vendredi 30 mai 2014

A propos du récit de l'ouverture de la poitrine du Prophète SAWS





Sagesses et leçons du récit de l’ouverture de sa poitrine[1]

     1- Le grand savant Ibn al-Munayyar a dit : « L’ouverture de sa poitrine – sur lui la grâce et la paix – et sa capacité à endurer cela est du même ordre que l’épreuve que Dieu infligea à celui qui fut offert en sacrifice[2] et qui endura celle-ci. Ce fut même plus pénible et plus éprouvant car le sacrifice ne fut que symbolique, tandis que l’ouverture de la poitrine s’est effectivement réalisée. De plus, elle s’est répétée à plusieurs reprises et s’est produite quand il était petit, orphelin et loin des siens.

     2- On interrogea le « Cheikh al-Islam » Abū al-asan al-Subkī - que Dieu lui fasse miséricorde au sujet du morceau coagulé noir (alaqa sawdā) qui fut extrait du cœur du Prophète lors de louverture de sa poitrine, et de la parole de l’Ange : « Ceci est la part [d’influence] du diable sur toi ». Il répondit :

     « Dieu a créé dans le cœur de tous les hommes ce morceau (‘alaqa) qui les rend vulnérable (qābilatan) à ce que le diable y insuffle, tandis quil fut enlevé du cœur du Prophète, ne laissant plus aucun moyen au diable d’y insuffler quoi que ce soit. Tel est le sens du adīth. Le diable neut alors plus aucune influence sur lui. Quant à la chose que lAnge a expulsée, elle concerne la nature humaine en tant que telle. La partie vulnérable (qābil) fut retirée, et pourtant sa présence nimpliquait pas nécessairement la projection de suggestions diaboliques dans son cœur. » On lui demanda : « Mais pourquoi Dieu a-t-il créé cette partie vulnérable dans ce noble être, alors quil aurait tout aussi bien pu ne pas la créer en lui ? » Il répondit :

     « - Elle est une composante de l’être humain ; elle a été créée pour compléter la structure humaine et elle a donc sa place nécessaire. Son extraction relève d’un miracle seigneurial survenu inopinément.
     Un autre a dit : Si Dieu avait créé Son Prophète ainsi, les êtres humains n’auraient pas eu connaissance de sa réalité intérieure – sur lui la grâce et la paix. Dieu l’a donc remis aux mains de Gabriel (Jibrāīl) afin quils réalisent la perfection de son intérieur tout comme leur apparaissait la perfection de sa forme extérieure.

     3- Le Cheikh Abū Muammad b. Abī Jamra[3] a dit : « La sagesse contenue dans le récit de louverture de sa poitrine, en considérant que son cœur aurait pu se remplir de foi et de sagesse sans cette ouverture, est de renforcer sa certitude, car il reçut l’assurance, en voyant l’ouverture de sa poitrine sans en être affectée, d’être protégé de tous les périls ordinaires. C’est pourquoi il était le plus courageux des hommes en acte et en parole, et c’est pour cela que le Très-Haut l’a décrit de la manière suivante : « Le regard ne se détourna point et ne trahit point » [53 :17].

     4- Concernant la leçon à retirer du fait que cet évènement ce soit produit plusieurs fois, le āfi Ibn ajar [al-‘Asqalānī] que Dieu lui fasse miséricorde a dit, après avoir mentionné la première, la troisième et la quatrième ouverture : « En chacune des trois, il y a une sagesse. La première eut lieu lors de son enfance pour qu’il grandisse dans les plus parfaits états d’impeccabilité à l’égard du diable ; ensuite, cela se produisit au début de sa mission prophétique, pour l’honorer davantage et afin qu’il reçoive ce qu’il lui était révélé avec un cœur fort, dans les plus parfaits états de purification ; enfin cela se produisit juste avant l’ascension céleste pour qu’il se prépare à l’aparté [avec Dieu].

     Le āfi al-Shāmī a dit : « On minterrogea au sujet de la sagesse contenue dans la deuxième [ouverture de sa poitrine] malgré le fait qu’il [Ibn ajar al-‘Asqalānī] lait déjà mentionnée de manière catégorique dans le Kitāb al-tawīd [de son Fat al-bārī]. On peut faire lhypothèse suivante : Lorsquil eut atteint l’âge de huit ans, qui est l’âge de raison et des responsabilités religieuses, sa poitrine – sur lui la grâce et la paix – fut ouverte et sanctifiée, afin qu’il ne soit pas entaché de quelque vice qu’on attribue au commun des hommes, et Dieu est plus savant. »

     Le āfi Ibn ajar – que Dieu lui fasse miséricorde – a dit : « Il est probable que le sens profond (littéralement : la sagesse) du lavage [de sa poitrine] soit d’affirmer avec plus de force la perfection de la purification, qui se réalise à la troisième fois, comme le veut sa Loi – sur lui la grâce et la paix ».[4]

     Ibn Abī Jamra que Dieu lui fasse miséricorde - a aussi dit : « Le lavage de son cœur qui était déjà sanctifié et apte à recevoir le bien qui devait y être projeté, et qui avait déjà été lavé une première fois et débarrassé du morceau [impur] quand il était enfant – fut opéré par vénération pour lui et en préparation pour ce qui allait lui être révélé là-bas – c’est-à-dire lors de l’ascension céleste. On retrouve cette sagesse dans d’autres situations, comme les ablutions avant la prière rituelle pour ceux qui disposent d’un point d’eau, car en vérité les ablutions ne sont rien d’autre qu’une vénération et une préparation à se tenir devant le Très-Haut et à s’entretenir avec lui. C’est pour cela qu’on ajoute [un troisième lavage des membres] après le premier et le deuxième, bien qu’un seul lavage soit suffisant pour rendre l’ablution valide : la troisième fois est une marque de vénération. C’est pour la même raison que l’intérieur [du Prophète] fut lavé. 

     Dieu a bien dit : « Celui qui prend en haute considération les prescriptions divines (sha‘āir Allāh) : Cela fait partie de la piété des cœurs. » [22:32]. Or le lavage pour le Prophète était de cet ordre-là, et une indication par laction pour sa communauté de prendre en haute considération les prescriptions de Dieu, comme Il le leur avait spécifié par la parole.

     Al-Burhān al-Numānī - que Dieu lui fasse miséricorde - a dit : « Sil est bon daccomplir la purification par lavage (ġusl) avant dentrer dans le Territoire sacré de la Mecque, que dire de l’entrée dans la Présence Sainte ? Ainsi, puisque le Territoire sacré de la Mecque fait partie du monde physique (‘ālam al-mulk), qui est la face extérieure des choses créées, la purification par lavage s’applique à l’extérieur du corps, dans le monde des relations [avec les humains]. Et puisque la Noble Présence est du domaine du Monde spirituel (‘ālam al-malakūt), qui représente la face intérieure des choses créées, la purification par lavage sapplique à l’intérieur du corps, dans les réalités spirituelles. Le Prophète fut élevé au ciel pour que [les modalités de] la prière rituelle lui soient montrées, et pour qu’il l’accomplisse avec les Anges des cieux ; or, la purification fait partie des conditions de la prière rituelle, c’est pourquoi il fut sanctifié extérieurement et intérieurement. Maintenant, si tu dis : « Dieu le Très-Haut l’a créé en tant que lumière passant de prophètes en prophètes, or la pureté de la lumière implique qu’elle se passe de la purification extérieure ; le premier lavage n’avait-il pas été suffisant pour purifier l’intérieur, pour qu’il y ait nécessairement en lui après l’avènement de la prophétie une chose qui nécessite [un autre lavage], alors qu’il est exempt des souillures humaines ? » Je répondrai ceci : La première fois fut pour la science de la certitude, la seconde pour l’œil de la certitude et la troisième pour la vérité de la certitude. »

     5- Al-Suhaylī a dit : « Lor (ahab) a été choisi[5] en raison de la relation existant entre cette matière et le sens qu’il vise : si l’on considère le mot ahab (« or »), on s’aperçoit qu’il est en correspondance avec al-ahāb (« sen aller, disparaître »). Dieu voulu ainsi faire disparaître toute souillure du Prophète et le purifier parfaitement. Si l’on considère maintenant le sens et les qualités de l’or (ahab), on s’aperçoit qu’il est la matière la plus propre et la plus pure. »

     6- Du lavage de son cœur – sur lui la grâce et la paix – avec l’eau de zamzam, on déduit qu’elle est la meilleure eau. L’imam al-Bilqīnī laffirme de manière catégorique.

     Ibn Abī Jamra a dit : « Sil na pas été lavé par leau du paradis, cest seulement parce que l’eau de zamzam provenait [elle-même] du Paradis avant d’avoir été amenée sur terre ; le but étant de souligner par là la permanence de la bénédiction du Prophète sur la terre. »

     D’autres que lui ont dit : « L’eau de zamzam fut à l’origine léguée à Ismāīl sur lui la paix et il fut élevée avec elle ; son cœur et son corps grandirent nourris de cette eau si bien quil en devint le gardien, ainsi que le gardien de cette Ville bénie. Pour cette raison, il convenait quil en soit de même pour son descendant, le sincère et le digne de confiance. Et pour indiquer que cette charge serait toujours spécialement associée à Ismāīl, lorsque lautorité revint au Prophète lors de la conquête de la Mecque, il confia à al-Abbās et à ses descendants la charge d’abreuver les pèlerins, tandis qu’il confia la charge de couvrir la Ka‘ba à ‘Umān b. Abī Shayba et à sa postérité jusquau Jour de la Résurrection. » 

     7- Le lavage de sa poitrine avec de l’eau provenant de la neige et de la glace – outre le fait qu’elle est un remède et qu’elle n’est pas troublée par des morceaux de terre, celle-ci étant le lieu des souillures et des impuretés – est un signe que l’époque allait devenir brillante pour lui et sa communauté, et propice au rayonnement de sa Loi éclatante et de sa Sunna. C’est aussi une allusion à la « fraîcheur de son cœur »[6] – c’est-à-dire à son épanouissement - découlant du triomphe et de la victoire sur ses ennemis, et un signe annonciateur de la douceur de son cœur – ou de son caractère pacifique - envers sa communauté, [qu’il manifestera] en leur pardonnant et en passant outre leurs fautes.

     Ibn Duayya a dit : « Son cœur fut lavé avec de la neige pour indiquer la transmission de la fraîcheur de la certitude dans son cœur. Le Prophète avait l’habitude de dire, entre la formule d’entrée en prière (takbīr) et la récitation [de la Fātia], l’invocation suivante : « Ô mon Dieu, lave-moi de mes fautes par la neige et la glace. » Le Très-Haut voulut donc que son cœur soit lavé avec une eau en provenance du Paradis, dans une bassine d’or contenant la foi et la sagesse, afin que son cœur connaisse le parfum du Paradis et découvre sa saveur, et qu’il soit ainsi plus détaché à l’égard de ce bas monde et plus soucieux d’appeler les créatures au Paradis. De plus, ses ennemis répandaient des propos infondés sur son compte, c’est pourquoi Dieu voulut chasser loin de lui les affectations liées à la nature humaine comme l’oppression du cœur et les mauvaises paroles proférées par ses ennemis ; alors son cœur fut lavé pour que sa poitrine s’en trouve élargie et que l’oppression le quitte, comme Il l’a dit dans Son Livre : « Nous savons que ton cœur est oppressé à l’audition de leurs propos. » [15:97]. Puis son cœur fut lavé une autre fois et il atteignit l’état qui lui fit dire, alors qu’il était frappé, blessé à la tête ou les dents cassées – comme le jour de Uud : « - Ô mon Dieu ! Pardonne à mon peuple car ils ne savent point. »

     8- Les savants ont divergé sur la signification de la « sagesse » (ikma) [dans ce adīth] : Certains ont dit quelle désigne la science qui inclut la connaissance divine, lacuité de la vue intérieure, l’éducation de l’âme et la réalisation de la Vérité pour lappliquer et délaisser son contraire ; le sage est celui qui acquiert cela. L’imam al-Nawawī a dit : « Cest la meilleure définition qui nous soit parvenue dentre de nombreuses paroles. »
     La sagesse peut aussi être un synonyme du Coran, qui englobe toutes ces choses mentionnées, comme elle peut aussi être un synonyme de la prophétie, ou elle peut désigner seulement la science, ou seulement la connaissance, ou autre chose.

     Le āfi Ibn ajar a dit : « Le plus juste qui a été dit à ce sujet est qu’elle désigne le fait de mettre chaque chose à sa place, ou bien la compréhension du Livre de Dieu. » Dans la première explication la sagesse peut exister sans la foi, tout comme elle peut ne pas exister (sans elle]. Dans la seconde, elles doivent être à priori étroitement liées parce que la sagesse est un signe de la foi.  
    

    


[1] Extrait des Dhakhâ'ir al-Muhammadiyya du Cheikh Muhammad ibn 'Alawî al-Mâlikî.
[2] Allusion à Ismā‘īl qui fut sur le point d’être sacrifié par son père Ibrāhīm sur ordre de Dieu.
[3] Soufi andalou enterré à Qarāfa, en face de la tombe du célèbre soufi Ibn ‘Aā Allāh.
[4] De même que les ablutions (wuū) sont rendues plus parfaites en lavant trois fois les membres du corps, la purification du cœur du Prophète fut parachevée par le lavage à trois reprises.
[5] La bassine dans laquelle le morceau noir fut lavé était faite d’or.

[6] ulūj adrihi.

dimanche 18 mai 2014

Les Révélations de La Mecque - Notes de lecture


                                                          Mont Hira



Par Maître Chems-Eddine  Hafiz le 01/01/10

Avec ce long week-end en perspective, pourrions nous aborder une lecture ardue qu'Abdallah Penot, qui a déjà traduit notamment « Le Livre des haltes » de l'émir Abdelkder, qui a fait l'objet d'une de mes notes de lecture, nous propose. Il s'agit d'un des livres de référence d'Ibn Arabi « Al-Futûhât al-Makkiyya », « Les Révélations de La Mecque ».

C'est un ouvrage métaphysique capital qu'Ibn Arabi entama en 1203 au moment de son pèlerinage à la Mecque.

Ibn Arabi, « Al-Sheikh Al-Akbar » (le plus grand maître), a fait l'objet de critiques violentes de la part de certains orthodoxes musulmans qui rejettent toute approche ésotérique de l'islam, alors qu'il est patent que le soufisme se résume dans le verset II, 156 du Coran : « En vérité nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons ». (Innâ li-Lhâhi wa innâ ilayhi râji'un).

Quant à Ibn Arabi, en réponse à ses détracteurs, il déclarait dans l'une de ses belles poésies :

« Quand tu te couches n'aie dans ton coeur rien de mauvais à l'égard de qui que ce soit, ni rancune, ni haine ».

Et encore : « Prie pour le bien de celui qui a été injuste envers toi, car celui-ci t'a préparé du bien pour ta vie future: si tu pouvais voir ce qu'il en est réellement, tu te rendrais compte que l'injuste t'a fait vraiment du bien pour la vie future. Alors, la récompense du bienfait ne doit être que le bienfait (cf. Coran 55, 60) (prie donc pour le bien de celui qui t'a réservé un bien); du reste, le bienfait dans la vie future est permanent. Ne perds pas de vue cet aspect des choses, et ne sois pas trompé par le fait des dommages qui te résultent ici-bas par l'injustice dont tu es l'objet: il faut considérer cet inconvénient comme le médicament désagréable que doit absorber le malade parce que celui-ci sait quelle utilité il en tirera finalement. L'injuste joue un rôle équivalent: prie donc pour qu'il ait tout bien ! »

Ibn Arabi avertit que cet ouvrage « Al-Futûhât al-Makkiyya » a été rédigé par ses soins alors qu'il était sous inspiration divine. Il décrit de manière exhaustive les aspects spirituels et métaphysiques du soufisme avec rigueur et de manière visionnaire.

Ce qui lui vaut le surnom de « fils de Platon ».

Sur la base de versets coraniques, Ibn Arabi s'applique à démontrer que l'homme est l'image parfaite de la création accomplie : « Qui t'a créé, puis modelé et constitué harmonieusement ? Il t'a façonné dans la forme qu'Il a voulue ». (Coran, Sourate 82, verset 7-8).

Un poème du soufi Hallâj commence avec : « J'ai vu mon Seigneur par l'oeil du Coeur. Je dis: « Qui es-tu ? » Il répondit: « Toi ».

Ainsi, il y a lieu de méditer l'échange entre Averroès et Ibn Arabi qu'il nous révèle et que je retranscris intégralement ci-dessous :

« Un jour, mon père m'envoya à Cordoue auprès de son ami, le Cadi Abul Walid Ibn Rouchdi dans le dessein de provoquer entre nous deux un débat sur la science (religieuse).

« Lorsqu'on se rencontra, il m'adressa avec empressement un Oui interrogatif (faisant ainsi allusion à la viabilité de la philosophie comme voie d'accès à La Vérité (Allah).
Alors tout jeune, imberbe et sans moustache que j'étais je répondis par un oui confirmatif (car je lui concédais par là que la philosophie était susceptible d'aider le croyant en sollicitant son registre rationnel, son simple entendement, etc).

A ma réponse, son visage sembla trahir une grande satisfaction; devinant alors sa présomption, j'ajoutai cette fois-ci un « Non » de restriction car sa présomption consistait à assimiler La certitude simplement conceptuelle à laquelle aboutissait la philosophie, à la certitude testimoniale absolue résultant de l'expérience mystique.

Il m'apparut après que son enthousiasme eût fait place à un bouleversement, car il devint embarrassé; et commença à réfléchir sur l'efficacité de la méthode spéculative ».

Il m'interrogea de nouveau.

- « Comment avez-vous trouvé la Réalité selon L'illumination et le dévoilement? est-il conforme au résultat de la spéculation ? »
Je lui répondis de cette manière :

- « Oui et Non, c'est entre ces deux que beaucoup d'âmes ont été anéanties ».
Oui, parce que la philosophie prépare en effet d'une certaine manière, la vocation religieuse.

Non pourtant, parce que tout aussi utile qu'elle soit, elle n'est pas décisive, car elle ne rend pas compte de la Réalité de façon parfaite.

Par conséquent, seule la voie mystique, impliquée dans la Tradition prophétique, consacre, de manière probante, l'aboutissement de la carrière religieuse parce qu'expérientielle et non uniquement spéculative.

Mais, elle exige comme condition préalable un cadre sain et serein loin des tentations et du tumulte du grand monde « ... L'anéantissement des âmes ... » symbolisait la mise à exécution des mystiques sous le verdict discrétionnaire des tenants de l'orthodoxie littéraliste et cela seulement pour avoir courageusement professé à la face de ces derniers, la religion de la vérité.
En effet c'est entre le « Oui » pour la philosophie et le « Non » opposé par les mystiques que le litige avait pris naissance ».

Ce livre contient une somme considérable de connaissances spirituelles qui aura sa place sur notre table de chevet et à chaque fois que cela est nécessaire, il sera judicieux de se plonger dans sa lecture, sans restriction aucune.
Pour une qualification du soufisme dont le discours est amour et sacrifie au service de Dieu, je terminerais cette note par des vers d'un poète lyrique dont j'ai l'honneur de porter son patronyme :

« Je n'ai entendu plus douce parole que l'Amour.

Seul souvenir qui reste de la course de la coupole céleste. »


Chems-eddine HAFIZ, poète lyrique persan (1320-1389).




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