leurs membres 23, réputé pour sa science et ses connaissances dans le domaine traditionnel, il sera bientôt considéré comme étant surtout un walî, un « ami de Dieu », un « saint » . Sans vouloir nous y arrêter, il faut brièvement préciser que la notion du saint dans le Christianisme ne coïncide guère avec celle du walî, ou de son équivalent dans d’autres traditions . Ce qui caractérise les awliyâ’ (plur. De walî), en Islam, c’est qu’ils ont tous atteint effectivement un degré de réalisation transcendante . Dans le cas de René Guénon, s’il est généralement considéré en Occident  comme un « intellectuel », et très rarement comme un « saint »24, les orientaux, et notamment ceux vivant au Caire, même s’ils n’ont pas tous lu ses écrits, l’appellent souvent, ou plutôt appellent le Cheikh ‘Abd al-Wâhid Yahyâ, aujourd’hui encore, du titre d’al-walî .




Ainsi, à partir de 1930, René Guénon a-t-il donné dans ses livres et articles les noms de plusieurs Maîtres du Soufisme, et de leur tarîqa respective, toujours vivante à cette époque . Il l’a fait de façon « ouverte », dans sa dédicace au Symbolisme de la Croix, ou plus discrètement, par des « indications » en fin d’articles . Toutefois, on chercherait en vain, dans ses écrits publiés, même en arabe, le nom du Cheikh Salâma Râdî auquel il était pourtant très étroitement lié . Et ce n’est que dans des livres sur René Guénon, et non dans les siens que le nom de ce Cheikh sera cité : par exemple, il y a cinquante ans, pour la première fois semble-t-il en langue européenne, dans celui de Chacornac (p. 95) 25.
 
 

 
1. Paul Chacornac, La vie simple de René Guénon, p. 94, Editions Traditionnelles, Paris, 1958 .
2 . Fondée sur son initiative, elle était exclusivement destinée à publier ses ouvrages, et ceux présentés par lui . Le titre de cette maison d'éditions avait été choisi après plusieurs modifications successives, celui de « La Chaîne d'Or », retenu initialement par Guénon, ayant déjà été pris par un autre éditeur .
3. Pour ces deux fonds, cf. « La table des manuscrits par bibliothèque », p. 692, dans Histoire et classification de l'oeuvre d'Ibn 'Arabî, institut Français de Damas, Damas, 1964.
4. Le Voile d'Isis, mai 1932, repris comme chap. 7 des Aperçus sur l'ésotérisme islamique .- Nous avons modifié la transcription, afin de n'en retenir qu'une seule dans le présent article - . C'est de l'un de ses traités que provient l'attribution au Ciel de Mars du prophète-roi Dâwûd (David), rapportée dans « La chirologie », alors que c'est généralement Hârûn (Aaron) qui préside à ce Ciel . Le Cheikh El-Bayyûmî (1696-1769) a été rattaché dans la tarîqa Khalwatiyya, remontant au XIVe  siècle, puis est entré dans la Ahmadiyya, fondée par le Cheikh Ahmad al-Badawî (1199-1276) . Il a commenté notamment les Hikam (Sagesses) d'Ibn 'Atâ' Allâh et l'Insân al-Kâmil (L'Homme Universel) de Jîlî . Peu soucieux du « décor », on rapporte qu'à ses débuts il réunissait ses disciples dans un coin de mosquée où on avait l'habitude de ranger divers objets (balais, pots, etc) . Un jour où personne n'était venu à l'heure, il commença le dhikr, l'  « invocation », tout seul. Bientôt, tous les ustensiles qui se trouvaient là, par l'effet de la baraka (« influence spirituelle ») du Cheikh, se mirent à se mouvoir suivant le rythme . Lorsque les disciples arrivèrent, ils furent stupéfaits en voyant ce spectacle .
5. Correspondant au 31 mars 1930 ( à un jour près, pour cette date comme pour celles que nous indiquerons dans cette étude ) : la date est précédée du lieu : ici, « Mesr », « Le Caire », ou « Egypte » .
6. 6-7 août 1930 . Cet article a été publié en octobre 1930 .
7. 23 rabî' ath-thânî ; cf . « Les limites du mental », article de 1349 H. = 17 septembre 1930, publié en novembre 1930 ; « Sheth », article de 1350 H. = 7 septembre 1931, publié en octobre 1931 ; « Des conditions de l'initiation », article de 1351 H. = 26 août 1932, publié en octobre 1932 ( les jours anniversaires indiqués sont les 28-29 rabî ' ath-thânî ) . Une autre mention de Sayyidnâ (« notre Seigneur ») El-Hussein, mérite d'être relevée : celle que l'on trouve à la fin de « Et-Tawhîd », le « 10 muharram 1349 H. [= 7juin 1930] (anniversaire de la bataille de Kerbela) » .
8. Cf. « La chirologie dans l'ésotérisme islamique », 18 dhû-l-qa'da 1350 H. = 26 mars 1932, publié en mai 1932 . Guénon s'était déjà référé à ce Maître à la fin de « La Tradition Hermétique », article du 9 shawwâl 1349 H. = 27 février 1931, publié en avril 1931, en écrivant avant cette date : « Mesr, Cheikh El- Bayyûmî », suggérant par là le « lien » existant entre le sujet de l'article et ce Cheikh, réputé pour ses connaissances en ce domaine .
9. 5 safar ; cf. « Nouveaux aperçus sur le langage secret de Dante », article de 1351 H. = 10 juin 1932, publié en juillet 1932 . Le Cheikh Ismâ'îl El- Imbâbî fut le délégué d'Ahmad al-Badawî chargé de fonder une zâwiya à Bûlâq, l'un des quartiers du Caire (cf. A. Le Chatelier, Les confréries musulmanes du Hedjaz, p. 177, Leroux éditeur, Paris, 1887) . Comme Shaykh as-sajjâda, c'est-à-dire comme chef de l'une des cinq « sous-sections » (buyût) de la tarîqa Ahmadiyya, il bénéficiait d'une relative autonomie qui lui permit de fonder la tarîqa Imbâbiyya, qui sera « officialisée » au XVe siècle . Il est enterré à Imbâba, au nord du Caire .
10. Rédigée le 20 shawwâl 1352 H. = 16 février 1933.
11. Publié en août-septembre 1932 .
12. Publié en décembre 1933, reprise du texte paru initialement en janvier 1913 dans Le Symbolisme .
13. Cf. Wolseley Haig, Comparative tables of muhammadan and christian dates, p. 28, s.d., Lahore.
14. Chacornac, op. cit., p. 47.                       
15. Michel Vâlsan, l’ Islam et la fonction de René Guénon, p. 30., Editions de l’OEuvre, Paris, 1984 . Ce chapitre contient des renseignements biographiques et doctrinaux concernant le Cheikh Elîsh et sa fonction (pp. 30-40).
16. Le jour d’Arafa, le neuvième du mois du Pèlerinage .
17. Cf. Frederik De Jong, dans l’une de ses études réunies sous le titre : Sufi orders in Ottoman and post-Ottoman Egypt and the Middle East ( Ordres soufis dans l’Egypte ottomane et post-ottomane, et au moyen Orient ), pp. 150-151, Isis Press, Istanbul, 2000.
18. Il avait été rattaché à la Shâdhiliyya, et aussi à la Qâdiriyya, à la Rifâ’ iyya, à la Ahmadiyya et à la Tijâniyya . Pour ces renseignements, cf. F. De Jong : Turuq and turuq-linked institutions in nineteenth century Egypt (Turuq et institutions reliant entre elles les turuq dans l’Egypte du XIXè siècle), pp. 27-28, 110, 113, 173-174, Brill, Leiden, 1978 .
19. Cf. Science sacrée, n° 7, pp. 22-23, n. 53. L’argument de Mark Sedgwick pour prouver qu’il y eut rencontre entre René Guénon et le Cheikh repose sur une lecture erronée du passage suivant de Michel Vâlsan : « René Guénon nous écrivait une fois que le Cheikh Elîsh « expliquait à ce propos la correspondance des lettres du Nom d’Allâh par leurs formes respectives, avec la règle, le compas, l’équerre et le triangle » (op. cit., p.31), qui devient chez Sedgwick : « Vâlsan rapporte que Guénon a dit qu’Illîsh lui (to him) avait expliqué la signification ésotérique des lettres du Nom Allâh » (« Traditionalist Sufism », Ariès, n° 22, p.21, n. 46, Arché, Milano, 1999) . Ce n’est que par ‘Abdu-L-Hâdî (Aguéli) que Guénon a pris connaissance de cet enseignement dont Palingénius fit état dans la Gnose, en août 1911, p. 215, n. 1 (repris dans Etudes sur la Franc-Maçonnerie, t. II, p. 285, n. 1, en référence à « L’universalité en Islam » d’ ‘Abdu-L-Hâdî, La Gnose, avril 1911, p. 126).
20. Michel Vâlsan, op. cit., p.58, n. 7. A propos du nom de ce degré, nous rapporterons une phrase de l’article « Rose-Croix et Rosicruciens », non reprise dans le chapitre correspondant des Aperçus sur l’initiation, et qui fait suite à celle mentionnant les personnages qui ont pu « être à la fois Rose-Croix et Sûfîs » : « D’ailleurs, à défaut du nom de Rose-Croix, le symbole lui-même ne fut pas étranger à l’hermétisme islamique , et l’on peut voir, au-dessus de la tombe de tel Sheikh fondateur d’une tarîqa, l’image de la rose crucifère » (Le Voile d’Isis, 1931, pp. 282-283).
21. Purgatorio, 33, 43 .
22. « Connais-toi toi-même » en mai ; « Influence de la civilisation islamique en Occident » en juin ; « Le néo-spiritualisme et son erreur » en juillet ; « Le néo-spiritualisme . Réponse à une critique » en septembre ; « Les influences errantes » en novembre . Il existe des variantes entre les originaux arabes et les traductions françaises publiées publiées dans divers ouvrages .
23. Une étude reste à faire sur ces fréquentations .
24. Dans « La fonction de René Guénon et le sort de l’ Occident » (Etudes Traditionnelles, 1951), Michel Vâlsan utilisera, pour ce Maître intellectuel, le terme de « sainteté » (p. 218) et l’expression de « sainteté intellectuelle » (p. 241) .
25. Cf . aussi, depuis, Mark Sedgwick, art. cit., pp. 3, 7 et 21, n. 41 ; dans L’ Ermite de Duqqi, de Xavier Accart, l’article de Thierry Zarcone : « Le cheikh al-Azhar ‘Abd al-Halîm Mahmûd et René Guénon », pp. 270-273, Arché, Milano, 2001 .


A suivre ...

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