بـــسْم ﭐلله ﭐلرّحْمٰن ﭐلرّحــيــم ﭐللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ وَ عَلَى آلِهِ و صحبه وَ سَلِّمْ السلام عليكم و رحمة الله و بركاته
dimanche 9 septembre 2012
Émir Abd El-Kader – Tout cela est dans le Livre et la Tradition prophétique.
esprit-universel.overblog.com
Je demandai à Dieu - exalté soit-Il - de m’accorder un dévoilement qui me permette de connaître ce que je devais faire et ce que je devais laisser de côté (1). Il me répondit sur le champ : « Tout cela est contenu dans le Livre et dans la Tradition prophétique (Sunna) ». Je me rappelai alors cette parole de Dieu - exalté soit-Il :
Il vous est déjà venu de la part de Dieu une lumière ainsi qu’un Livre sans ambiguité (mubîn). Dieu guide par lui ceux qui suivent les chemins de la Paix [qui ont] Son agrément ; Il les fait sortir des ténèbres vers la lumière avec Sa permission et les conduit sur une Voie droite (3).
Je sus alors qu’il n’y avait pas de lumière plus désirable que celle du Livre et de la Tradition (4): car Dieu a garanti le salut à ceux qui les mettaient en pratique (5), mais il ne l’a pas garanti à ceux qui œuvraient en se conformant à un dévoilement initiatique. Aussi notre maître [ustâdhunâ] Abû al-Hasan al-Shâdhilî enseignait-il :
« Il me vient parfois une inspiration que je n’accepte qu’après l’avoir confrontée à deux témoins fiables : Le Livre et la Tradition » (6).
Car le carcan de la Loi demeure autour du cou du connaissant comme de celui qui a eu un dévoilement tant qu’ils demeurent en ce monde où une tâche pénible nous est imposée (taklîf) (7).
(1) [talabtu mina-l-Haqq ta’âlâ an yaj’ala lî nûran akshifu bihi hattâ a’rafa mâ atâ wa mâ adhar, litt. : « j’ai demandé à Dieu (al-Haqq) - exalté soit-Il - de m’accorder une lumière (nûran) jusqu’à ce que je connaisse ce qu’Il a apporté et ce qu’Il a rejeté].
(2) [hâ huwa dhâ fî-l-kitâb wa al-sunnah].
(3) Cor. 5, 15-16 [qad jâ’akum mina-Llâhi nûrun wa kitâbun mubîn ; yahdî bihi-Llâhu man ittab’a ridwânuhu subula as-salâmi wa yukhrijuhum mina-dh-dhulûmâti ilâ-n-nûr bi-idhni-Hi wa yahdîhim ilâ sirâtin mustaqîm].
(4) [fa-‘araftu annahu lâ nûrun yarghabu fîhi ar-râghibûn mithla-l-istiqâmah ‘alâ-l-kitâb wa-s-sunnah ; litt. : « je réalisais alors qu’il n’y a pas de lumière autant désirée par les Désirants que celle de la rectitude sur le Livre et la tradition prophétique ».]
(5) [li-anna-Llâh ta’âlâ damana an-najât fî-l-‘amali bi-hâ].
(6) [innahu yaridu ‘alayya al-wâridu, fa-lâ aqbaluhu illâ bi-shâhidayn ‘adlayn, wa humâ : al-kitâb wa-s-sunnah].
(7) [innahu tawqu ash-sharî’ah lâ yazûlu ‘an raqbihi ‘ârif wa lâ mukâshif, mâ dâma bi-dâri at-taklîf ; litt. : « Il s’agit de l’anneau de la sharî’ah qui ne s’enlève pas du cou de celui-ci, connaissant ou homme du dévoilement, tant qu’il reste dans la demeure de l’obligation. »].
[Émir Abd El-Kader, Kitâb al-Mawâqif, Mawqif 20, traduit et annoté par A. Penot dans Le Livre des Haltes, éd. Dervy, p.135, Dans les notes hors du texte de traduction, les parties entre crochets […] sont celles du blog esprit-universel.overblog.com et consistent le plus souvent en des translitérations à partir d’un texte arabe des Mawâqif ar-rûhiyyah wa-l-fuyûdât as-subbûhiyyah, éd. Dâr al-kutub al-‘ilmiyyah, Beyrouth 1425H/2004, p.69-70].
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