بـــسْم ﭐلله ﭐلرّحْمٰن ﭐلرّحــيــم ﭐللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ وَ عَلَى آلِهِ و صحبه وَ سَلِّمْ السلام عليكم و رحمة الله و بركاته
mardi 8 mai 2012
Le Prototype Unique
Le Prototype Unique - Ahmed ben Muçtafâ al-Allawi
(Traduction et annotation de Titus Burckhardt)
Un traité du sens de l’état d’enveloppement des Livres Célestes dans le point sous le Bâ du Bismillah, par le connaissant par Allah, le maître parfait, le pôle Ahmed ben Muçtafâ al- Allawi al-mostaghânemî ; qu’Allah nous fasse participer à la surabondance de ses influences spirituelles, Amîn.
Avant-propos
Le Prophète –sur lui la bénédiction et la Paix- dit : « Celui qui passe sous silence une science qu’il connaît est retranché de la foi (Imân) »
S’il est donc obligatoire pour tout connaissant de ne pas taire ses connaissances, en raison de la menace contenue dans le hadith précité, celui qui connaît n’est pourtant pas obligé de vulgariser toute science, car il est des connaissances dont la divulgation n’est permise que sous le voile d’une expression indirecte, telle, par exemple, le symbolisme qui fait le sujet de notre épitre, afin que les intelligences soient tenues à distance et qu’il ne leur soit pas possible de s’approcher de la connaissance autrement que par la voie de l’intuition (Imân) ; et cela dans l’intérêt de leur propre intégrité, car étant donnée la faiblesse du corps et la limite de la
compréhension, qui pourra supporter de voir contenu dans le point du Bâ, tant littéralement qu’idéalement, l’ensemble des Livres révélés, avec tous les contrastes dus à leurs contingences ?
Sans doute, celui qui est voilé vis-à-vis d’Allah sera plus enclin à rejeter qu’à adopter pareille « perspective », aussi est-il indispensable d’exprimer ces vérités à mots couverts. Car, suivant certain hadith, le Prophète -sur lui la bénédiction et la Paix- dit :
« Il y a un côté de la science qui est comme une forme latente que connaissent seuls les connaissant par Allah ; et s’ils la révèlent, ceux qui négligent Allah la rejettent »
Or, il ne faut pas que celui qui est doué s’oppose précipitamment à ce qu’il peut entendre de paroles essentielles, issues de la bouche des connaissants d’Allah, et qu’il se joigne ainsi à ceux, mentionnés dans la seconde partie du hadîth précité.
Cependant, comme le but du symbolisme que nous allons exposer est la connaissance de l’Unité, telle qu’elle est propre à l’élite, nous ne saurions éviter de poser explicitement quelques prémisses nécessaires à l’entendement, facilitant ainsi aux coeurs une synthèse du sens extérieur et du sens intérieur ; « Et c’est Lui qui est puissant de les unifier, s’Il veut » (Coran)
Chaque fois que nous donnerons à quelque chose un nom étrange, cela sera dû aux exigences du symbolisme ; ne te laisse donc pas abuser par le sens immédiat, sous peine que ne t’échappe le profit de ce que nous t’allons montrer, et, en vérité, nous t’apportons une grande prophétie.
Sois donc ouvert à ce qui te vaudra l’immersion spirituelle ; sors de la détermination, va vers l’Universel ! Peut-être concevras-tu ce qui est dans le point, ce que ne conçoivent pourtant que les connaissants et qui n’est atteint que de celui qui est doté d’une grâce immense.
Chaque fois que nous mentionnerons Adam, nous entendrons par lui la « descente » du Principe vers le monde inférieur, et nous entendrons par monde inférieur (Dunyâ) l’état de non-manifestation des existences, dans les mystères des Qualités et des Noms. Et nous entendrons par « qualités » la manifestation du Principe à Lui-même, lors de son premier état de révélation, et par « Noms » la manifestation des qualités à Lui-même lors du deuxième état de révélation [1]. Le premier état n’est, au fond, que le second même ; ils sont également appelés « Primauté » et « Ultimité » ou, aussi, zuhûr et butûn [2]. Or Son zuhûr est dans son
butûn, et Son commencement dans Sa fin ; c’est à ce sujet qu’il est dit : il n’y a pas de négation et pas d’affirmation [3], car Il est, en vérité, quiddité en quiddité [4]. C’est cette quiddité ( Dhât) que l’on désigne dans le langage des initiés, par l’Unité de la Connaissance (Wahdatu-sh-shuhûd) et que l’on représente, dans ce vénérable symbolisme, par le Point.
C’est d’elle que jaillissent toutes les existences, suivant l’ordre qu’exigent les Qualités et les Noms.
Chaque fois que nous mentionnerons le Point, nous entendrons par Lui le Mystère de la Quiddité Sainte, nommées l’Unité de la Connaissance ; chaque fois que nous mentionnerons le Alif, nous entendrons par lui l’Unicité de l’Etre que l’on désigne aussi par la quiddité impliquée dans la Seigneurie (Rubûbiyah) et chaque fois que nous parlerons du Bâ, nous entendrons par lui le dernier état de révélation, également appelé le Grand Esprit (Rûh). Quant au reste des lettres, aux mots et à la phrase, leurs significations se déduisent de leurs rangs respectifs.
Mais le pivot de ce livre tourne sur les premières lettres de l’alphabet, en raison de leur vertu, car « les devançants sont les devançants, ce sont eux qui sont les rapprochés » [5]. Ces lettres sont Alif et Bâ qui, étant les premières de l’ordre alphabétique, sont analogues à ce que le bismillah [« au nom d’Allah »] est dans l’ordonnance du Livre. Et, d’ailleurs, leur somme est A b [« Père »], soit, en langue hébraïque, un des noms divins par lequel Jésus -sur lui la Paix appela Son Seigneur en disant : « Je retourne auprès de mon Père et le vôtre (ilâ âbî wa âbikum) c’est-à-dire « auprès de mon Seigneur et du vôtre » (ilâ rabbî wa rabbikum) [6]. Et si tu as compris le sens de ces deux lettres, tu sauras faire abstraction de leur signification extérieure et tu ne seras pas éloigné de ce que nous t’enseignerons à propos du Point et de toute la série des lettres.
Du Point.
Le Point était, avant qu’Il ne se révéla par la quiddité de l’Alif, dans l’état de « trésor caché » [7] et les lettres étaient éteintes dans Son fond mystérieux, jusqu’à ce qu’Il Se révéla, précisément parce qu’Il Se voila et prit forme dans les affirmations des lettres, telles que tu les connais ; et pourtant, si tu réalises cela, tu ne trouveras que la quiddité de l’encre, analogue au Point {8] conformément à ce qui a été dit :
En vérité, les lettres sont des symboles de l’encre,
Puisqu’il n’y a pas de lettres en dehors de l’encre même.
Leur non-manifestation est dans le mystère de l’encre,
Ainsi que leur manifestation n’est, qu’en tant qu’elles sont déterminées par l’encre.
Elles sont ses déterminations et ses états d’actualité,
Et n’y a là rien d’autre que l’encre -comprends ce symbole !
Et pourtant les lettres sont autres que l’encre,
Ne dis pas qu’elles sont identiques à l’encre,
Sous peine d’erreur, ni que l’encre est identiques aux lettres, ce qui serait absurde
Car l’encre était avant que ne fussent les lettres
Et elle sera encore quand aucune lettre ne sera plus.
Toute lettre est périssante [9], résorbée dans les déterminations essentielles[10]
Sauf le visage de l’encre qui signifie la Quiddité [qualités du Dhât]
Les lettres se révèlent donc et sot pourtant cachées,
Et c’est en cela que consiste la révélation même de l’Encre sublime
La lettre n’ajoute rien à l’encre
Et n’en retranche rien, mais elle manifeste l’intégra en mode distinctif
L’encre ne s’altère pas du fait que la lettre existe.
Est-ce que les lettres sont indispensables pour que l’encre soit ?
Réalise donc qu’il n’y a pas d’existence [11]
En dehors de l’existence de l’encre, pour celui qui connaît.
Partout où il y a une lettre,
Son encre n’en est pas séparés, comprends ces paraboles !
Le sens de ces vers est que rien ne se manifeste dans les lettres mêmes, sauf la quiddité de l’encre, désignée ici par l’encre absolue, du fait que la totalité des lettres est indistinctement contenue dans la réalité de l’encre, soit avant qu’elles se soient révélées, soit après, la lettre -même après sa manifestation- n’ayant pas d’existence propre en dehors de l’encre. Les lettres ne sont qu’en vertu de l’être du Point et non pas par elles-mêmes.
Or, si tu comprends ce que nous t’avons dit de l’extinction de la totalité des lettres dans l’identité du Point, tu comprendras nécessairement ce que nous dirons de l’intégration de la totalité des Livres dans l’identité de la phrase, de l’intégration de la phrase dans l’identité du mot et de l’intégration de celui-là dans l’identité de la lettre [12], en ce sens que l’existence du mot est entièrement dépendante de celle de la lettre, celle de la phrase de l’existence du mot et l’existence du livre de celle de la phrase.
Le distinctif est dérivé de l’intégral. Enfin, le tout est enveloppé dans l’Unité de la Connaissance, symbolisée par le Point, comme nous venons de le dire, de sorte que c’est Elle qui est la mère de tout livre « Allah efface ce qu’Il veut ou affirme et chez Lui est la mère du Livre ». (Coran)
La nature du Point diffère de celle des lettres : « Rien n’est semblable à Lui, et Il est celui qui entend et qui voit » (Coran). Par conséquent, le Point ne saurait être, comme les autres signes, délimité par la connaissance distinctive ; Il est exempt de tout ce qu’on trouve dans la lettre, en longueur ou en sinuosité ; Il n’est pas conçu par ce qui conçoit la lettre, dans son dessin ou dans son énonciation ; Sa dissemblance de la lettre est connue, mais Sa présence en elle est ignorée, sauf par celui dont la vue est de fer.
Il est vrai que les lettres font partie de Ses qualités ; mais la qualité n’englobe pas la quiddité {13], en ce sens qu’elle n’est pas « qualifiée » par ce qui « qualifie » la quiddité dans la totalité de ses aspects, car la quiddité est « qualifiée » par l’incomparabilité [tanzih], alors que la qualité est le support même de la comparaison [tashbîh] [14] Cette distinction entre quiddité incomparable et qualité comparable est réelle, bien que la comparaison soit la détermination essentielle même de l’incomparabilité. Ceci en raison de l’unicité de l’encre.
Bien que les lettres soient comparables les unes aux autres, la comparaison, comme telle, n’altère pas l’incomparabilité de l’encre en elle-même, ni son unicité, présente en chaque lettre. L’encre se compare elle-même à elle-même et, en ce sens, comparaison et incomparabilité n’ont, essentiellement, qu’une seule réalité : « C’est Lui qui est Divinité dans le ciel et Divinité sur terre » (Coran) De quelque façon qu’Il soit et où qu’Il soit, Il est Divinité. Que ce qu’Il te montre sur la terre de la Comparabilité ne t’empêche pas de voir ce qu’Il est dans le Ciel de l’incomparabilité, car tout est fait d’incomparabilité et de comparabilité, à la fois « Partout où vous vous tournez, est le visage d’Allah » (Coran) Il en est ainsi, à cause de la Qualité Universelle qui déborde de la surabondance du Point sur l’indigence des lettres. Mais, quant à la qualité qui Lui est intimement propre dans son essence mystérieuse, elle ne saurait se manifester dans les lettres, à aucun degré de manifestation. La lettre ne comporte donc rien de ce qui est intimement propre au Point, ni par sa qualité ni par son sens.
Ne vois-tu pas, en traçant quelques-unes des lettres de l’alphabet, comme A, B, C, D {15] que l’une ressemble à l’autre, le A au B et le C au D, par exemple, et que, si tu veux prononcer l’une quelconque de ces lettres, tu lui trouves une énonciation spéciale, alors que le Point n’a pas dénonciation spiéciale ?
Et si tu le dessines comme ceci : ●, tu vois que sa forme est différent de celle de toutes les lettres [16]. Si tu veux prononcer sa réalité, tu diras « point » et tu auras recours à des lettres qui sont étrangères à son identité, c’est-à-dire au p, o, i, n, et t et cela nous montre que le sens du Point n’est pas contenu dans les symboles, que l’essence intime de la Personnalité Divine -exaltée soir Sa Dignité- est inexprimable.
Aussi, chaque fois qu’un connaissant cherche à exprimer par des mots l’incomparabilité ou, autrement dit, la synthèse universelle des qualité du Dhât (quiddité), son expression contredit son intention même, en raison de l’étroitesse du symbolisme : « Ils n’ont pas évalué la véritable mesure d’Allah » (Coran) ; et il se peut que l’expression, résultante de ce conflit, se rapproche de l’anthropomorphisme grossier, bien que le connaissant n’ait visé par elle que l’Unité métaphysique pure. De même celui qui dit « point » ne veut pas exprimer ces cinq lettres mais bien le Point. Ceci, d’ailleurs est analogue à ce qu’on rapporte des paroles de
Jésus -sur lui la Paix- à propos du Père, du Fils et du Saint-Esprit, car ce qu’il visait avec cette trinité n’est que l’affirmation de l’Unité pure, bien que les chrétiens en déduisent que Dieu est troisième de trois . Mais « Il n’y a pas de divinité, si ce n’est la Divinité Unique » Ne voulant exprimer que la non-comparabilité du Point, exempte de tout ce qu’on peut trouver dans les lettres, celui qui parle est pourtant obligé de s’exprimer par ces lettres mêmes.
D’autre part, les lettres ne sauraient exprimer que la Quiddité de l’Encre, présente en chacune d’elles : « Dis : C’est Lui qui maintient (actuellement) tout âme en ce qui lui est dû »
S’Il n’était pas conservateur, actuellement présent en toute chose, l’on ne verrait pas d’être supportant l’édifice de son individualité. Et, en raison de cette Présence, le cycle des mots s’étend sans fin.
« Dis : Si l’Océan était encre pour les paroles de mon Seigneur, l’Océan s’épuiserait avant que ne s’épuisent les paroles de mon Seigneur, et même si nous ajoutions encore une fois autant
d’encre »
Et comment pourrait s’épuiser ce qui n’a pas de fin ?
Et enfin, les mots se révèlent dans la série des phrases, « Et le Christ est Sa parole qu’Il projeta sur Marie, et il est esprit de Lui », en d’autres termes : par cette parole, Il se révéla à Marie « Et Il lui montra l’apparence d’un homme harmonieux ». [17]Toute phase est donc dérivée du mot. Le mot est symbole de Sa révélation par Lui-même à Lui-même. La phrase est un symbole de Sa révélation par Sa créature à Sa créature. La phrase est donc dérivée du mot, ainsi que le mot est dérivé des lettres, comme les lettres le sont du Point qui, Lui, est le secret englobant le tout : « Allah est englobant toutes choses »
Donc, si tu sais déduire la lettre du Point, tu ne percevras aucune chose sans trouver Allah auprès d’elle et tu sauras que c’est le Point qui se manifeste par toute forme, tout édifice, toute image et signification. Et quand nous disions que, d’une part, le mot est dérivé des lettres et que, d’autre part, le mot n’est , au fond, rien sinon le Point même, c’est que, dans un cas, nous avons envisagé l’existence conditionnée du mot et, dans l’autre cas, son être principiel. Et de cette apparente contradiction, il a été dit, en vers, que le Point était dans son Non-Etre principiel, où il n’y a ni distinction ni union, ni avant ni après, ni largeur ni longueur, et que toutes les lettres étaient éteintes dans son essence mystérieuse, de même que les Livres étaient éteints dans les lettres, malgré la divergence de leurs contenu.
Quant à l’extinction des Livres dans les lettres, quiconque a la moindre intuition peut l’assentir, car dans le livre, et sur toutes ses pages, on ne trouve que les 28 lettres qui se révèlent en tous les mots et supportent toutes ses multiples significations, jusqu’au « Qu’Allah hérite de la terre et ce qui est sur elle « et « Vers Allah retournent les commandements », ce qui indique que les lettres retournent à leur centre principiel, où il n’y a rien sinon la quiddité du Point. Enfin, sache que le Point était dans son Non-Etre, dans l’état de l’extinction de lettre dans sa quiddité, et que la langue de chaque lettre demandait ce qui correspond à sa réalité propre, en fait de longueur, hauteur ou autre, et, par conséquent, les motifs du discours s’agitèrent, conformément à ce qu’exigent les qualités du Point, latentes dans sa quiddité ; et ainsi fut déterminé le premier état de révélation.
____________________
[1]Tadjallî ; ces expressions de réfèrent à la théorie de la révélation ou manifestation successive de l’Essence suprême. Pour comprendre les passages suivants, on doit toujours avoir présent à l’esprit que « révéler » signifie, à la fois, « voiler » et « dévoiler ». En tant que le Principe se manifeste en mode principiel, Il est non-manifesté du point de vue de l’individu, et inversement, en tant qu’il se manifeste par des formes, il est non-manifesté du « point de vue » principiel.
[2] « Sûhûr » signifie « apparition », « manifestation » et « butûn » a le sens d’intériorité, non-manifestaion ; al-batn est le ventre.
[3] On appelle « négation » et « affirmation », les deux parties de la shahâdah « Il n’y a pas de divinité et « si ce n’est la Divinité ».
[4] C’est-à-dire qu’il n’est ni manifesté ni non-manifesté, mais Il est Quiddité parfaitement homogène, à la fois quiddité, en tant que contenant et quiddité, en tant que contenu.
[5] Sûratul-Wâqiyah.
[6] Le symbole de la Paternité Divine est exclu de la perspective islamique.
[7] Suivant la parole bien connue (hadith qudsi) « J’étais un trésor caché désirant être connu, je créai la création ».
[8] La quiddité, étant au-delà de l’essence et de la substance, peut être symbolisée, aussi bien par l’indivisibilité du point que par l’homogénéité d’une substance unique, comme l’encre.
[9] Allusion au verset coranique « Toute chose est périssante,sauf son visage. Le participe présent « périssante » indique que les choses ne périssent pas seulement après avoir existé mais que périr est, pour ainsi dire, leur substance même.
[10] Ou : dans les idées (platoniciennes), Ayân, pluriel de Ayn.
[11] Wudjûd signifie à la fois « Etre » et « Existence »
[12] Harf qui désigne, à la fois, la lettre écrite et la détermination sonore.
[13] Au sujet de « quiddité » et « qualités » (dhât wa çifât), voir ‘L’Homme Universel » dans le n° de juillet l937 des Etudes traditionnelles
[14] Incomparabilité et comparaison : tanzih et tashbîh correspondant aussi à « abstraction » -ou expression par négation des déterminations- et « symbole » -ou expression par analogie.
[15] Le texte original cite les quatre premières lettres de l’alphabet arabe : Alif, Bâ, Ta et Tha.
[16] En arabe, le point fait partie des lettres.
[17] L’annonciateur Gabriel. La naissance virginale du Christ fait partie des dogmes islamiques.
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