mercredi 9 novembre 2011

La sourate Al-Fatiha (La Liminaire).







Elle renferme tant de qualités qui n'existent pas ailleurs, au point qu'on a dit qu'elle rassemble tout le Coran. Cette sourate qui compte vingt-cinq mots renferme toutes les sciences du Coran. Elle a plus de quatorze Noms dont notamment La Mère du Livre (Ummu al-Kitab). Ce qui montre sa noblesse et son caractère sublime. Comme elle assure la validité de la prière puisque si on ne la récite pas dans chaque rak'a d'une prière, celle-ci est invalidée, on la considère comme la plus grande sourate du Coran, conformément au hadîth où le Prophète dit à Abu Sa'id in, al-Mu'alla : "Veux-tu que je t'enseigne une sourate qui est la plus grande sourate dans le Coran ? C'est la sourate qui débute par : "Louange à Dieu, le Seigneur des mondes.""


On l'appelle aussi al-munajjiya (celle qui sauve). Il y a plusieurs Traditions sur ses vertus et son effet salutaire :

Abdul Malik ibn 'Umayr rapporte que le Prophète a dit : "La sourate Fatihatu al-kitab (la Liminaire) est un remède contre tous les maux." Dans sa version, Jabir ibn Abdullah ajoute : "Sauf la mort."

Ali ibn Abi Talib rapporte que le Prophète a dit : "La sourate Fatihatu al-kitab (la Liminaire) provient d'un trésor sous le Trône (de Dieu)."


Dans un hadîth célèbre, recensé par Bukhari et d'autres auteurs des recueils du hadîth, Abu Sa'ïd al-khudri rapporte ceci :
"L'Envoyé de Dieu nous a envoyé dans une expédition. Nous étions trente cavaliers. Nous nous sommes arrêtés près des tentes du clan d'une tribu arabe. Nous avons demandé aux gens de ce clan de nous accorder leur hospitalité mais ils ont refusé. Puis le chef du clan fut piqué par un scorpion. Ils sont venus nous demander : "Y a-t-il parmi vous quelqu'un qui sait soigner par incantation contre la piqûre d'un scorpion ?" J'ai dit : "Oui, c'est moi, mais je ne le ferais que si vous nous donnez quelque chose." Ils ont dit : "Nous vous donnerons trente brebis." J'ai alors lu sur lui sept fois la sourate al-Fatiha (la Liminaire) et il fut sauvé. En revenant à Médine, j'ai informé l'Envoyé de Dieu de ce qui est arrivé. Il m'a dit : "Qu'est-ce qui te fait croire que c'est un remède ?" J'ai répondu : "Ô Envoyé de Dieu ! C'est quelque chose que j'ai ressenti intérieurement." Il a dit alors : " Mangez de ces moutons et faites nous en goûter ! "

Muslim a recencé dans son Sahih, le hadîth suivant que rapporte Ibn Abbas : "Pendant que Gabriel était assis avec le Prophète il entendit un bruit au dessus de lui. Il leva la tête et dit : "C'est une porte du ciel qu'on a ouverte aujourd'hui et qu'on n'a jamais ouverte auparavant." Un ange en descendit. Gabriel dit alors : "C'est un ange qui vient de descendre sur terre et qui n'y est jamais descendu auparavant." L'ange en question salua puis dit au Prophète : "Je t'annonce la bonne nouvelle de deux lumières qu'on t'accorde et qu'aucun autre prophète n'a reçues avant toi. Ce sont la sourate Fatihatu al-kitab (la Liminaire) et les trois derniers versets de la sourate al-Baqara (la Vache). Tu ne liras pas un seul de ces versets sans que tu ne bénéficies de ses effets salutaires ! "



                          
                          Michel Vâlsan : Les notes relatives au « Juifs » et aux « Chrétiens » dans « Le Commentaire de la Fâtiha »

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