Dans
l'hindouisme, Varâha (sanskrit : वराह)
est le troisième avatar de Vishnou : celui-ci s'incarna en sanglier
pour vaincre Hiranyaksha, un asura (démon) qui avait entraîné la
terre au plus profond des océans, à l'issue d'une bataille de mille
ans. Varâha releva alors la terre (Bhumidevi) au bout de ses
défenses.
1°)L'interdit
médical :
C'est
le 1er argument avancé ; en effet, on peut attraper une maladie
mortelle appelée « trichinose » (sans parler de l'Oedème de
Quincke et des diverses parasitoses ) mais, disent les
européens, on a actuellement des moyens sanitaires de
contrôler et de conserver cette viande que n'avaient pas les
Anciens.
Cet
argument ne nous convainc pas, car le porc était inconnu dans
le Hijaz où est né l'Islam et d'autre part ,même si Religion est
faite pour l'homme (et non l'inverse) et entretient son équilibre et
sa santé, un interdit médical
n'est
pas un interdit religieux. IL doit donc y avoir d'autres raisons plus
subtiles qui échappent à la science occidentale. Mais le
lobby de la viande de porc est tellement puissant, surtout en
Allemagne, qu'aucun médecin n'oserait soutenir publiquement sa
nocivité pour la santé.
Il
va falloir faire des recherches historiques approfondies
2°)Historique
:
On
remarque que dans l'antiquité égytienne (soit, avant Moïse), le
porc est considéré comme maléfique, donc non consommable, car les
mythes disent que Seth dans ses luttes contre Horus apparaissait sous
la forme d'un porc noir, dont la nature « typhonienne » leur
faisait horreur; mais, un seul jour dans l'année, l'interdit était
levé et on mangeait de cette viande (1). Cette curieuse exception
nous fait penser, par analogie, à un rite hindou relatif aux
serpents, où 3 jours dans l'année ces animaux étaient
inoffensifs. En résumé, le monde sémitique considère le porc
comme impur, interdit et dangereux pour l'homme (interdit confirmé
et renforcé plus tard par le Judaïsme et l'Islam).
L'interdit
n'exclut pas un origine sacrée, comme l'indique le mot » tabou »
qui signifie à la fois interdit et sacré, comme le montre le schéma
ci-dessous:
Commentaire
: à l'origine, on ne consomme pas le sanglier, non pas parce qu'il
serait impur ,mais parce qu'il est Sacré; ce qui est sacré est
aussi interdit, mais ce qui est interdit devient impur sous une forme
dérivée (le porc/le chien), qui semble surgir à la fin du cycle,
quand le sanglier et le loup ne sont plus connus comme symboles
ésotériques traditionnels (cf. René Guénon – Sf de
la SS) et sont consommés (par ex en Chine actuelle); on remarquera
également qu'une grande partie de l'univers échappe à cet
interdit, notamment chez les peuples de race jaune (y compris
les Indiens d'Amérique du sud, apparentés lointainement aux
mongols).
On
ne connaît pas d'interdit chez les gréco-romains, avec cependant
une exception pour les membres d'une « confrérie » initiatique
comme les Pythagoriciens qui étaient strictement végétariens,
encore que certains ont fait observer que les athlètes
devaient bien avoir le droit de consommer de la viande (ce qui
ne veut dire : du porc), comme le colosse Milton, gendre de
Pythagore...
3°)L'interdit
coranique:
Au
grand scandale des bien-pensants de la science moderne, nous
avons déjà affirmé publiquement que, non seulement l'homme ne
descendait pas du singe,
mais plutôt - ô paradoxe – que le singe
descendait
de l'homme ! En d'autres termes, le singe
était un homme dégénéré. Cette logique valait bien celle des
évolutionnistes purs et durs!
Or,
quand on lit le verset 60 de la sourate V (al-mâ'ida = « la Table
servie »), on retrouve cette affirmation : »...Ceux que
Dieu a maudits, contre lesquels Il s'est mis en courroux, ceux dont
Il a fait des porcs
[khanâzîr], des
singes
[qarada](2)et des adorateurs du diable...
» (trad. Penot,Editions Alif, 2005). Bien sûr, dirons les esprits
forts ,mais le Qoran, pas plus que la Torah ne sont des livres de
science au sens moderne. Seulement, la même science reconnaît que
les cellules de l'homme et du porc
sont analogues, au point que - sans être toujours prévenus par les
chirurgiens - les patients (qui recevaient autrefois de l'insuline de
porc)
reçoivent maintenant des cellules de porc
pour reconstituer des tissus perdus ou nécrosés! Le comble de
l'ignominie a été atteint récemment, quand des chercheurs ont
réussi l'implantation de cellules humaines dans des embryons de
porc"
qui généreraient à leur tour des cellules de substitution dans le
corps du patient! Ils appellent ces hybrides des «chimères »(3),
ce qui n'est guère rassurant ! Autant vouloir traiter l'homme comme
un animal sous prétexte de le soigner ; Quel respect pour l'être
humain! Il est vrai que les mêmes qui croient dur comme fer que
l'homme descend du singe
ne sont pas à cela près !...Alors, pourquoi se gêner ?
Si
cela ne suffit pas, on rappellera que quand le christ chasse 7
démons, ils vont tous se « réfugier » (= se « réincarner »?)
dans un troupeau de cochons ! Le nom de cet animal, dans toutes les
langues euro-africaines, désigne le vice et la
saleté.(cerdo,puerco,porco,cochon,Schwein,hallüf,pig...etc)
4°)
Le problème du cannibalisme:
En
fait, c'est pour nous la raison fondamentale de l'interdiction du
porc : on ne mange pas son semblable (sauf dans quelque tribu
dégénérée); les cellules étant communes, manger du porc revient
à enfreindre un tabou originel et non abrogé. D'ailleurs, les
truies ne mangent -elles pas, parfois leurs petits ? On peut bien
appeler cela du cannibalisme…
Il
est intéressant de noter que cet interdit concerne aussi un
mammifère comme le dauphin, qui est connu pour être ami de l'homme,
car il a souvent sauvé des nageurs en difficulté ou menacés par
des requins (d'où le symbole du dauphin pour le Christ , « sôter
»(= sauveur) en grec, à rapprocher du nom divin « sattar », en
arabe); mais le dauphin n'est pas considéré comme impur; seulement,
c'est cette fois-ci un interdit « linguistique » : Ibn 'arabi note
qu'il s'appelle « khanzir baharî », c'est à dire « cochon de mer
», et cela suffit à le rendre « tabou ».
En
conclusion si l'Islam n'avait eu que ces 2 interdits : le porc et
l'alcool, ce serait déjà un bienfait pour l'humanité! (4)
(1)réf;
: Jean Hani, thèse sur « La religion égyptienne dans la Pensée de
Plutarque », les Belles-Lettres, 1976; p. 320-323
(2)Curieusement,en
espagnol (qui a gardé beaucoup de racines arabes, le porc se dit «
cerdo », rac « qrd », que l'on retrouve dans « qird/ pl. : qarada
ou qurûd », mais avec le sens de « singe » en arabe; or, le même
verset cite à la fois « les porcs et les singes ». La coïncidence
méritait d'être signalée
(3)
Certains linguistes pensent que «chimère» [en grec : Χίμαιρα,
Khaïmara est apparenté à « himâr», - l'âne rouge - autre
symbole typhonien .
(4)
nous n'oublions pas ce qu'a dit autrefois un éminent psychiâtre : «
Si l'Islam n'avait prescrit que l'interdiction de l'alcool, ce serait
un grand bienfait, car le secteur psychiâtrique est saturé à 30 %
d'ivrognes, violeurs, agresseurs et fauteurs d'accidents mortels ! »
PS
: Ces notes remontant à 1985, il se peut qu'entretemps, le sujet ait
été traité plus à fond . Toute ressemblance ne serait pas due à
un plagiat de notre part .
Assalamu alaykum
RépondreSupprimerS'agit-il d'un inédit? Le site Dinu-l-Qayyim qui hébergeait entres autres les travaux de cet auteur à disparu. Reprenez vous la suite ?
Shukran
Alaykum salam,
SupprimerEn effet, c'est un inédit .
D'autres articles de cet auteur seront publiés prochainement .
Patience et bonne lecture wa baraka Allâhu fik