بـــسْم ﭐلله ﭐلرّحْمٰن ﭐلرّحــيــم ﭐللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ وَ عَلَى آلِهِ و صحبه وَ سَلِّمْ السلام عليكم و رحمة الله و بركاته
samedi 1 septembre 2012
René guénon et le Cheikh Salâma ar-Râdî
La Règle d'Abraham juin 2008, n° 25 de Mr Muhammad Chadli
Selon Cheikh Abdelhalim Mahmoûd ,René Guénon « est de ceux qui ont pris le pacte initiatique shâdhilite (al-‘ahd ash-shâdhili).
Il l’a pris de la main (‘alâ yad) du connaissant par Allâh (al’ârif bi-Llah), le regretté Cheikh Salâma ar-Râdî. Les anciens, parmi les disciples du Cheikh Salâma er-Râdî se souviennent encore de ce faqir européen, au vêtement (jubba) vert et au turban blanc, de taille élancée, plutôt mince. Il se rappelent encore de son visage resplendissant de lumière (wajh al-mushrîq bi-n-nûr) et d’expression angélique (samy al-malâ’ikî), de sa démarche digne et posée, de sa manière de s’asseoir devant le Cheikh avec humilité et retenue, cherchant courtoisement à faire taire quiconque avait posé des questions, de façon à ce que le Cheikh puisse poursuivre sans interruption son entretien , sans confiner celui-ci dans des précisions inhérentes aux questions posées et ramenées au niveau des conception humaines. C’était un Shâdhilî d’Occident. »
M.Chadli rapporte de différentes sources orales cette histoire:
René Guénon dans sa jeunesse « se promène seul dans une forêt proche de Blois, au plus tard à la fin de ces études secondaires. La pluie commence à tomber, et c’est à ce moment là qu’il glisse dans un trou suffisamment profond d’où il ne peut sortir. La pluie redouble, rendant glissantes les parois, et la sortie impossible. De plus l’obscurité s’accentue avec l’arrivée du crépuscule. Les probables appels à l’aide sont restés peine perdue. C’est alors qu’une main surgit, qui le saisit fermement, et le voila soudain soulevé, et tiré or du trou. Le temps de retrouver ces esprits, l’inconnu à déjà disparu. Des années plus tard, agé de plus de quarante ans, ‘Abd el-Wâhid Yahyâ est au Caire. Bientôt, rencontrant pour la première fois le Cheikh Salâma Râdî , il sera pris de tremblement et, dans un état, s’exclamera : « Hâdhihi ! Hâdhihi ! C’est elle ! C’est elle ! » reconnaissant probablement la main qui l’avait secouru dans sa jeunesse. »
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