samedi 8 septembre 2012

La dimension spirituelle et gnostique de la calligraphie : du sentiment esthétique à la voie vers l’Origine de toute beauté







Amélie Neuve-Eglise



Sur le tableau de mon cœur, il n’y a que l’alif de la taille de l’Ami
Que ferais-je ? Mon maître ne m’a pas appris d’autre lettre.
Hâfez [1]
 


 
 
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Calligraphie d’une partie d’un verset coranique, "Nour ’ala nour" (Lumière sur lumière), dans l’ouvrage Samâ’ de Javâd Tehrâniân.
Très présente dans l’art islamique, la calligraphie s’enracine dans la vision coranique du monde et vise à manifester non seulement la forme, mais aussi l’esprit et le sens profond du Livre sacré des musulmans. Le motif même de l’écriture occupe une place importante dans le texte coranique, et marque le début de la révélation : « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé/ qui a créé l’homme d’une adhérence./ Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble /qui a enseigné par la plume [le calame] /a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas. » (96 : 1-5). L’importance de cet art en islam s’enracine également dans la structure et les enseignements profonds de cette religion. Contrairement au christianisme où la représentation picturale et notamment l’icône ont eu un rôle artistique de premier plan du fait de l’importance centrale du Christ, ce type d’art figuratif est beaucoup moins présent en islam pour deux raisons : tout d’abord l’interdiction plus ou moins variable de représenter le divin et les personnages sacrés [2] , mais aussi en raison même de la centralité non pas d’une personne, mais d’un Livre et de la Parole divine révélée. [3] De part ce fait, les arts liés au Coran comme sa psalmodie ou la représentation calligraphiée de ses versets font parties des arts les plus importants et ont une dimension sacrée en tant que manifestation du divin sur le plan terrestre, mais aussi en tant qu’invitant tout croyant à s’élever à un autre niveau de réalité, celui de l’origine céleste et du sens profond de la Parole révélée.

Ontologie coranique et calligraphie

 
Pour comprendre le fondement ontologique de la calligraphie qui, en islam, vise avant tout à figurer la parole divine, il faut donc d’abord évoquer le statut métaphysique du Coran et de son contenu en islam. Selon plusieurs versets, le Coran tel que nous le connaissons sous sa forme écrite n’est que la manifestation au niveau de notre monde de réalités célestes immuables gravées sur une « Table bien gardée » (lahw-e mahfouz) : « Mais c’est plutôt un Coran glorifié /préservé sur une Table [auprès de Dieu]. » (85:21-22). Avant même sa révélation sur terre, l’archétype céleste du Coran existait donc de toute éternité. En outre, le Coran est à maintes reprises décrit comme une réalité « descendue » et révélée, qui avait donc une existence préalable dans d’autres mondes : « Par le Livre (le Coran) explicite. Nous l’avons fait descendre en une nuit bénie, Nous sommes en vérité Celui qui avertit. » (44:2-3) ; « C’est ainsi que Nous le fîmes descendre (le Coran) en versets clairs. » (22 : 16). Ecrire des versets du Coran sous une forme calligraphiée équivaut donc à figurer de hautes réalités métaphysiques, qui sont aussi évoquées dans le Coran notamment au travers de l’expression d’« Ecriture-Mère » (Omm al-kitâb) : « Par le Livre explicite !/Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez./Il est auprès de Nous, dans l’écriture-Mère [l’original du ciel], sublime et rempli de sagesse » (43:2-4). Si la calligraphie en islam n’est pas exclusivement utilisée pour représenter des versets coraniques, sa naissance et son évolution n’en demeure donc pas moins étroitement liée au Livre sacré de l’islam. Tout comme la psalmodie du Coran doit être considérée comme un art sonore sacré en islam, la calligraphie manifeste la parole divine au niveau de l’écriture. Comme nous l’avons évoqué, cet art peut également être qualifié de « sacré » dans le sens où il aide l’homme à dépasser le monde des apparences et, au travers d’une contemplation mêlée de sentiment esthétique, fait de l’œuvre une fenêtre vers l’absolu.
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Calligraphie de la sourate 15 (Al-Hijr), page d’un manuscrit provenant d’Andalousie, XIIe siècle. Les versets dorés au centre sont écrits dans le style coufique.

L’importance du symbolisme du calame et de l’encre

 
Outre l’évocation d’un "calame" par lequel Dieu a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait, évoqué au début de cet article, nous retrouvons cette notion dans le premier verset de la sourate « Le calame » : « Noun. Par la plume [al-qalam] et ce qu’ils écrivent ! » (68:1). De nombreux commentaires ont été réalisés sur ce verset, dont certaines évoquent que la forme de la lettre « noun » (·) en arabe ressemble à un encrier contenant l’encre à partir de laquelle les archétypes de l’ensemble des êtres furent écrits sur la « Table bien gardée » (lawh-e mahfouz) au ciel avant leur création terrestre. La lettre noun est également parfois considérée comme ressemblant à un bateau portant les possibilités d’un cycle particulier de manifestations sur l’océan de la « non-existence ». [4] Selon d’autres commentateurs comme Kamâl al-Din Hossein Kashifi, la base métaphysique de la calligraphie réside dans ce symbole coranique du calame et de l’encrier, c’est-à-dire du « qalam » et du « noun ». Selon la tradition prophétique, le calame serait la première chose que Dieu a créée et symboliserait le Premier intellect. [5] La calligraphie s’enracine donc dans toute une cosmologie qui fait de lui un art sacré, le calligraphe devant s’efforcer de reproduire de la façon la plus juste et la plus belle possible le tracé du Calame primordial, et même, comme nous le verrons, de devenir lui-même ce calame en vue de manifester le divin au niveau du monde matériel le plus parfaitement possible.
Le symbolisme de l’écriture et de l’encre est également largement utilisé par la tradition islamique pour décrire le processus de création ainsi que sa dimension illimitée : « Dis : “Si la mer était une encre [pour écrire] les paroles de mon Seigneur, certes la mer s’épuiserait avant que ne soient épuisées les paroles de mon Seigneur, quand même Nous lui apporterions son équivalent comme renfort”. » (18 : 109) La parole signifie ici la création des différents êtres, étant donné que selon l’ontologie coranique, le premier acte de la création est décrit sous la forme d’une injonction divine : « sois ! » (kon !). L’image d’un « calame divin » ayant créé les choses d’une même encre a aussi souvent été évoquée par les gnostiques pour exprimer la théorie de l’unicité de l’être (vahdat al-vujûd) : l’apparence et la forme des êtres sont différentes comme celle des lettres, mais ils n’en sont pas moins faits de la même encre : la pluralité des êtres n’est donc en réalité que les différentes manifestations d’une existence unique à différents degrés de l’échelle de l’être. Cette vision permet également d’exprimer la dépendance absolue de la créature à son Créateur. Comme l’a souligné Heydar Amoli, philosophe chiite du XIVe siècle, « les lettres écrites avec de l’encre n’existent pas vraiment en soi en tant que lettres, car les lettres sont des formes diverses auxquelles ont a attribué des significations de façon conventionnelle. Seule l’encre existe réellement et concrètement. L’existence des lettres n’est pas autre que celle de l’encre qui est la seule et unique réalité qui s’auto-déploie sous différentes formes. Il faut avant tout exercer son regard à ne voir que la même réalité de l’encre dans toutes les lettres, et ensuite à ne voir les lettres que comme autant de manifestations intrinsèques de l’encre [unique]. » [6]

Le calame représente le pôle actif de la création divine qui manifeste les réalités cachées dans la lawh-e mahfouz - les lettres représentant ainsi les archétypes de l’ensemble des formes terrestres. Le calligraphe imite ainsi en quelque sorte le premier acte divin et se fait l’écho de la calligraphie divine primordiale. Il existe ainsi une relation étroite entre la vision du monde islamique et l’art de la calligraphie : le tracé de points et de lignes selon un rythme varié et parfois répété permet de figurer et de se souvenir du premier acte de création du calame divin. Comme l’a souligné Seyyed Hossein Nasr, « le calame avec lequel écrit la main humaine est un symbole direct du calame divin et la calligraphie qu’il trace sur le papier et le parchemin est une image de la Calligraphie divine qui a écrit la réalité des choses sur les pages du livre cosmique, laissant une empreinte sur toutes les créatures par vertu de laquelle elles reflètent l’origine céleste de leur existence ». [7] Cette correspondance ontologique étroite entre lettres et hautes réalités spirituelles est également soulignée par ces paroles de l’Imâm ‘Ali : « L’ensemble du Coran est contenu dans la première sourate, la première sourate dans la basmallah [8], la basmallah dans la lettre « bâ’ », le « bâ’ » dans le point diacritique, je suis le point diacritique. »

Ainsi, pour bien comprendre la racine et la dimension spirituelle de l’art calligraphique en islam, il faut donc garder à l’esprit le fait que les lettres et mots calligraphiés ne sont pas de simples mots nés de conventions humaines, mais le reflet même de réalités célestes manifestées à travers eux et qui renferment donc un aspect de la présence divine. Cet art constitue donc un lien et une voie d’accès vers l’Un.
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Calligraphie de la shahâda (profession de foi musulmane) sous la forme d’un homme : "J’atteste qu’il n’y a de dieu que Dieu, et j’atteste que Mohammad est Son prophète".

Lettres et figuration de réalités spirituelles

 
Ainsi, les lettres calligraphiées reflètent différents aspects de la création : les lettres verticales comme le « alif » représentent les archétypes immuables, tandis que les lettres horizontales comme le « sin » représentent le mouvement continu des créatures terrestres. Cet art est donc basé sur une harmonie précise entre forme et rythme de courbes et points diacritiques composant l’ensemble des lettres de l’alphabet arabe. Ces lettres sont elles-mêmes considérées comme ayant une dimension sacrée même séparées les unes des autres en tant que « vaisseaux de la révélation » et manifestant au monde les hautes vérités spirituelles. La présence de lettres séparées au début de plusieurs sourates vient confirmer ce point de vue. On peut dès lors mieux comprendre les quelques vers de Hâfez évoqués au début de cet article : connaître le « alif » (H) qui est la première lettre de l’alphabet arabe mais aussi celle du nom suprême de Dieu « Allah » signifie une connaissance de l’ensemble des réalités célestes dont ce nom est la clé. De forme horizontale, cette lettre symbolise un principe actif de création. La seconde lettre de l’alphabet, le « bâ’ » (J) est au contraire de forme horizontale et symbolise un principe passif de réceptivité et de beauté venant compléter la dimension active et la majesté du premier. L’union des deux lettres (bâ’, IM) symbolise ainsi le centre suprême duquel tout est issu et vers lequel tout retourne. [9] Selon d’autres traditions, le « alif » symboliserait à la fois Dieu et l’homme en position debout, ce dernier ayant été créé à l’image de son Créateur. [10]

De même, de subtiles correspondances entre l’homme et les lettres arabes ont souvent été soulignées par les gnostiques : les mots vajh (visage) et yad (main) ont une valeur numérique de 14, tandis que le visage humain comporte 14 lignes et que la main a 14 phalanges. En outre, 14 est le nombre de lettres détachées présentes dans le Coran et la moitié de l’alphabet arabe. [11] De nombreuses correspondances sont également réalisées entre la signification et la forme de certains mots ou noms : par exemple, la graphie arabe de « Mohammad » (kطµd¶) est souvent considérée comme ressemblant à une personne en train de se prosterner. De fait, la calligraphie islamique joue souvent entre ces doubles significations : signification première du mot, et autres sens évoqués par la forme même des lettres composant le mot.

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Calligraphie de la sourate 112 (Al-Ikhlâs)

La personnalité du calligraphe

 
Dès les premiers siècles de l’islam, un calligraphe était perçu non seulement comme un homme de culture, mais également comme une personne ayant une grande discipline d’âme et une certaine profondeur spirituelle : être calligraphe n’implique donc pas seulement une certaine dextérité et l’apprentissage d’une technique, mais exige également des dispositions internes particulières. Ainsi, très souvent, les grands calligraphes furent aussi de grandes personnalités spirituelles, telle que l’Imâm ‘Ali, lui-même créateur du style coufique.

Comme nous l’avons évoqué, le calligraphe a pour vocation de reproduire et « imiter » le plus parfaitement possible les tracés du calame divin. Pour pouvoir en faire la représentation la plus juste, le calligraphe doit donc abandonner tout son être à la volonté divine pour devenir à son tour un calame entre les mains de son Créateur. Cette vision s’enracine dans toute une conception de l’unité divine selon laquelle tout acte accompli avec foi et sincérité devient divin - son exécutant étant devenu l’instrument de la volonté divine. Le Coran fait allusion à cette réalité dans plusieurs versets dont « la main de Dieu est au-dessus de leurs mains » (48 : 10). A l’instar des faiseurs d’icônes notamment dans la tradition chrétienne orthodoxe, le calligraphe du Coran doit auparavant se purifier intérieurement et extérieurement (ablutions) et s’efforcer d’abandonner sa volonté dans les mains de son Créateur pour devenir ainsi la « main de Dieu ». Cela implique également de suivre tout un cheminement spirituel permettant de purifier l’imagination des images futiles et mensongères, pour percevoir peu à peu les formes immatérielles du monde imaginal (‘âlam al-mithâl). Il est donc préférable que le calligraphe ait un tempérament solitaire ou du moins détaché des biens de ce monde, afin de lui permettre de vider sa conscience des images et préoccupations terrestres, et faire de son âme une page blanche sur laquelle pourront venir se dessiner le plus parfaitement possible les courbes de la parole divine. Ce cheminement prend pour modèle le prophète Mohammad, qui ne savait ni lire ni écrire et dont le cœur était donc tel une « page blanche » prêt à recevoir et à transmettre avec perfection le message divin, sans le déformer de théories et d’un quelconque savoir précédemment acquis.

C’est de par cet abandon et ce processus de purification intérieure du calligraphe que la calligraphie est qualifiée d’art « sacré » : loin d’être considérée comme l’œuvre d’un égo particulier et d’une conscience individuelle, elle est censée être le reflet d’une « descente » du divin dans l’âme du calligraphe qui reproduit extérieurement les formes célestes manifestées en lui à travers son calame. En tant que « main de Dieu », le calligraphe participe à la figuration d’une beauté spirituelle supra-individuelle et, de par son cheminement interne, devient lui-même une œuvre d’art sacré. N’est donc pas calligraphe qui veut, et une simple imitation extérieure d’une œuvre d’un maître ne pourra pas forcément être qualifiée d’« œuvre calligraphique » et encore moins d’« art sacré » : seul celui qui possède une union intime avec son Créateur peut devenir la main par lequel Il écrit et produire ainsi une œuvre ayant une dimension supra-individuelle. [12]
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Calligraphie de la basmala : "Par la grâce du nom de Dieu, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux".

But spirituel de la calligraphie

 
Loin d’avoir une simple visée esthétique ou décorative, la calligraphie a également un rôle important dans la vie spirituelle même du croyant. Ainsi, la contemplation de versets coraniques ou de noms divins calligraphiés a pour but d’arracher la conscience à ses préoccupations quotidiennes et à concentrer son attention sur la parole sacrée de Dieu, elle-même porte d’accès au divin en tant que l’une de Ses manifestations terrestres. Ainsi, comme le suppose Martin Lings, il est très probable que les premiers Corans rédigés en style coufique étaient destinés non seulement à la lecture mais aussi, tels des icônes, à la contemplation. [13] En effet, et comme nous l’avons souligné, les lettres arabes ne doivent pas ici êtres perçues comme de simples signes nés de pures conventions humaines mais comme exprimant des êtres et une manifestation sur le plan terrestre de réalités spirituelles : chaque lettre est considérée comme dotée d’une personnalité propre et figure une qualité divine particulière.

C’est également en tant que reflétant de hautes réalités spirituelles que certaines méthodes de méditation gnostiques préconisent de contempler la calligraphie des versets coraniques comme moyen de se rapprocher de leur réalité profonde et de les actualiser dans son propre être. La contemplation d’œuvres calligraphiques vise également à faire naître un sentiment à la fois esthétique et spirituel chez le spectateur, et à le rapprocher de la Source ultime de toute beauté. Durant plusieurs siècles, les musulmans ont donc pratiqué l’art de la calligraphie non seulement pour la beauté des œuvres produites, mais aussi comme moyen de purification intérieure et comme partie intégrante d’un cheminement spirituel personnel. C’est aussi dans ce sens que calligraphier le Coran était parfois considéré comme un moyen d’expier ses péchés. [14]
La présence de la calligraphie sur les pages des Corans, dans les mosquées mais aussi sur des objets d’usage quotidien comme des assiettes, des bols… vise à sanctifier la vie quotidienne des musulmans ainsi qu’à réaliser un subtil équilibre entre les dimensions matérielles et spirituelles de l’existence. Elle vise ainsi à faire naître un sentiment d’harmonie, de beauté et de majesté dans chacun des aspects de la vie des croyants. Dans beaucoup de familles musulmanes, on peut trouver de petites coupes ornées de versets coraniques calligraphiés dans lesquelles on verse de l’eau que l’on fait boire à un malade en vue de sa guérison. [15] Durant des siècles, il ne fut également pas rare d’orner les vêtements des soldats de versets coraniques calligraphiés afin de les protéger, ou d’en graver sur leurs armes. La calligraphie entretient également des rapports étroits avec d’autres domaines comme l’architecture islamique, à qui elle dicte certaines de ses règles et proportions ; cependant, et comme nous venons de le voir, elle est cependant loin d’être confinée aux lieux religieux.

Conclusion

 
La calligraphie islamique prend ses racines dans toute la vision coranique de l’homme et du monde. C’est seulement en prenant en compte ces bases islamiques philosophiques que nous pouvons qualifier la calligraphie d’art sacré et comprendre toute la profondeur de sa signification.
On peut ainsi porter des regards très différents sur cet art : une œuvre calligraphique peut être l’objet d’un regard purement esthétique et séduit par la beauté et l’harmonie des courbes entrelacées, mais aussi être perçue comme une fenêtre permettant d’accéder à un autre niveau de réalité. Selon ce regard, la contemplation du « alif » nous conduira à nous souvenir du « Alif » divin primordial à l’origine de la création de toute chose et dont l’atteinte est le but de tout gnostique : « Sur le tableau de mon cœur, il n’y a que l’alif de la taille de l’Ami… »


Bibliographie :


- Eliâsi, Behrouz, “Taghâddos dar khoshnevisi-e eslâmi” (La sacralité dans la calligraphie islamique”, Rahpouyeh Honar, 2e année, No. 5, printemps 2008.
- Nasr, Seyyed Hossein, Islamic art and spirituality, State University of New York Press, 1987, « The spiritual message of Islamic Calligraphy », pp. 17-36.
- Nasr, Seyyed Hossein, The heart of islam, enduring values for humanity, HarperOne, 2002.
- Schimmel, Annemarie, Calligraphy and islamic culture, I. B. Tauris et Co. Publishers, 1990, “Calligraphy and mysticism”, pp. 77-114.

Notes


[1] Hâfez de Chiraz, Le Divân, introduction, traduction du persan et commentaires par Charles-Henri de Fouchécour, Verdier, ghazal 310, pp. 801-802.
[2] Cette interdiction a été plus ou moins suivie selon les différents pays musulmans, notamment en Iran où existait auparavant avant l’islam toute une tradition picturale. La philosophie de cette interdiction des images est que ces dernières sont susceptibles de devenir elles-mêmes des idoles ou d’affecter de manière négative la faculté imaginative en laissant penser que l’on peut "représenter" Dieu ou le divin, alors qu’Il transcende toute image ou forme selon le verset coranique : "Il n’y a rien qui Lui ressemble" (42:11).
[3] Nasr, Seyyed Hossein, The heart of islam, enduring values for humanity, HarperOne, 2002.
[4] Nasr, Seyyed Hossein, Islamic art and spirituality, State University of New York Press, 1987, « The spiritual message of Islamic Calligraphy », pp. 17-36.
[5] Schimmel, Annemarie, Calligraphy and islamic culture, I. B. Tauris et Co. Publishers, 1990, “Calligraphy and mysticism”, pp. 77-114.
[6] Op. Cit. Ibid, p. 89.
[7] Nasr, Seyyed Hossein, Islamic art and spirituality, State University of New York Press, 1987, « The spiritual message of Islamic Calligraphy », pp. 17-36.
[8] Expression désignant la formule d’ouverture de toutes les sourates du Coran à l’exception d’une : "Bismillah al-Rahmân al-Rahim" signifiant "par la grâce du nom de Dieu, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux".
[9] Nasr, Seyyed Hossein, Islamic art and spirituality, State University of New York Press, 1987, « The spiritual message of Islamic Calligraphy », pp. 17-36.
[10] Schimmel, Annemarie, Calligraphy and islamic culture, I. B. Tauris et Co. Publishers, 1990, “Calligraphy and mysticism”, p. 95.
[11] Ibid., p. 106.
[12] Nasr, Seyyed Hossein, Islamic art and spirituality, State University of New York Press, 1987, « The spiritual message of Islamic Calligraphy », pp. 17-36.
[13] Schimmel, Annemarie, Calligraphy and islamic culture, I. B. Tauris et Co. Publishers, 1990, “Calligraphy and mysticism”, p. 82.
[14] Ibid, p. 84.

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