dimanche 25 mars 2012

L’Ijâza ou la licence

                                Sidna Shaykh Abil Abbas Tijani's license to Sidi Mohammed ibn Omar Debbarh where he salutes Sidi Hamdun b. al-Hajj


Ce qu’est l’Ijâza


C’est une délégation de la part du murchid (guide) à certains de ses disciples pour transmettre toutes ou certaines des litanies (wird), que se soit par l’intermédiaire d’une Ijâza écrite, verbale ou du coeur; cette délégation peut être perpétuelle ou ponctuelle. Le mûrchid est connu chez les gens de Dieu par ses qualités, il est l’héritier du secret et il est plus élevé par son grade et sa station que celui qui est autorisé et licencié, car, il est lui-même (le murchid) considéré comme la source de l’héritage, autorisant (les autorisés et licenciés) à éduquer. Et cette station ne fait jamais défaut en aucun temps, aussi il n’est pas permis que deux personnes se la partagent. Quant à l’autorisation ou la licence, elle n’est considérée par les hommes réalisés que pour sa bénédiction.
La délégation du mûrchid ne peut être éprouvée par un effort personnel de sa part mais par un signe clair de Dieu, de son prophète et des Maîtres de sa chaîne spirituelle que ces derniers constituent un lien direct avec le prophète. L’autorisation en réalité vient d’eux et le mûrchid n’est que le transmetteur.
La transmission de toutes ou certaines litanies (wird) se fait par l’Ijâza qui peut être absolue et générale aux litanies générales ou spéciales, peut être aussi limitée aux communs des croyants sans les Elus de Dieu et peut être également limitée seulement à quelques litanies générales.
L’Ijâza peut être en forme écrite ou verbale ou du coeur, elle se déplace à l’autorisé et licencié par la voie (tariq) à laquelle il appartient. A savoir que la vérité de l’Ijâza est un sens caché que l’autorisé trouve dans son coeur alors que la permission écrite et orale n’ont aucune influence sur lui sinon qu’elles constituent une preuve pour celui que son coeur lui fait défaut, quant à l’homme du coeur sait qu’il est autorisé et cela le suffit.
L’Ijâza peut être ponctuelle ou perpétuelle. Si elle a été ponctuelle, il est donc permis de s’en servir que pendant le temps autorisé contrairement à celle qui est perpétuelle dont il est permis de s’en servir à vie .Les diverses formes d’Ijâza
Il y’a plusieurs formes d’Ijâza, chaqu’une d’elle revêt une forme et les licenciés l’étaient par voie de conséquence, La Ijâza se divise donc en trois formes d’après son contenu:
La 1ère forme est par rapport à la voie dont elle dépend, ainsi elle peut être une ijaza écrite, verbale et du coeur.
La 2ème forme est par rapport au temps, ainsi elle peut être ponctuelle ou perpétuelle.
La 3ème forme est par rapport à la globalité, ainsi elle peut être une ijaza générale, spéciale et une Ijâza autorisant à guider.1-la 1ère forme par rapport à la voie elle se divise en :a)- L’ ijaza écrite
C’est une déclaration écrite pour transmettre les litanies, parmi ses conditions; la forme, qui doit être claire ainsi que les litanies que le licencié y est autorisé à transmettre et doit comporter également le sceau du Cheikh . L’Ijâza écrite est superficielle, elle est seulement une preuve de son propre existence et un outil à faire manifester sa véritable réalité qui est l’autorisation et la délégation faites du coeur (précédées par un signe clair de Dieu et de son prophète) que chacun (l’autorisant et l’autorisé) en a eu connaissance.

b)-L’Ijaza verbale
C’est une déclaration verbale à certains des disciples à transmettre les litanies et cela sans avoir recours à l’écrite La déclaration verbale est au même niveau que l’écrite, aussi faut-il qu’il y ait à cette déclaration un état (spirituel) manifeste de l’autorisé prouvant la véracité de son autorisation et nous ne cesserons de répéter que la véritable autorisation est celle du coeur alors que la déclaration verbale n’est qu’un outil manifeste et une preuve parmi tant d’autres, le Cheikh Ahmed al-Alawi en a délivré des dizaines de cette forme d’Ijâza.

c)- L’Ijaza du coeur
Comme nous l’avons dit précédement; l’origine des Ijâza (écrites et verbales) est celle du coeur, elle est la base de toutes les Ijâza et la preuve de la véracité des Ijâza écrites et verbales qui sont par voie de conséquence des repères et des preuves manifestes car elles sont un outil manifeste mais elles restent tout de même superficielles. Quant à son importance, tous les gens de Dieu ont en fait leur principale priorité et l’ont mentionnée même dans leurs Ijâza écrite et verbale et ont imposé que toutes les Ijâza ne sont valides que par l’autorisation du coeur qui est l’origine d’où elles émanent, car sans elle aucune ne verrait le jour.
Le Cheikh Ahmed al-‘Alawi dans sa Ijâza au futur Cheikh Mohammed al-Madani dit: « Nous te décernons la licence verbale pour confirmer la licence du coeur que nous t’avons délivrée auparavant ». Le Cheikh al-Alawi a même demandé l’autorisation par le coeur au Cheikh Abu -Madiyan al-Ghawt (1098 / 1177) d’expliquer ses sagesses dans son livre al-Mawad al- Ghaytiyya alors que sidi abu-Madiyan est décédé 8 siècle avant, cela nous démontre que l’autorisation du coeur est la clef de voute du renfort et du soutien.
Si l’autorisation du coeur n’était pas l’origine même, elle n’aurait pas été mentionnée dans l’écrite et verbale, bref, elle est la véritable autorisation pour la transmission des litanies générales et spéciales et pour les deux Ijâza citées ci-dessus, notons aussi qu’elle reste la seule voie sans équivoque par laquelle se transmet l’autorisation pour guider.
Mais une question pourrait se poser : L’autorisation du coeur pourrait être alors l’objet d’imposteurs et de faux prétendants, ce qui
mène à la confusion et aux violations des droits.
La réponse est en trois possibilités :

- 1ère réponse:
L’opposition au nouveau maître est une tradition providentielle depuis la nuit des temps et est une preuve de la sincerité du nouveau maître, cependant elle ne pourrait venir d’un homme ayant le coeur illuminé et l’oeil intérieur ouvert car les gens des coeurs distinguent celui qui dit la vérité de celui qui ment et du faut prétendant de celui qui est réalisé et si le faut prétendant (charlatan) apparaît, les preuves seront là comme témoins et le trahiront par ses esquives et ses divers manoeuvres à s’en échapper, à ce moment là, la plupart des gens le fuient même les plus proches. Le Prophète (PSSL) a répondu à une question de savoir qui est le meilleur des compagnons, il répondit: » il est celui qui vous fait rappeler Dieu en le voyant et que sa logique (pensée) vous pousse à faire d’avantage de bonnes oeuvres et que ses actes vous font penser à l’au-delà! « .
Ibn ‘Ata Allah al-Iskandari a laissé un descriptif détaillé des signes du véritable maître sans avoir à évoquer la Ijâza (comprends donc) : » Ton maître n’est pas celui que tu as écouté et entendu de lui mais ton maître est celui que tu as obtenu de lui, ton maître n’est pas non plus celui que tu as compris ses expressions mais c’est celui qui a fait introduire en toi ses allusions, ton maître n’est pas non plus celui qui t’a invité à la porte mais il est celui qui a relevé entre toi et Lui le voile, il n’est pas non plus celui qui a un discours clair et des paroles belles mais il est celui qui te motive par son état spirituel. Ton maître est celui qui t’a fait sortir de la prison des passions et t’a fait entrer chez le Seigneur, il est aussi celui qui a purifié le miroir de ton coeur jusqu’à ce que les lumières de ton Dieu s’y reflètent, il est celui qui t’a fait soulever pour Dieu et tu t’es levé vers Lui et t’a pris en chemin jusqu’à ce que tu sois arrivé à Lui et il est encore à tes cotés jusqu’à ce qu’il te met entre ses Mains et t’introduis dans la Lumière de la Présence et te dit : te voilà avec ton Dieu.
Ne sois pas indigent par la rareté des guides mais sois indigent par la sincérité de ta quête, force-toi à être sincère tu trouveras le guide «

- 2ème réponse:
Lorsqu’on lit les biographies des hommes de Dieu, on remarque que la transmission de leurs autorisations pour guider se fait par le coeur et on ne trouve aucune trace d’une licence écrite, suite à cela, les épreuves font surface par l’opposition des négationnistes au début, elle viennentt en particulier de leurs condisciples et l’histoire des grands maîtres en est témoin de ces paroles.

- 3ème réponse:
L’Ijâza écrite n’est pas un laisser-passer pour être le maître dans une voie mais bien le contraire, se résoudre à compter sur la Ijâza écrite, mène à faire des déclarations d’être le maître et cela dans toutes les voies du Tassawûf. La Shari’A reste la balance juste du compagnonnage non pas la Ijâza (Craignez Dieu et soyer avec les sincères) (il est celui qui vous fait rappeler Dieu en le voyant et sa logique (pensée) vous pousse à faire d’avantage de bonnes oeuvres et que ses actes vous font penser à l’au-delà!) alors faites la différence.

2-la 2ème forme par rapport au temps
elle se divise en :


a)-L’ ijaza ponctuelle
Elle se limite à un temps précis, de telle date à telle date ou pendant un séjour temporaire d’un autorisé en un lieu quelconque pour transmettre les litanies aux nouveaux disciples et elle se limite à ça.

b)-L’Ijaza absolue perpétuelle
Elle peut être écrite ou verbale pour la transmission des litanies sans limite de temps ou de lieu.

c)- L’Ijaza par rapport à la globalité elle se divise en:

1- Ijâza limitée à un certain nombre de litanies générales
2- ijaza absolue pour toutes les litanies (générales et spéciales)
3- Ijâza autorisant à guider
Cette dernière est une spécificité et un choix Divin que les humains n’ont pas à s’ingérer, disons qu’elle est un secret et un dépôt que Dieu dépose chez qui Il veut parmi ses serviteurs. Le porteur de ce dépôt est connu chez les gens de Dieu par le Pôle, le Secours. Quand le porteur de ce dépôt meurt, Dieu déplace le dépôt chez un autre, le Cheikh al-Alawi disait : » Et après le décès du maître, apparaîtra un autre comme lui, ceci est la tradition de Dieu qui ne changera pas. ». Il est possible que son porteur sait qui le remplacera, il fera peut être allusion à lui par des sens cachés ou il ne le fera pas du tout, le Cheikh al-Bûzaydi qui n’avait jamais désigné expressément personne pour lui succéder à la tête de la confrérie, a répondu à l’un de ses disciples assez infatué de lui-même, qui s’imaginait être qualifié pour guider les frères, après le Maître, (car la question avait été plus d’une fois évoquée par le présomptueux) qu’il était pareil à quelqu’un qui habitait une maison, avec la permission du propriétaire, que c’était à lui donc qu’il se devait d’en remettre les clefs, une fois qu’il se verrait appeler à quitter la demeure et que lui seul été habilité à les remettre à qui il voulait… ».
Quant au nouveau maître il recevra la nouvelle de son investiture par le Prophète lui-même (pssl) comme dans l’exemple du Cheikh Ahmed al-‘Alawi qui avait vu avant la mort de son Maître, quelques jours auparavant, le Prophète (pssl) lui annoncer qu’il serait le successeur du Roi de l’Orient « Sultan al-Machriq » et qu’il sera son principal soutiens. Donc la transmission du dépôt n’est pas une Ijâza proprement dite même si on l’a nommée ainsi, elle reste un secret et un dépôt qui se transmet après le décès du maître vivant, aussi il n’est pas permis que deux personnes se la partagent en même temps. Et en ce sens, Allah a dit: « Nous avons proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes le dépôt. Ils ont refusé de le porter et en ont eu (peur), alors que l’homme s’en est chargé. » Et a dit: « Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges: Je vais établir sur la terre un vicaire (Khalifat) » Et a dit: « Ô! David, Nous avons fait de toi un vicaire sur la terre. » Et a dit: « Et Nous avons dénombré toute chose dans un Imam explicite. »


Notes
Il est presque certain que le Cheikh Ahmed al-Alawi n’en délivra que quelques Ijâzas écrites autorisant à guider des disciples (Ijâza des connaissants), les madanis affirment que, la seule Ijâza que le Cheikh eut délivrée, était celle que détenait leur maître, d’autres soutiennent qu’il n’en délivra que deux. Nous n’avons en tous cas jamais entendu parler de plus de trois Ijâzas
décernées par le Grand maître.

La première fût décernée au Cheikh Mohammed al-Madani, la deuxième au Cheikh Mohammed al-Hâshîmi (verbale?) et la troisième au Cheikh Adda Bentounès, notons que l’Ijâza de coeur prime sur les autres.
Le Cheikh Mohammed al-Madani, quant à lui, n’en délivra qu’une seule; au Cheikh Ismail al- Hadifi, on peut lire dans les mémoires de celui-ci : » En ce qui concerne l’autorisation (manuscrite) d’autoriser à pratiquer le Nom Suprême (al Ism al-A’zam) le Cheikh Mohammed al-Madani a prié Dieu pour moi en disant : qu’Allah fasse de toi une direction pour les remémorants (Qibla lizzâkirîn), grâce à Dieu, et m’a autorisé à lire et à autoriser à d’autres (Dalâ il al-Khayrât), sans compter diverses Ijâzas, à donner le pacte de la voie.
Le Cheikh Mohammed al Hâshîmi, quant à lui, nous ignorons le nombre exact des ses Ijazas, mais nous avons la preuve qu’il a décerné une Ijaza au Cheikh Abd Al-Qâdir `Isâ. Cette Ijaza revêt le même habit que la Ijaza décernée au Cheikh Mohammed al-Madani dont l’ijâza du coeur qui y est citée.
Par contre le Cheikh Adda Bentounès en délivra plusieurs, dans l’état actuel de nos connaissances, il est impossible d’en savoir le nombre.
Pour terminer voici deux exemples d’ijâzas, la première est l’ijâza des connaissants autorisés à guider et la deuxième une déclaration écrite à transmettre les litanies générales.


Ijâza des connaissants:
» Voici la licence des connaissants, ô faqir parvenu à l’extinction, affilié au parti du Seigneur, sidi………….., pour toi, Allah a dissipé les illusions et levé les voiles. Le profit que tu as tiré à nos contacts, a été à la mesure de l’amour que tu as nourri pour nous, aussi devras-tu faire profiter tes frères parmi les serviteurs de Dieu, car il n’est pas licite qu’un homme laisse la science juste qu’il lui a été donné de recevoir. Voici le grade de la guidance qui te réclame avec le sérieux le plus intégral, guide donc qui fait appel à toi, conduis vers l’union qui a rompu d’avec toi.
Dans la voie Chadhûli nous te décernons la licence verbale pour confirmer la licence de coeur que nous t’avons délivrée auparavant, tu te dois d’aimer continuellement ton Seigneur, car Allah réserve à son serviteur la place que ce dernier lui réserve en son âme. Je formule le souhait qu’Allah t’accorde la pérennité de son amour, et sache que l’assistance du Seigneur est fonction de la disposition du serviteur. De notre conduite rien ne t’a été occulté, suis donc ce qu’elle recèle de meilleur, non pas nos imperfections dans la guidance. Notre Maître, mon Seigneur Mohammed al-Bûzaydi, avait passé de nombreuses nuits, rapprochant les serviteurs du Seigneur…suis la tradition de nos précédents maîtres à qui nous avons emprunté la voie, tu seras bien solidement attaché à eux, aussi longtemps que tu te seras conformé à leurs traditions. Veille qu’Allah te bénisse sur leur amitié, sur leur pacte, Allah veillera sur toi, il est le meilleur des vigiles, le plus clément des cléments.
Pour clore, je supplie Allah le Grandissime par la gloire de son Prophète généreux qu’Allah prie sur lui et le salut fortement, de nous préserver dans ce qu’il nous a donné, de nous seconder dans l’observance de ses ordres. Je te supplie, ô Seigneur ! par le plus grand de tes messagers, le meilleur de toutes tes créatures, d’aplanir pour lui la voie droite, nous l’avons conduit devant ta porte, il te fera aiménde tes créatures et tes créatures de toi.
Ô seigneur ! Élargis devant lui la voie de ta connaissance, introduis-le dans ton enceinte inexpugnable, préserve tous ceux qui se rattacheront à lui, par le privilège de l’entrée en ta présence, et sois, ô notre Seigneur ! Son ouïe, sa vue, sa main sa jambe, ô Seigneur ! Éteins,son existence en la tienne, de sorte qu’il ne lui reste plus que ce qui est par toi et pour toi, Amin ! Par le caractère sacré du Maître des messagers ! Notre ultime prière est de louer Allah, le Seigneur des mondes « .


Ijâza à transmettre les litanies générales:
Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux.
Nous te louons Seigneur, Ô Toi qui nous a inspiré d’être les compagnons des pieux et mis dans la voie droite. N’as-tu pas dit et ta parole est véridique : » qui est égaré, n’aura, certes ni soutien, ni guidée ».
Ô Seigneur parachêve ton bienfait pour nous et aide-nous, secours-nous afin que nous puissions te servir.
Ô Seigneur , bénis notre Maître Mohammed, l’Imam des guidée, le prophète fidèle, le messager annonciateur de la clémence pour les mondes, que ta bénédiction se réponde aussi sur les siens purs, ses pieux compagnons bien guidés et sur ceux parmi nos frères croyants qui ont suivi leurs traces. Ainsi, grâce à l’assistance d’Allah, à sa pure faveur, nous avons autorisé notre frère en Dieu, à l’âme pure, à la moralité agréee, l’ami de Dieu, sidi ……….., à dispenser les litanies générales de la confrérie Alawiyya au service de Dieu, et ce afin de diffuser la guidance, de propager les enseignements de la confrérie fondée sur l’observance du livre d’Allah et de la tradition de son messager, que la prière et le salut d’Allah soient sur lui, nous lui prodiguons, par la même occasion, ainsi qu’à nous-même, ce conseil qui nous ait enseigné par Allah à travers la noble tradition, n’a-t-il pas dit, qu’Allah le bénisse et le gratifie de son salut… » Quiconque se désintéresse des affaires des musulmans, ne peut être considéré comme un membre de leur communauté « .

Quant à nous, nous ne pouvons dispenser un conseil plus éloquent, ni faire un sermon plus utile que le verbe du trés -Haut que voici » Par le temps, l’homme est certes en perdition, excepté ceux qui ont cru en Nous, qui ont entrepris des actions ennoblissantes et se sont conseillé de suivre la Vérité et de s’armer de patience « Qoran CIII. Nous le mettons de même en garde, tout à fait en garde, de ne pas transformer le rattachement à Allah, ni en source de profits materiels, ni en echelle pour solliciter honneur et puissance.
Nous nous devons de propager les enseignements de la confrérie sincèrement et désintéressés des biens d’ici-bas, uniquement pour la face de d’Allah, car quiconque soumet sa face à Allah en n’adorant que Lui, se cromponne certes à l’anse solide, à Allah reviens la fin de toute chose « .
Et Dieu est le Meilleur des Savants.

Derwish al-Alawi
Bibliographie:
Salah Khelifa, Alawisme et Madanisme, des origines immédiates aux années 50. Thèse pour
l’obtention du Doctorat d’état en études Arabes & Islamiques. Université Jean Moulin Lyon III.
Traduction de la page ijâza du lien suivant :
http://www.shazellia.com/tareka/ijaza/Ijaza.htm

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