vendredi 16 août 2013

Le Hadîth de Jibrîl (Gabriel) - Commentaire par L’Imâm Nawawî

 

                                                               
 
 
Le contenu entre [ ]   correspond aux sites suivants :
 Source :  Porteur de Savoir
Source : DOCTRINE MALIKITE
 
 
 
 
 
`An `Umar Radi Allahu `anhu aydan Qal :
 Baynama nahnu julousun `inda Rasulu Allahi - Sal Allahu `alayhi wa sallama - dhaata yawm. Idh tala`a `alayna rajulun shadidu bayadi Ath-Thiyaab, shadidu sawadi as-sha`r
 La yura `alayhi atharu as-safar, wa la ya`rifuhu minna ahada
Hatta jalasa ila an-nabiyy - Sal Allahu `alayhi wa sallam -
 Fa asnada rukbataihi ila rukbataih, wa wada`a kaffaihi `ala fakhidhayhi wa Qal :
 - Ya Muhammad, akhbirni `ani l-Islam
 - Fa qala Rasulu Allahi - Sal Allahu `alayhi wa sallam - : al-Islam an tash-hada an la ilaaha illa Allahu wa anna Muhammadan Rasulu Allah, wa tuqimu as-Salata, wa tu'tiya az-Zakata, wa tasuma Ramadan wa tahujja al-bayta in istatahta ilayhi sabila
 - Qala : Sadaqta.
 Fa 'ajibnaa lahu yas'aluhu wa yusaddiquhu
 - Qal : fa akhbirni `ani al-Imaan
 - Qal : An tu'mina bi Allahi wa mala'ikatihi wa kutubihi wa rusulihi wa al-yawmi al-akhiri wa tu'min bi al-qadri khairihi wa sharih
 - Qal : Sadaqta
 - Qal : Fa akhbirni `ani al-Ihsan
 - Qal : An tahbuda Allaha ka annaka tarah, fa in lam takun tarah fa innahu yaraak
 - Qal : Fa akhbirni `ani as-sa`ah
 - Qal : Ma al-mas'oulu anhaa bi 'alam min as-sa-il
 - Qal : Fa akhbirni `an amaratiha
 - Qal : An talida al-amatu rabataha, wa an tara al-hufata al-`urata al-`alata ri`a a-shaah, yatatawaluna fi al-bunyaan
 Thuma ntalaqa falabithtu malliya
 Thuma qal : Ya `Umar, A-tadri man as-saa'il ?
 Qultu : Allahu wa rasuluhu A`lam
 Qal : Fa innahu jibril, ataakum yuhallimukum dinakum
 
 
 
 [ Umar rapporte ce qui suit :
« Un jour que nous étions assis auprès de l’Envoyé d’Allah, un homme se présenta. Il portait des vêtements d’un blanc éclatant ; il avait des cheveux très noirs. On ne pouvait remarquer sur lui aucune trace de voyage et personne d’entre nous ne le connaissait. S’étant assis auprès du Prophète et l’ayant salué, il appuya ses genoux sur les siens, posa ses mains sur ses cuisses, et dit : »
Muhammad, parle-moi de l’Islâm .
« - Il consiste, lui répondit-il, à témoigner qu’il n’y a de divinité qu’Allah et que Muhammad est l’Envoyé d’Allah, à s’acquitter de la prière et de l’aumône rituelles, du jeûne de Ramadan et du pèlerinage à la Maison d’Allah, si l’on en a les moyens. »
« – Tu as répondu juste », lui dit-il. Notre étonnement fut grand de le voir ainsi poser un question à l’Envoyé et lui donner raison.
Parle-moi, reprit-il, de la foi (imân) [1] . »
« - Elle consiste à croire en Dieu, en Ses Anges [2] et Ses Envoyés ainsi qu’au Dernier Jour et au décret [3] de Sa toute-Puissance, tant pour le bien que pour le mal. »
« – Parfait, répondit-il, parle-moi du « bien-agir » (ihsân). »
« - Il consiste à adorer Dieu, comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois  pas, Lui te voit. »
« – Parle-moi de la Dernière Heure (Sâ’ah). »
« – Celui qu’on interroge n’en sait pas plus à son sujet que celui qui pose la question. »
« – Parle-moi alors de ses signes avant-coureurs. »
« – Les voici, répondit-il : c’est la servante qui mettra au monde sa maîtresse; on verra des bergers, va-nu-pieds et sans ressources, rivaliser en hauteur dans les édifices qu’ils bâtiront. »
Sur ce, il s’en alla. [Le Prophète] resta là un bon moment. Puis il dit :  » ‘Umar, sais-tu qui a posé la question ? « - « Dieu et Son Envoyé, répondis-je, le savent mieux que moi. »- « Eh bien, dit-il, c’est Jibrîl qui est venu vous trouver pour vous apprendre votre religion. »
Ce hadîth est rapporté par Muslim. (Extrait des Commentaires des 40 ahâdîth de L’Imâm Nawawî par lui-même.) ]
 
Commentaire du Hadîth Jibrîl par L’Imâm Nawawî
[1. Cet état exprime que ce que l’on reconnaît par la langue l’est aussi par le cœur. Le fidèle qui vit l’état de la foi ne se contente pas d’accomplir les cinq piliers, sa vie intérieure en est le reflet. Nul ne pourra rentrer au Paradis sans avoir la foi et nul ne pourra prétendre à la foi sans aimer son prochain.]

[2. Les anges sont des êtres purs créés par Dieu à partir de la lumière : leur mission est d’adorer Dieu, Lui obéir et de prier (demander le pardon pour les croyants entre autre) : parmi les plus connus des anges on cite : Jibrîl (Gabriel), Mikâîl,’Azrâîl (l’ange de la mort), Mâlik (l’ange qui garde l’Enfer), Ridwân (gardien du Paradis)…. Dieu dit : « Ceux qui portent le Trône et ceux qui l’entourent chantent la gloire et la louange de leur Seigneur et croient à Lui. Ils implorent rémission pour ceux qui ont cru : « Seigneur ! Ta miséricorde, et Ta science ont la contenance de toute chose. Absous ceux qui sont revenus repentant et ont suivi Ta voie et préserve-les du supplice de Fournaise ardente » Sourate 40, verset 7.

 Dieu dit aussi à ce propos:

 "C'est à Lui qu'appartiennent ceux qui sont dans les cieux et en terre , et ceux qui sont auprès de Lui (les anges) ne se sentent nullement trop grands pour L'adorer et n'en éprouvent ni ennui ni lassitude.

 Ils proclament Sa gloire et Sa pureté la nuit et le jour sans arrêt."

 Sourate 21, versets: 19 et 20.

 Il dit aussi:

 "La louange est à Dieu, créateur des cieux et de la terre et qui a fait des Anges des messagers pourvus d'ailes doubles, triples ou quadruples. Il ajoute à la création ce qu'Il veut..." Sourate 35, verset 1.

 Il s’agit chez certains savants de croire aussi à l’existence des Djinns : qui sont des êtres créés de feu, leur père est Iblîs (Satan) qui a désobéit à Dieu. Les Djinns ont leurs sociétés et leurs modes de vie : ils peuvent être musulmans ou non : voir : Sourate : al-djinn. ]

[3. Le musulman croit aux arrêts de Dieu, à Sa sagesse et à Sa volonté.

 Tout ce qui arrive à l'homme et toute action effectuée par ce dernier sont connus par le Seigneur et ne peuvent échapper à Sa volonté.

 L'homme croyant est sûr de la justice divine et dans ce que Dieu décide.

 La sagesse d’Allah est inhérente à Sa Volonté. Tout ce qu'il veut se réalise, jamais le contraire. Il n'y a de puissance ni de force que par Lui et de Lui.

 Le Prophète (paix et salut sur lui) dit :

« La formation de quiconque d'entre vous, dans la matrice de sa mère, passe par une série de stade : il est pendant quarante jours sous forme liquide. En quarante autres jours, il se transforme en élément qui s'accroche. Il devient un morceau de chair pendant les quarante jours qui suivent. A ce stade, Dieu lui envoie un ange qui lui insuffle la vie, sous son ordre, et lui assigne quatre formules :ce qu'il doit acquérir, la durée de sa vie, ses actes, sa future résidence : au Paradis ou Enfer. J'en jure par Allah, que l'un de vous suit une conduite qui le mène directement au Paradis, à peine lui reste-t-'il une coudée pour l'atteindre que la prédestination le fait changer de conduite, et il se verra mené droit à l'Enfer.

 Par contre, il y en a qui mène une conduite de damné. A peine lui reste-t-'il une coudée pour être à l'Enfer que sa prédestination le fait changer, et le voilà reçu au Paradis. » (Rapporté par An-nawawî dans ses quarante hadîth.)

 Le Prophète (paix et salut sur lui) dit à ‘Abdallah Ibn ‘Abbâs:

« Observe la loi de Dieu, Allah te préservera. Sois lui fidèle, tu le trouveras à tes cotés. Ne demande rien à personne, ni de secours ni d'aide qu'à Lui.

 Sache que si tout le monde s'unit pour te faire du bien, il ne peut t'accorder que ce que Dieu t'a réservé. S'il s'accorde à te faire du mal, il ne peut t'arriver que ce que Dieu t'a destiné. Cet arrêt est irrévocable. » (Rapporté par An-nawawî dans ses quarante hadîth.)

 La raison ne juge pas impossible ce qui a trait à la prédestination, à la volonté de Dieu, à Sa sagesse et à Sa gestion du monde. Au contraire, la raison le juge inévitable et l'exige vu par les aspects apparents de cette prédestination dans ce monde.

 Du moment qu'on croit au pouvoir de Dieu, cela implique la croyance en Sa décision, en Sa sagesse et en Sa volonté.

 L'architecte dessine sur une petite feuille de papier le projet d'un palais, fixe la durée de son exécution puis commence à donner une forme réelle à son projet. Le palais apparaît dans les délais fixés tel qu'il a été prévu.

 Alors comment méconnaître à Dieu la possibilité de prévoir le destin des créatures de ce monde jusqu'à l'Heure fatale ? Vu Sa toute Puissance à réaliser ce destin comme il a été conçu, selon la quantité prévue, sa manière d'être en son temps et lieu, Dieu étant capable de tout faire. ]
 
[Sur la parole de l’Envoyé : « Parle-moi de la foi … » le terme « foi » (Imân), du point de vue linguistique, signifie l’assentiment (tasdîq) d’une façon générale et, du point de vue légal, un certain type d’assentiment, celui que l’on donne à Dieu, à Ses anges, à Ses livres, à Ses envoyés, au Dernier Jour, au Décret [divin} tant pour le bien que pour le mal. Le terme islâm, lui, signifie l’accomplissement des devoirs fondamentaux ; il consiste à se livrer à l’accomplissement d’un devoir extérieur. Dieu lui-même, du reste, distingue imân et islâm, comme le fait le hadîth, quand Il dit : « Les bédouins disent : « Nous avons la foi. » Dites-leur : Vous ne croyez pas ! mais dites [plutôt] ; Nous nous sommes convertis à l’Islâm » (Coran, al-Hujurât, v. 14. ) . C’est qu’en effet les hypocrites (munâfiqîn) s’acquittaient de la prière et du jeûne et faisaient l’aumône, sans y croire dans leurs cœurs. Quand ils prétendirent qu’ils avaient la foi, Dieu les convainquit de mensonge dans leur prétention à la foi, à cause de l’incrédulité de leurs cœurs. En revanche, Il reconnut leur sincérité quand ils prétendaient à l’Islâm, vu qu’ils s’adonnaient à ses pratiques ; Dieu dit, en effet : « Quand les hypocrites viennent à toi … jusqu’à : Allâh atteste en effet que les hypocrites sont des menteurs » (Coran, al-Munafiqûn, V. 1.) . Ils le sont, en effet, quand ils prétendent témoigner de la mission prophétique de Muhammad, alors qu’ils pensent le contraire ; ce qu’ils disent, en effet, n’est pas en accord avec ce qu’ils pensent ; or, cet accord des paroles et de la pensée est une condition nécessaire pour témoigner de la mission prophétique de Muhammad. Et, comme ils mentaient quand ils prétendaient une telle chose, Dieu a mis en évidence leur mensonge.
Et comme, par ailleurs, la foi est une condition nécessaire de l’authenticité (sihha) de l’Islâm, Dieu excepte les « musulmans » des « croyants » quand Il dit : « Nous avons fait sortie les croyants qui se trouvaient dans cette ville, nous n’y avons trouvé qu’une demeure de « soumis à Dieu » (muslimîn). »*. On a affaire ici à une stricte exception, car strict est le lien qui lie condition et conditionné. C’est aussi pour cela que Dieu appelle la prière imân, quand Il dit : « Dieu ne pouvait se faire perdre votre foi » (Coran, al-Dâriyât, v. 35/36.)  et ailleurs : « Tu ne connaissais pas ce qu’était l’Ecriture et la foi » (Coran, al-Baqara, v. 138/143.)  , c’est-à-dire la prière.
Sur la parole de l’Envoyé : « croire au Décret divin, tant pour le bien que pour le mal … » [Le mot qadar] peut avoir un fatha ou un sukûn sur le dâl ; on peut avoir les deux. La doctrine des gens de la vérité (ahl al-haqq) est de croire fermement à l’existence du Décret divin a. On entend par là que Dieu, dans Sa Toute-Puissance, fixe le destin des choses de toute éternité et qu’Il sait qu’elles arriveront dans des temps et lieux connus de Lui seul ; de fait, elles arrivent conformément au destin qu’Il leur a fixé. » (Extrait des Commentaires des 40 ahâdîth de L’Imâm Nawawî par lui-même.)
[a . Sur ce terme de qadar (qui peut s’écrire aussi qadr), il est bon de rappeler que ce mot peut avoir aussi deux sens opposés dans l’histoire de la pensée musulmane :
 1° Celui de la toute-puissance de Dieu (c’est le sens ici) que tiennent fortement les sunnites.
 2° Celui de la liberté humaine, du libre arbitre (qadar étant compris alors comme la « puissance » de l’homme à agir sur le monde et dans lui) ; les Qadarîyâ seront donc les partisans du livre arbritre, si violemment attaqués dans la suite de ce commentaire.
 On comprend comment une telle différence de sens sur un même mot peut rendre l’exposé de ce problème difficile à saisir. Al-Nawawî n’échappe pas, dans notre commentaire, à cette difficulté.]
Sache qu’il y a quatre sortes de décrets:
1. Le décret dans la Prescience Divine. Il est dit à son sujet: L’affection (`inaya) devant l’amitié (milaya), le plaisir avant la naissance, et la moisson se poursuit dès les premiers fruits. Allah l’Exalté dit: «Est détourné de lui quiconque a été fait pour être détourné» (51:9). En d’autres mots, l’un est détourné d’entendre le Coran et de croire dans ce monde celui qui a été détourné d’eux dans la pré-éternité.»[25]
2. Le décret sur la Tablette Protégée. Un tel décret peut être changé. Allah: «Allah efface ce qu’Il veut, et Il confirme ce qu’Il veut, et l’Ecriture Mère est auprès de Lui» (13:39). Nous savons qu’Ibn `Oumar  avait l’habitude de dire dans ses invocations: «O Allah, si Tu as prédestiné des difficultés pour moi, efface-les et écrit de la félicité pour moi.»
3. Le décret dans la matrice concernant ce que l’ange est ordonné d’écrire au sujet de la subsistance et le terme de la vie de l’un, et s’il sera malheureux ou prospère.
4. Le décret qui consiste à rejoindre des choses spécifiques pré-établies au moment où elles doivent se dérouler, car Allah l’Exalté a créé à la fois le bien et le mal et a ordonné qu’ils atteignent Ses serviteurs au temps désigné par Lui.
 
 
[Les signes de l’Heure et les évènements qui lui sont liés]
 
 
 
 
 
 
[« – Parle-moi de la Dernière Heure (Sâ’ah). »
« – Celui qu’on interroge n’en sait pas plus à son sujet que celui qui pose la question. »
« – Parle-moi alors de ses signes avant-coureurs. »
« – Les voici, répondit-il : c’est la servante qui mettra au monde sa maîtresse; on verra des bergers, va-nu-pieds et sans ressources, rivaliser en hauteur dans les édifices qu’ils bâtiront.
Ce Hadith est l’un de ceux qui parle du Jour du Jugement : lorsque l’Archange Gabriel a interrogé le Prophète sws au sujet de l’Heure, l’intention n’était pas de l’interroger sur l’Heure elle-même. La réponse que lui fit le Prophète sws « l’interrogé n’en sait pas plus que celui qui interroge » nous enseigne qu’il ne faut pas poser la question une autre fois et surtout qu’il ne faut pas poser la question sur le « moment de l’Heure» ni demander QUAND viendra la résurrection.
Ensuite sayyidinah Jibril (l’Archange Gabriel alayhi salam) a demandé au prophète sws « quels sont les signes précurseurs? » et là le prophète  sws lui a répondu. Cela signifie que, parmi les bases de la religion,  nous devons nous renseigner sur les signes de l’Heure sans demander « quand » elle aura lieu.
 
« c’est la servante qui mettra au monde sa maîtresse; »
Les savants varient sur l’explication de ce signe et je ne vais pas rentrer dans les détails, cependant, j’ai choisi une explication qui convient à notre époque.
Et parmi ces explications, celle qui correspond à «c’est la servante qui mettra au monde sa maîtresse;» apparaitra à la fin des temps, lorsque les fils et les filles donneront des ordres à leurs parents. Alors le fils dira à sa mère « oui ou non » et la fille dira à son père ou sa mère « oui ou non », dans un sens ou dans l’autre. Alors le fils ou la fille ne feront plus appel à leurs parents. Ou bien ils élèveront la voix et ainsi, le fils deviendra le maitre de son père ou sa mère. On remarque ça de nos jours !
« on verra des bergers, va-nu-pieds et sans ressources, rivaliser en hauteur dans les édifices qu’ils bâtiront. »
Ce phénomène n’existe pas uniquement dans notre société (Péninsule Arabique) mais dans le monde musulman en général. Attention, ce signe met l’accent sur le fait de  « rivaliser » pour l’édification de bâtiments élevés et non pas sur celui d’ “édifier des constructions” en lui-même. L’Islam n’interdit pas la construction de bâtiments élevés lorsqu’il y a nécessité mais interdit de « rivaliser » pour la construction de bâtiments, de chercher la compétition plutôt que la nécessité de la construction.
On dit que si une personne achète une chose ou construit une chose dont il n’a pas besoin, son entreprise ne sera pas facilitée et il va rencontrer des difficultés. Par exemple, s’il veut acheter ou construire une maison dont il a besoin, cela lui sera facilité. Mais si tu rencontres une personne qui fait construire et qu’elle rencontre des difficultés, elle ne peut fournir l’argent, a des problèmes avec l’entrepreneur, ou des problèmes et finalement n’arrive pas à les résoudre, cela signifie qu’elle a cherché une chose dont elle n’avait pas vraiment besoin. Une chose dont on n’a pas vraiment besoin est considérée comme un « surplus » ou comme « la fleur de la vie ici-bas, son ornement et son plaisir »
C’est pourquoi l’être humain sera interrogé sur ce qu’il a demandé en excès, et non pas sur ce qu’il a demandé par nécessité. Il sera questionné sur les choses qui sont au-delà du nécessaire.
Et si Allah, Exalté soit-Il, donne à un de Ses serviteurs sans qu’il ne le Lui ait demandé, Il ne en lui demandera pas de comptes, car dans ce cas, Il aura fait une faveur à Son serviteur. Et Allah Tout-Puissant et Majestueux n’interroge pas le serviteur pour une faveur qu’Il lui a accordé… « …et lui accordera Ses dons par des moyens sur lesquels il ne comptait pas. (65/3)
Pour conclure,  le Prophète sws a cité deux signes parce que la communauté (Péninsule Arabique) dans laquelle vivaient les compagnons et ceux qui viendront après eux, devaient voir ces signes. Ils sont considérés parmi les miracles du Prophète sws.
 
 
 
 

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