par Ruggero Vimercati Sanseverino vimsans@gmail.com Extrait de la thèse « Fès, la ville et ses saints (808-1912) : Hagiographie, tradition spirituelle et héritage prophétique », soutenue à l’Université de Provence, 2012 (en cours de publication)
Les Fāsi ne sont pas les seuls qui s’engagent dans la
perpétuation de la mémoire spirituelle de Fès. Durant le règne du sultan
‘alawite Ismā‘īl (m. 1140/1727) les descendants du saint de Bagdad ‘Abd
al-Qādir al-Jīlānī (m. 561/1166), les Qādirī189, se révèlent également comme
étant particulièrement productifs. S’il est possible d’expliquer cela par la
politique du souverain190, il apparaît que la zâwiya al-Fāsiyya a également
joué un rôle important, puisque la plupart des hagiographes y sont rattachés
d’une façon ou d’une autre. Les premiers auteurs Qādirī, Muḥammad al-‘Arabī
al-Qādirī (m. 1106/1694) et son frère ‘Abd al-Salām (m. 1110/1698), sont des
élèves de ‘Abd al-Qādir al-Fāsī et fréquentent Aḥmad Ma‘an ainsi qu’al-Yūsī.
Leur attention se dirige vers les origines prophétiques de leur famille dans le
but d’affirmer la dimension spirituelle du chérifisme et son rapport avec la
sainteté.
En effet, la littérature généalogique relative aux
descendants du Prophète apparaît bien avant, lorsque les Mérinides mettent en
place au VIIIe/XIVe une politique visant à favoriser le chérifisme comme
légitimation religieuse de la dynastie. Le Nuṣḥ mulūk al-Islām bi-ta‘rīf bi-mā
yajibu ‘alayhim min ḥuqūq ahl al-bayt al-kirām d’Ibn al-Sakkāk191 (m.
818/1415), cadi de Fès et disciple du shâdhilite Ibn ‘Abbād al-Rundī (m.
793/1390), veut rappeler aux souverains le droit des descendants du Prophète.
Deux siècles plus tard, le traité192 d’al-Tuhāmī Ibn Raḥmūn (m. Au XIe/XVIIe
siècle), commandé par Moulay Ismā‘īl, se veut un recensement des familles
chérifiennes du Maroc et une vérification de leur lignages193. Les premiers
ouvrages généalogiques sont donc marqués par une vocation plutôt pratique et
même politique. Il faut attendre le XIe/XVIIe siècle pour que l’écriture du
chérifisme s’associe, grâce aux Qādirī, de manière explicite avec la pensée
soufie.
En tout cas, la généalogie fâsie a toujours été
considérée comme une discipline religieuse hautement méritoire, notamment parce
qu’elle a toujours été ornée de l’éloge du Prophète et de sa famille. En
analysant la signification de cette littérature comme document historique et
sociologique, A. Sebti a pu dégager trois motivations qui s’y « croisent » : «
Acte de piété recherchant la bénédiction divine et l’intercession du prophète,
volonté de contrôle administratif de la part d’un État distributeur de
privilèges, volonté de défense animant une aristocratie qui entend affirmer ses
titres de noblesse tout en se prémunissant contre l’intrusion »194. Il est vrai
que des motivations assez diverses peuvent être à l’origine de cette écriture,
mais l’étude des ouvrages généalogiques et de leurs auteurs montre que les
intentions spirituelles n’excluent pas forcément des applications pratiques. Ce
qui nous intéresse est de voir quel rôle la généalogie a pris à l’intérieur de
la tradition hagiographique de Fès ou plutôt de montrer comment la généalogie
peut représenter un type d’écriture hagiographique195.
La littérature des ansāb chérifiens contient en effet des
éléments hagiographiques et l’inverse est vrai aussi. La noblesse de l’origine
représente, dans le cas de saints personnages, une indication de l’élection
divine196, ainsi que l’expression de la pureté qui les distingue des hommes
ordinaires197. Chez des auteurs comme ‘Abd al-Salām al-Qādirī198, qui est
considéré d’après E. Lévi-Provençal comme le généalogiste le plus compétent du
Maroc, les deux écritures qui s’enrichissent mutuellement. Visiteur fervent du
sanctuaire d’Ibn Mashīsh, cet écrivain consacre également plusieurs
monographies à des saints de Fès. Le Maqṣad al-aḥmad fī ta‘rīf bi-sayydinā Ibn
‘Abdallāh Aḥmad199 porte sur l’un des plus grands maîtres de l’époque, Aḥmad
Ma‘an al-Andalūsī (m. 1120/1708), alors que le Mu‘tamad al-rāwī fī manāqib
sayydī Aḥmad al-Shāwī200 con-cerne un saint très populaire autant chez le
peuple que chez l’élite religieuse. Ce dernier ouvrage vise à mettre en
évidence des aspects de la fonction et de la personnalité d’Aḥmad al-Shāwī qui
étaient cachés de son vivant et seulement connus par certains saints ou disciples.
En se chargeant de révéler, après le décès du saint, le rang et la fonction de
ce dernier, l’hagiographe se fait son porte-parole et continuateur post-mortem
et revêt le rôle du médiateur entre le saint et la société. C’est pour cela que
dans la conclusion al-Qādirī traite de la visite du sanctuaire du saint et
explicite ses convenances. Pour que la fonction spirituelle du saint puisse
s’exercer de manière directe201 après la fin de son existence physique,
l’hagiographe encourage et réhabilite la pratique de la ziyāra.
Parmi ses environ quarante-cinq écrits on trouve des
ouvrages didactiques, souvent mnémotechniques, traitant des sciences islamiques
et du soufisme, ainsi que des oeuvres littéraires. Mais ‘Abd al-Salām est connu
avant tout comme l’auteur du premier traité de généalogie concernant l’ensemble
des shurafā’ de la ville idrisside. Le Durr al-sanī fī ba‘ḍ man bi-Fās min ahl
al-nasab al-ḥasanī202 constitue une référence majeure pour les généalogistes et
les hagiographes ultérieurs. Rédigé sur la demande des shurafā’ idrissides afin
d’éclaircir l’origine des différents ramifications à un moment où les sultans
alawites enquêtent, pour des raisons politiques et financières, sur les
familles chérifiennes du royaume, l’intérêt de l’ouvrage réside entre autres
dans le fait qu’il est basé sur les recherches personnelles de l’auteur qui
analyse des actes de notoriété, de mariage et autres. Bien que le Durr al-sanī
traite de l’ensemble des familles chérifiennes de Fès, l’auteur nourrit
visiblement l’intention de faire apparaître les Idrissides comme le « noyau dur
»203 de la noblesse fâsie, ce qui peut sembler étonnant si l’on considère
l’origine mûsâwite204 de l’auteur. Or, à part le fait que cela correspond à une
certaine réalité, on peut penser qu’il s’agit de lier le phénomène du
chérifisme au fondateur de la ville et ainsi de prolonger la sainteté
prophétique qu’il symbolise dans l’époque contemporaine.
Comme l’a remarqué G. Salmon205, al-Qādirī s’appuie
largement sur le Mir’āt al-Maḥāsin, sur Ibn al-Sakkāk et sur le Rawḍ al-qirṥās.
Depuis le début de l’ouvrage il ne laisse aucun doute sur ses intentions et le
point de vue auquel il se place. C’est l’enseignement soufi sur la réalité
prophétique, telle qu’on la trouve déjà dans le Mir’āt al-Maḥāsin, qui
constitue le fondement doctrinal dont se nourrit le Durr al-sanī et
l’empreinte de la Shādhiliyya de Fès est tout à fait visible206. Il s’agit
probablement de la première tentative d’associer dans un ouvrage biographique
le chérifisme à la sainteté de nature initiatique.
Ce genre d’écriture trouvera son achèvement avec l’Ishrāf
‘alā ba‘ḍ man bi-Fās min mashāhīr al-ashrāf207 de Muḥammad al-Ḷālib b. Ḥamdūn
b. al-Ḥājj al-Sulamī al-Mirdāsī208 (m. 1273/1857). Fils d’un des lettrés le
plus célébré du règne du sultan Sulaymān (1206/1792-1237/1822), Muḥammad
al-Tālib est rattaché à la Darqāwiyya par le biais de Muḥammad al-Ḥarrāq (m.
1261/1845). La structure même de l’Ishrāf est intéressante. Les shurafā’ de Fès
sont divisés en douze branches, rappelant les douze tribus israélites et les
apôtres de Jésus. Six familles remontent à al-Ḥasan et six à son frère al-Ḥusayn.
La plus grande partie de l’ouvrage est consacrée aux Idrissides. L’auteur
cherche aussi à retracer l’agencement topographique de l’installation et de
l’établissement des familles chérifiennes. Il reprend ainsi une idée développée
par l’hagiographie fâsie. A. Sebti209 a noté comment les divers genres
s’entrecroisent dans l’Ishrāf : Le fiqh pour la méthodologie, la science des
ansāb, les annales politiques, la biographie savante et l’hagiographie.
L’Ishrāf constitue de par sa complétude et de par son caractère polyvalent un
document précieux sur la présence chérifienne à Fès, sur ses racines
historiques et son caractère sacré au sein d’une ville de savants et de saints.
Retournons aux Qādirī. De par son approche éclectique et
sa vocation à affirmer le rang privilégié des familles chérifiennes de Fès, à
perpétuer la mémoire des saints qui ont marqué la ville à son époque et à
assurer la continuité d’une tradition savante influencée par le soufisme, ‘Abd
al-Salām al-Qādirī est sans doute un devancier des écrivains fâsis des
XIIe-XIIIe/XVIIIe-XIXe siècles. Son poème didactique sur les quatre pôles210
(aqṥāb) ‘Abd al-Qādir al-Jilānī, Ibn Mashīsh, al-Shādhilī et al-Jazūlī, montre
bien comment chérifisme et sainteté se présentent chez cet auteur comme deux
expressions d’une réalité unique, la bénédiction prophétique.
‘Abd al-Salām al-Qādirī meurt avant de pouvoir achever
son dictionnaire biographique sur les personnalités religieuses du Maroc du
XIe/XVIIe siècle211. C’est son petit-fils, Muḥammad b. al-Ḷayyib al-Qādirī212
(m. 1187/1773) qui poursuit ce projet en rédigeant le Nashr al-mathānī li-ahl
al-qarn al-ḥādī ‘ashar wa thānī213. Ce dernier est initié au soufisme par Abū
Bakr b. Muḥammad al-Dilā’ī (m. 1149/1736), un descendant et successeur du
fondateur de la zâwiya du même nom. De même il obtient une ijāza du savant
égyptien al-Ḥifnī214 (m. 1182/1768), qui est également grand-maître de la
Khalwatiyya. Muḥammad al-Qādirī est connu pour sa piété et son indifférence
vis-à-vis des biens et des honneurs. Ainsi refuse-t-il toute charge officielle,
mais doit cependant accepter le poste d’imam dans la mosquée al-Andalus sous la
pression du sultan. Muḥammad al-Qādirī est un auteur fécond qui allie
l’histoire et la biographie. Parmi ses écrits on trouve un poème sur la famille
al-Fāsī215 ainsi qu’une monographie sur Qāsim al-Khaḵāḵḵī (m. 1083/1672), un
maître de la Shādhiliyya-Ma‘aniyya relativement peu connu216. Malāmati, ce
dernier fait l’objet de critiques de la part de certains élèves de ‘Abd
al-Qādir al-Fāsī, ce qui a pour conséquence une discorde entre la zâwiya
Fāsiyya d’al-Qalqliyyīn et la zâwiya Ma‘aniyya du quartier al-Makhfiyya,
conduisant à l’émancipation de cette dernière. Il est tout à fait possible que
la raison qui a poussé notre auteur à rédiger sa biographie d’al-Khaḵāḵḵī ait à
voir avec cet incident, puisqu’il en parle dans son Nashr al-mathānī217. Comme
le montre encore cet exemple, l’apologie reste en effet une des motivations
principales pour la rédaction des ouvrages hagiographiques.
Quant au Nashr al-mathānī, il s’inscrit dans une
tradition de dictionnaires biographiques partant d’Ibn Qunfudh jusqu’à
l’ouvrage inachevé du grand-père de l’auteur. Muḥammad al-Qādirī se distingue
pourtant expressément de ce dernier par la volonté de ne pas employer une
terminologie et une approche soufie. Il semble vouloir s’adresser à un public
plus large et insérer les saints dans une histoire générale des personnages
des XIe-XIIe/XVIIe-XVIIIe siècles. Chaque année est ainsi introduite par une
description des événements politiques ou d’autres événements importants comme
les sécheresses ou la hausse des prix. Se référant à un incident durant son
activité comme notaire, l’auteur insiste dans l’introduction sur l’utilité de
l’historiographie pour contrevenir à la falsification des biographies, des
données historiques et des documents légaux. On voit à l’exemple de Muḥammad
al-Qādirī comment les membres des familles soufies et chérifiennes notoires
assument la fonction de vérifier et d’authentifier la mémoire légale,
intellectuelle et spirituelle de la ville. C’est dans ce sens qu’il affirme que
celui qui entreprend un travail comme le sien
« doit être sincère et exempt de toute passion ; il doit
s’éloigner de tout ce qui pourrait le conduire au mal ; il doit mettre en
évidence le but qu’il poursuit, affirmer la vérité entre deux parties, rester
impartial entre eux [...] ; il faut enfin qu’il ait la pleine possession des
textes qu’il cite. »218
Or, la vocation du Nashr al-mathānī semble être d’ordre
pra-tique. Mais s’il s’agit d’un ouvrage de consultation, écrit par un
historien, l’auteur n’a pas pu s’empêcher d’inclure des considérations d’ordre
religieux. Et encore, si son intention était de ne pas mettre en avant le point
de vue spirituel dans un ouvrage à vocation historique, la grande majorité des
biographies con-cerne bien des adeptes du soufisme et des saints. Comme les
hagiographes, Muḥammad al-Qadirī espère s’attirer la bénédiction des saints en
rédigeant son livre et ce dernier se lit en effet comme un dictionnaire
hagiographique. Pourtant, cette contradiction entre l’introduction et le reste
de l’ouvrage est seulement apparente, car elle ne fait que montrer qu’histoire
profane et histoire sacrée ne sont point considérées comme incompatibles par
les auteurs des ouvrages hagiographiques.
Grâce à cette association d’historicisme et
d’hagiographie, le Nashr al-mathānī a inspiré la plupart des biographes et des
historiens postérieurs et quelqu’un comme al-Kattānī y puise largement pour sa
Salwa. Pour l’historien de la tradition spirituelle de Fès, l’ouvrage offre un
tableau détaillé et précieux d’une époque cruciale dans l’histoire spirituelle
de la ville.
Ces quelques exemples montrent comment les Qādirī
assument pendant plusieurs générations une fonction de premier plan pour la
tradition spirituelle de Fès, notamment dans l’écriture de son histoire. En
associant, grâce à l’autorité de leur origine, de leur profession et de leur
spiritualité, de manière crédible le chérifisme, le soufisme et
l’historiographie, ils ont donné un élan important à l’écriture hagiographique
et montré la voie aux écrivains à venir. Ayant joué à Fès un rôle considérable
pour la continuité de l’héritage naturel et spirituel du Prophète, les Qādirī
contribuent également, grâce à leur compétence intellectuelle, à réhabiliter la
sainteté en dehors des cercles soufis. Si le contexte politique a pu favoriser
l’activité littéraire des Qādirī, le rattachement profond de ces derniers à la
zâwiya Fāsiyya, centre de la vie spirituelle de Fès de l’époque, apparaît comme
étant tout à fait décisif. Porte-parole fidèles des saints et des descendants
du Prophète, les écrivains Qādirī sont enterrés auprès de leurs maîtres à côté
du sanctuaire des Fāsī et des Ma‘an sur les hauteurs de Bāb al-Futūḥ.
189 Voir notre ch. « La naissance d’une tradition
initiatique fâ-sie - Abū al-Maḥāsin et la zâwiya al-Fāsiyya (Xe-XIe /XVIe-XVIIe
siècles) ». É. Lévi-Provençal leur consacre un chapitre à part (op. cit., p.
275-280).
190 Cf. SEBTI,
Abdelahad, op. cit., p. 22-25.
191 Cf. ibid., p.
19-22.
192 Shudhūr al-dhahab
fī khayr al-nasab, ms. : BG, n° 1484 d.
193 Cf. SALMON, Georges, « Ibn Raḥmoûn et les généalogies
chérifiennes », AM, n° III, 1905, p. 159 sq. ; SEBTI, Abdelahad, op. cit., p.
23.
194 Op. cit., p. 23.
195 Pour les différents registres du texte généalogique
cf. SEBTI, Abdelahad, Aristocratie citadine, pouvoir et discours savant au
Maroc précolonial – Contribution à une rélecture de la littérature généalogique
fâsie, thèse de doctorat, Paris VII, 1984.
196 « L’insistance sur l’origine noble n’est qu’un
symptôme de la loi qui organise la vie du saint. Alors que la biographie
s’attache à déceler une évolution et donc des différences, l’hagiographie
postule que tout est donné à l’origine avec une "vocation", avec une
"élection", ou, comme dans les vies de l’Antiquité, avec un ethos
initial. L’évolution tient dès lors seu-lement à la manifestation de ce donné »
(DE CERTEAU, Michel, « Hagiographie », Encyclopedia Universalis, cité par
SEBTI, Abdelahad, op. cit., p. 43, note 87).
197 Le motif de la pureté du lignage se trouve dès le
début dans les ouvrages consacrées au Prophète comme la sīra d’Ibn Hishām (m.
218/833).
198 Cf. LAKHDAR,
Mohamed, op. cit., p. 112-115.
199 Fès : litho., 1351 hég. (1932).
200 Rabat : Dār al-Amān, 2009.
201 Grâce au taṣrīf, c’est-à-dire le pouvoir d’intervenir
sans être physiquement présent, le saint peut continuer à exercer sa fonction
après son décès, même si l’emplacement de sa tombe est ignoré. La visite de sa
tombe n’est donc pas une condition pour la fonction post-mortem du saint, mais
elle permet aux gens de bénéficier de manière active et volontaire de sa
baraka.
202 Fès : litho., 1308 hég. (1891) ; Rabat : ms. : BG, n°
1456 d. La première partie a été résumée par G. Salmon dans « Les Chorfa
idrisides de Fès », AM, n° I, 1904, p. 425 sq. et la deuxième dans « Les
Chorfa Filâla et Djilâla de Fès », AM, n° III, 1905, p. 97. Le titre ne doit
pas tromper sur le contenu de l’ouvrage qui passe en revue également les
shurafā’ ḥusaynides.
203 L’expression est d’A. Sebti (op. cit., p. 81).
204 Les Qādirī descendent de Mūsā al-Jawn b. ‘Abdallāh
al-Kāmil, un frère d’Idrīs I.
205 AM, n° I, 1904, p. 427.
206 Cf. p. ex. p. 25 où il est question des litanies
shâdhilites.
207 2 vol., Tétouan : Manshūrāt Jam‘iyya Taḷāwun Asmīr,
2004.
208 Cf. LÉVI-PROVENÇAL, Évariste, op. cit., p. 342-345 ;
SEBTI, Abdelahad, op. cit., p. 26 sq.
209 Op. cit., p. 33.
210 Al-Ishrāf ‘alā nasab al-aqṥāb al-arba‘at al-ashrāf,
Fès : li-tho., 1308 hég. (1891).
211 Il s’agit du Nuzhat al-nādī wa ṥurfat al-ḥādī fī-man
bi-l-Maghrib min ahl al-qarn al-ḥādī, Rabat : Dār al-Amān, 2010.
212 Cf. LÉVI-PROVENÇAL, Évariste, op. cit., p. 319-326 ;
LAKHDAR, Mohamed, op. cit., p. 240-241 ; RIZZITANO, Um-berto, « Un trattatello
di storia dinastica sui Siciliani di illustre discendenza nel Marocco », ANISL,
III, 1957, p. 85-127.
213 3 vol., Rabat : Maktabat al-Ḷālib, 1982. L’ouvrage a
été tra-duit dans GRAULLE, A., MAILLARD, P., « Nashr al-mathânî de Mouhammad
al-Qâdirî », AM, n° XXI, 1913 et par MICHAUX-BELLAIRE, Edmond, AM, n° XXIV,
1917.
214 Voir notre ch. « La fondation des grands ordres et le
re-nouveau du soufisme – entre les influences extérieures et la réforme interne
(fin XIIe-XIIIe/XVIIIe-XIXe siècles) ».
215 Farīḍat al-durr al-ṣafī fī waṣf al-jamāl al-yūsufī,
perdu.
216 Al-Ẓahr al-bāsim wa al-‘urf al-nāsim fī manāqib
al-shaykh sayydī Qāsim wa ma’āthir man la-hu min al-ashyākh wa al-atba‘ ahl
al-makārim, ms. : BG, n° 17178 d.
217 Cf. op. cit., vol. III, p. 82.
218 Traduit par GRAULLE, A., MAILLARD, P., loc. cit., p.
17.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire