lundi 3 octobre 2011

Le symbolisme divin :La Lumière, par Cheikh Bentounes








(Extraits de « L’homme intérieur à la lumière du Coran)


« Dieu est la lumière des cieux et de la terre! Sa lumière est comparable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un verre; le verre est semblable à une étoile brillante. Cette lampe est allumée à un arbre béni : l'olivier qui ne provient ni de l'Orient, ni de l'Occident et dont l'huile est près d'éclairer sans que le feu la touche. Lumière sur lumière! Dieu guide, vers sa lumière, qui il veut. Dieu propose aux hommes des paraboles. Dieu connaît toute chose ».

(Sourate 24, verset 35 *.)

Ce verset, l'un des plus beaux du Coran, est un texte de base qu'un livre entier ne suffirait pas à commenter.
Le mot clef est : lumière (nour 1). Quel est son sens véritable?
La lumière est un phénomène évident, il suffit de regarder autour de soi. Grâce à elle, tout est visible et connaissable. Toutes les substances vivantes s'en nourrissent. Son absence ferait de la création un chaos impossible à voir, impossible à connaître et où l'on ne pourrait se diriger.

Chez l 'homme, cette lumière est celle de la raison et de l'intelligence. C'est par la lumière de la raison que l'homme peut connaître. S'il la perd, il cesse d'exister en tant qu'être raisonnable.
Si nous regardons le ciel avec une vision large et l'esprit paisible, nous pouvons voir des milliards d'infimes particules lumineuses et vivantes descendre sur la terre en fine pluie. Ces particules sont composées de matière imprégnée par l'Esprit. Les deux natures, physique et spirituelle, sont intrinsèquement liées.
La lumière vient du soleil mais aussi de l'univers entier. Selon la science, notre univers a commencé il y a quinze milliards d'années par le big bang. Pas de vie sans lumière! C'est pour cette raison que Dieu se décrit comme Lumière des cieux et de la terre. C'est de Lui qu'elle émane. Elle anime toute la création. Ensuite, Dieu la compare à une niche où se trouve une lampe. La niche est un endroit creusé dans le mur où l'on posait autrefois la lampe à huile pour éclairer la pièce. La lumière est partout mais sa source est dans une niche, le cœur de l'homme. Il ne s'agit pas du cœur physique mais du cœur spirituel, centre suprême de la conscience. L'amour est le moyen de le découvrir. L'homme ne peut connaître l'Absolu que par son cœur.
Cette lumière spécifique en l'homme est celle de la foi. C'est par la foi que s'effectue le parcours spirituel, de la lumière grossière, celle des sens, à la plus subtile, celle de l'esprit. L'homme cheminera ainsi, grâce à la lumière de la raison, de l'intelligence et de la foi, jusqu'à découvrir la lumière de la certitude. C'est donc par la lumière de la foi que l'homme peut atteindre la certitude et se réaliser dans l’Absolu.
La lumière est cOntenue dans une lampe protégée par un verre qui scintille comme une étoile brillante.

Celle-ci symbolise la direction à suivre, comme pour les chameliers du désert qui tracent leur route en regardant les astres. Cette lumière est décrite comme étant située dans un endroit spécifique ; la foi, cette lumière qui nous guide, n'est pas abstraite.
Face aux problèmes que pose l'incertitude, nous avons des difficultés à comprendre et à agir. Si un éclairage intérieur se produit la solution se présente et s'impose. Cet éclairage transforme notre vision du monde et balaie toute hésitation. Il nous rend maîtres de la situation. La lumière dont la source est le Divin est un phare qui permet d'aller du doute vers l'évidence. Celui qui voit n'a plus besoin de croire.

Ni d'Orient ni d'Occident


L'huile provient d'un arbre béni, l'olivier, symbole de lumière et de générosité. Il n'est ni d'Orient ni d'Occident. Son huile est universelle. Elle n'appartient ni à un peuple ni à une tradition prophétique particulière. C'est la réponse à tous ceux qui se déclarent être les seuls élus. Dieu dit qu'il n'y a pas de peuple ou de race supérieure à qui appartiendrait exclusivement la vérité. Celle-ci a été transmise aux hommes sans discrimination aucune. Mais dans leur faiblesse, les hommes se l'attribuent et l'accaparent, alors qu'elle n'appartient à personne: elle est universelle. Elle est la lumière qui éclaire la perspective humaine à travers les différents messages de la Révélation.
La tradition musulmane est rattachée à la tradition prophétique qui commença par Adam, le premier prophète qui a reçu la Révélation, laquelle se transmit à travers tous les prophètes jusqu’au dernier, Mohammed.

L'huile de l'olivier éclaire sans que le feu la touche. L 'homme non encore réalisé ne peut voir cette lumière.
Il ne voit que ce qu'elle éclaire. C'est pour cette raison que, tout en étant proche, elle lui échappe.

Lumière sur lumière


Que signifie ce concept coranique de « lumière sur lumière »? Est-ce une lumière multipliée par elle-même ou une «supralumière» que nous ne pouvons appréhender? Si nous estimons la vitesse de la lumière à 300 000 kilomètres par seconde, comment peut-on concevoir cette lumière divine dont parle le Coran ?
Comment peut-elle habiter le cœur de l'homme et en émaner? Cette notion dépasse l'entendement humain et ne peut être comprise que par l'expérience. Par cette métaphore, Dieu nous invite à saisir la fulgurante rapidité de Sa présence dans son instantanéité et le caractère relatif de la création. En fait, nous pouvons dIre que tout existe et n'existe pas. Mais que représentent quinze milliards d'années par rapport à l'éternité? Cette instantanéité comparée à Lui.
Cette instantanéité est si puissante que ces quinze milliards d'années ne sont qu'un souffle de l'ordre divin (koun fa yakoun). « Tel est, en vérité, son Ordre : quand il veut une chose, il lui dit: "Sois !" et elle est» (sourate 36, verset 82). Ceci explique Son omniprésence. Tout est en Lui et n'existe que par Lui.
Comparée au divin, la création est relative. Nous sommes inscrits dans son origine et pourtant nous sommes ici et maintenant. Au début, comme chaque élément, nous existions potentiellement. Il a fallu du temps pour que nous prenions forme.

Tout existait déjà au moment du jaillissement de l'étincelle : la potentialité de chaque être et de chaque chose qui existe aujourd'hui était contenue et inscrite dans l'origine du monde, dans la lumière. Dans l'absolu, tout a toujours existé. Nous en sommes pour notre part les témoins actuels.
Si nous sommes riches d'une si longue histoire cosmique, qu'en est-il de celle du Divin? Il est au-delà du temps et Son Existence ne peut lui être assujettie.
Le Divin s'inscrit dans chaque chose et en dehors d'elle. Dieu est lumière sur lumière. Cette Lumière est émanente et immanente. Elle ne peut être saisie par le rationnel. Cheikh al-Alawi dit à ce propos : «Qui a raison, ou la fleur imaginant Dieu comme un parfum, ou Aristote concevant Dieu qui se pense éternellement ? Aristote et la fleur font la même démarche :
l'un divinise sa pensée, l'autre ses effluves. Tous deux ont raison, concluait le Cheikh , car Dieu est Tout, et chaque partie de la création n'ouvre sur Lui qu'un minuscule angle de vue.» Tout ce qui s'est passé depuis la création jusqu'à aujourd'hui n'est en réalité qu'un éclair et nous vivons tous dans cette instantanéité du Divin. Tout ce que nous voyons est éphémère, hormis Sa Face. «Tout ce qui se trouve sur la terre disparaîtra. La Face de ton Seigneur subsiste, pleine de majesté et de munificence» (sourate 55, versets 2627).

Le cœur spirituel de l'homme


Ce verset nous dit que le Divin est une lumière qui est la source de toute vie et qu'elle habite le cœur spirituel de chaque homme.

Ainsi, chaque être humain porte en lui cette lumière et possède cette potentialité, cette force. S'il la découvre, il incarne l'homme universel et sa conscience remplit l'univers entier. Le prophète Mohammed a dit: «L'homme a une énergie spirituelle (himma); si elle s'attachait à l'univers, elle l'aspirerait.» L'homme possède potentiellement cet état de conscience divin : il est homme par son corps et divin par son esprit. C'est ce que confirme Rûmi :
« L 'homme est comme un isthme entre la lumière et l'obscurité. » L'amour est l'attraction de l'un vers l'autre le moyen d'aller au centre suprême de la conscience.
Lorsque la Rencontre a lieu, il ne subsiste plus rien. Il n'y a plus ni amant ni aimé, il n'y a plus dualité mais suprême conscience de la fusion dans l'Unité.
Le cœur spirituel est la conscience universelle qui transforme l'homme. Son déve1oppement spirituel le conduit d'un champ de conscience limité, égotique, à un niveau où celle-ci embrasse l'univers entier. On peut dire qu'une ouverture se réalise, qui immerge la conscience dans la lumière, à tel point que celle-ci devient elle-même lumière. Elle s'amplifie jusqu'à remplir tout l'espace, sans masse ni densité ni temporalité.
Dans son voyage et son ascension nocturnes (israh et mirhaj), le Prophète relate cette aventure de la conscience qui s'élève de ciel en ciel, d'espace en espace jusqu'à l'infini. Sa conscience s'est ouverte par degrés et toute la création lui a été montrée. Il a rencontré les prophètes et les êtres qui peuplent d'autres mondes que le nôtre et dialogué avec eux. Par ce changement radical et fondamental de sa nature, l'homme devient totalement concerné non seulement par le problème humain mais par tout ce qui existe sur terre et au-delà.
A travers lui, la lumière éclaire alors par étape toute la création, telle la monture el-Bouraq (l'éclair ou l'étincelle) sur laquelle le Prophète a voyagé.
Nous sommes physiquement limités puisqu'un simple mur arrête notre regard. Mais, par l'esprit, nous pouvons en même temps écouter un interlocuteur et être ailleurs. Ainsi, si la conscience s'éveille, elle peut s'ouvrir bien au-delà des limites matérielles. C'est par la vue, le toucher, la pensée... que je perçois les choses, les situe et dialogue avec elles. Si ma pensée est consciente de cette lumière, elle s'illumine et peut parvenir à cette échelle universelle. Le moindre geste quotidien s'inscrit alors dans une réalité qui dépasse la matière. Dans cet état de conscience, l'homme est à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de la matière. Il devient transcendant et sa pensée et son action ont une répercussion insoupçonnée. Nous savons que le moindre battement d'ailes d'un papillon serait susceptible de déclencher une tempête à un autre endroit de la planète, et qu'une simple parole comme celle de Galilée : « Et pourtant elle [la Terre] tourne» peut changer radicalement la vision du monde. Cette conscience me permet d'être partout à la fois, ici et ailleurs, dans ce monde que nous connaissons et dans d'autres. Le quotidien devient vaste, illimité. Il n'est plus fondé sur une réalité temporelle.
L 'homme universel - comme le minéral, le végétal ou l'animal - est concerné par tous les événements heureux ou malheureux qui touchent la création, comme si l'univers jouait une symphonie dont la moindre fausse note trouble l'harmonie.
Mais comment celui qui a renoncé à lui-même voit-il les autres? Uniquement sur le plan de la conscience divine: il ne les perçoit plus en tant qu'individu mais en tant que conscience plus ou moins forte, vaste, ou limitée.


Comment parvenir à cette lumière et en être totalement éclairé? C'est là le rôle de la Révélation, ce point de jonction entre l'horizontal et le vertical. Lorsque l 'homme réalise en lui l 'horizontalité et la verticalité, il atteint l'équilibre parfait. Il devient l 'homme universel. Il vit le relatif et l'absolu, dans l 'harmonie.
Chacun de nous, par sa quête de la vérité, peut parvenir progressivement au seuil de l'équilibre. Nous sommes les seuls à pouvoir ouvrir et épanouir cette conscience qui s'affine et s'accroît dans la solitude. Tel le soleil, la vérité est aveuglante et aucun homme ne peut aller directement vers elle. Et pourtant, c'est par elle qu'il découvre son chemin vers elle. Et chaque chemin est différent. Il varie selon le tempérament, les aptitudes, l'intelligence, les penchants, les efforts de chacun. Dans le relatif, le chemin de la vérité est pluriel ; dans l'absolu, il est un.
C'est en cheminant à travers toutes les difficultés, les erreurs, les égarements, les doutes, les craintes, que nous finirons par atteindre la Source. Sans cela nous ne pouvons nous réaliser. Ce sont nos agissements et nos expériences dans la vie qui nous conduisent vers Elle. Nous vivons des périodes difficiles et heureuses, des moments de colère et de détresse. Ce vécu permet la découverte de la lumière du cœur qui seule peut nous guider vers la voie du salut et nous amener à discerner l'erreur de la vérité. C'est en cheminant que le discernement s'affine. Ceux qui croient se diriger vers l'expérience divine en faisant abstraction du monde se fourvoient, car Dieu est dans Sa création. Il Se découvre par l'épreuve et la certitude qui en découle : Il nous éprouve pour Se faire connaître.

La guidance divine


Seule Sa volonté nous guide vers Sa lumière. Nous voyons en effet certains. emprunter la voie de la lumière. D'autres, hélas, lui tournent le los. C est leur destin : Dieu dirige vers sa Lumière qui IL veut. Celui qui a le désir de Dieu a, en vérité, été choisi par Lui..
C'est Lui qui l'attire vers Lui-même. Le désir, garant de cette évolution, était déjà programmé dans sa destinée. Ibn' Arabî écrit à ce propos : « Il a été dit, selon le hadith suivant, que Dieu a creé Ses créatures dans les ténèbres (zalem), puis Il répandit et projeta sue eux un peu de Sa lumière (nour), et ceux qu elle atteints sont dans la bonne voie, tandis que ceux qu’elle a manqués sont dans l' égarement. Ceux qui ont été touchés par Sa lumière sont apparus, sur la surface de l'être et dans l'espace de l'existence, comme la poussière dans le faisceau des rayons solaires. » La lumière divine se révèle dans tous les êtres puisque c'est Elle qui leur a donné forme, conscience et pensée. Mais le désir de Dieu n'est pas ressenti de la même façon par tous et certains ne peuvent l'éprouver. Dieu choisit. La réside le mystère. . . .
Cet état de conscience vient comme il doit venir.
Certains le réaliseront à travers une voie, d autres n auront besoin d'aucun support. Mais l’un comme l'autre devaient se réaliser. Avec le Divin, il n’y a pas de conditions: Il fait ce qu'Il veut dans Sa création. Nous sommes tous acteurs de cette lumière, mais Lui seul sait quels sont la place et le rôle de chacun.
Les malheurs et les bonheurs que traversent les hommes ne sont en réalité q'une façon de l’affirmer puisqu’en vérité, cette Lumière nous a crées pour se Révéler à elle-même. « J’étais un trésor caché, et J’ai aspiré à être connu. J’ai crée les créatures afin d’être connu »


Il convient de rester humble devant le mystère de la vie : même nos erreurs éclairent notre chemin, lui donnent un sens. Nous pensons qu'elles nous éloignent de la Lumière mais parfois elles peuvent au contraire La révéler puisque nous ne pouvons nous éloigner d'Elle. Elle est partout comme en nous-mêmes! C'est seulement dans des moments d'inconscience que nous pensons nous en éloigner. Par exemple, certaines personnes regrettent d'avoir commis des erreurs. Or elles devaient en passer par là! Apparemment condamnables, ces erreurs ont été nécessaires à une prise de conscience.
Une mauvaise action suivie d'un repentir vaut mieux qu'une bonne action qui suscite l'orgueil. Il faut donc être très prudent avant de juger. Ibn 'Atâ Allâh (12501309) disait à ce propos «0 mon Dieu! ne fais pas de mes bonnes actions des actions que Tu détestes et fais de mes mauvaises actions des actions que Tu aimes. » Tous nos efforts de pratique et de méditation ne peuvent être qu'une illusoire satisfaction de l'intellect et une nourriture pour l'orgueil du moi. Le Cheikh alAlawi a dit dans ses Sagesses : «Il vaut mieux une prière sans génuflexion qu'une génuflexion sans âme. » Le meilleur des comportements est la pratique dans l'humilité. Il importe de vivre dans la présence divine et de penser que Dieu est le seul capable de nous guider vers Lui, puisque c'est Lui qui inspire ce désir d'aller vers Lui.
Toute chose venant de l'ego ne peut que nous égarer. C'est encore une prétention de penser que Dieu se gagne comme nous gagnons notre pain, à force de prière, d'études ou de générosité. Dieu ne se gagne pas, Il se découvre dans l'état d'humilité, la simplicité et le lâcher-prise. Nous ne pouvons L'atteindre en imitant la dévotion d’autrui et en singeant leur exercice d’ascèse.
C’est lui qui nous insuffle le désir, le moyen d'aller vers Lui. Le Cheikh Abu Sa'~d (967-1049) a dit· «La piété c'est craindre son moi. En fuyant ton moi tu parviens à Lui. Voilà la voie de .ton Seigneur, voie qui est droite. Il n'y a que cette voie, toute autre voie n'est qu'aveuglement. Ce n'est ni la voie de ceux qui jeûnent, ni la voie de ceux qui prient, ni celle des ascètes, ni celle des bigots, mais la voie de ceux qui se prosternent continuellement. C'est la voie au long de laquelle on se libère de son moi et c'est le droit chemin vers le Seigneur, si tu Le cherches. » .
Mais alors, me direz-vous, il ne faut plus rien faire ?
Tentez de ne rien faire et vous verrez que vous ne pourrez échapper à Son désir! La mesure. est nécessaire. Le plus sage « fait la planche» et se laisse porter, ce qui ne signifie pas qu'il ne fait rien. Il agit et s'en remet à Dieu.
La mortification à outrance pour se prouver quelque chose à soi-même et aux autres ne fait pas partie de lavoie. Sije pense que je mérite Dieu par mes propres efforts, par mes propres forces, par ma propre vertu, mon chemin est voué à l'échec : c'est l'ego qui me piège. On rapporta un jour au Prophète qu'un de ses Compagnons effectuait de longs jeûnes. Le Prophète le fit appeler et lui dit: « M'as-tu vu jeûner ainsi ? Pourquoi cette mortification ? »

La conscience universelle


Dans cette conscience élargie, l'autre fait partie de moi. Je suis concerné par ses actes, comme il est concerné par les miens. Si l'un d'entre nous réalise quelque chose de positif, tout le monde en est gratifié et heureux. Si je sens qu'à travers mes actes j'engage les autres et le monde, j'agis avec discernement et vigilance; ma conscience n'est pas seulement la mienne, mais celle d'une communauté, d'un peuple, voire de l'humanité. Je n'agis donc pas pour moi mais pour l'ensemble et mes actes deviennent plus justes. Ce qui est accompli ne l'est plus uniquement par nous et pour nous mais par et pour l'ensemble. Ainsi des hommes ont-ils contribué positivement à l'évolution de l'humanité par leurs écrits, leurs inventions, leur sagesse ou leurs prières alors que d'autres, par leurs actes nuisibles, ont laissé une trace négative.
Tous les envoyés, tous les prophètes ne sont venus que pour élever la conscience de l'homme à ce niveau universel. Le véritable péché de l'homme réside dans un égocentrisme exacerbé.

Allah nous a enseigné qu’Il était la Lumière des cieux et de la terre afin que nous puissions tirer de Lui nos lumières; aussi devons-nous chercher la lumière à sa véritable source.
Le verset de la lumière est une clef pour la réalisation la connaissance et l'approfondissement de notre perception de l'Absolu .
Kharraqâni a dit : «Dieu a glissé un je-ne-sais-quoi de Lui au cœur du soufi. Si tu demandes : « incarnation », je répondrai seulement : « lumière »…

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