بسم الله الرحمن الرحيم،
Bi-smi-llâhi ar-Rahmâni ar-Rahîmi,
Par [la grâce du] Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
اللَّهُ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لَا تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَلَا نَوْمٌ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الْأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلَّا بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلَا يُحِيطُونَ بِشَيْءٍ مِنْ عِلْمِهِ إِلَّا بِمَا شَاءَ
Allâhu lâ ilâha illâ huwa al-hayyu al-qayyumu lâ ta’khudhuhu sinatunn wa lâ nawmunn lahu mâ fî-s-samâwâti wa mâ fî-l-ardi man dhâ-l-ladhî yashfa‘u ‘indahu illâ bi-idhnihi, ya‘lamu mâ bayna aydîhim wa mâ khalfahum wa lâ yuhîtûna bi-shay’inn min ‘ilmihi illâ bimâ shâ’a
Dieu, point de divinité autre que Lui, le Vivant, le Sustentateur. La somnolence et le sommeil ne s’emparent pas de Lui. Sont à Lui ce qu’il y a dans les cieux et dans/sur la terre. Qui intervient auprès de Lui si ce n’est qu’avec Sa Permission ? Il sait ce qu’il y a devant eux et ce qu’il y a derrière eux, alors qu’ils n’embrassent rien de Son Savoir sauf (de) ce qu’Il veut.
وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ
wasi‘a kursiyyuhu as-samâwâti wa-l-arda
Son Trône s’étend/comprend aux/les cieux et à la terre
وَلَا يَئُودُهُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ (255)
wa lâ ya’ûduhu hifzhuhumâ wa huwa al-‘aliyyu al-‘azhîmu.
et leur protection ne Le fait pas ployer et Il est le Très-Haut, le Très-Grandiose.
وَسِعَ « wasi‘a »
« Wasi‘a » : L’idée fondamentale : l’extension dans la compréhension (ihâtat), (≠ la contrainte, la gêne) embrasser tout , comprendre et par suite s’étendre à ..
كُرْسِيُّهُ « kursiyyuhu »
« Kursî-hu » désigne en général un siège ou un trône (sur lequel on s’asseoit), puis de manière plus générale, toute sorte de « support » sur lequel repose une chose.
Et le pronom personnel rattaché (ou suffixe) « hu », à la troisième personne du singulier, renvoie à Dieu, au Nom de Dieu (« Allâhu ») du début du verset ou à « Sustentateur » (« al-Qayyûmu »), comme vu précédemment.
وَلَا يَئُودُهُ « wa lâ ya’ûduhu »
« ya’ûduhu » vient de « âda » avec le sens de « épuiser » (qqun), ou « exténuer », « harasser », « accabler », « éreinter », d’où l’idée de plier, tordre, ployer, d’où le choix pour la traduction « faire ployer ».
Et le pronom personnel rattaché ou suffixe « hu » (à la troisième personne, masculin singulier) renvoie à Dieu (« Allâhu » ou « al-Qayyûmu »), ou au trône (« kursî »).
Déjà au début du verset, il a été évoqué que la fatigue et le sommeil n’avaient pas de prise sur Dieu.
حِفْظُهُمَا « hifzhuhumâ »
« Hifzhuhumâ » vient de Hafizha : Garder, conserver, préserver d’où « hifzhunn » attention, vigilance, garde, conservation. Il renvoit à l’Attribut de « Sustentation » (qayyûmiyyah) de Dieu mentionné au début du verset.
Et « humâ », pronom personnel attaché (suffixe), duel, renvoie aux cieux et à la terre. On peut remarquer que le pluriel des cieux n’a pas été considéré avec la terre, mais l’espèce « ciel » et l’espèce « terre », comme si pour chaque ciel correspond une terre.
وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ « wa huwa al-‘aliyyu al-‘azhîmu »
Et « huwa » pronom personnel détaché, troisième personne du singulier, « al-ghâ’eb », l’ « inconnu ». Il renvoie à Dieu (« Allâhu ») au début du verset. Il indique Son Essence que nous ne pouvons pas connaître.
« al-‘Aliyyu », un des Beaux Noms de Dieu : le « Très-Haut ».
« al-‘Azhîmu », un des Beaux Noms de Dieu : le « Très-Grandiose », l’ « Immense ». Ce Nom est utilisé dans le Coran soit pour décrire la Grandeur de Dieu, soit pour décrire Son terrible Châtiment (cf. les versets 7,49,114 de la sourate La Vache II). Sans doute pour montrer Sa Grandeur et la Crainte Révérencielle qu’Il doit nous inspirer. Et l’article « al- » pour ces deux Noms indique la restriction (al-hasr). Il est le Seul Très-Haut, le Seul Très-Grandiose.
Reprenons.. (en nous aidant de l’interprétation de ce verset de Sayyed TabâTabâ’i dans « al-Mîzan », et de celles d’Ibn ‘Arabî et de Sadr Muta’lahîna, ainsi que des indications présentes dans la traduction du Coran de Yehia Alawi (Christian Bonaud), Voilà le Livre.)
كُرْسِيُّهُ « kursiyyuhu »
Ce mot « al-kursî» qui a donné son nom au verset, prête à beaucoup d’interprétations. Sans doute s’y trouve une allusion à la royauté (al-mulk). On dit le « trône » du roi. Et dans l’extension du trône, il y a la domination, la maîtrise de la station de l’Autorité divine, l’Autorité divine s’étendant aux cieux et à la terre. Le « trône » serait une indication de la station Seigneuriale par laquelle se dressent les cieux et la terre, et par laquelle ils sont gérés et connus. Cela implique donc une connaissance, un niveau de savoir. Et le fait que le trône comprend, embrasse toute chose, implique que la sauvegarde de ce qu’il y a dans les cieux et la terre se fait de par Son Essence. C’est pourquoi, elle ne Le fait pas ployer.
-Un jour, quelqu’un demanda à l’Imam as-Sadeq(p) si c’est le « trône » qui contient les cieux et la terre ou au contraire, ce sont ces derniers qui contiennent le « trône » (sans doute, cette personne avait une vision matérielle des choses). L’Imam(p) répondit : « Toute chose est dans le trône ».
-Un des compagnons de l’Imam as-Sadeq(p) l’interrogea sur la signification de ce mot. L’Imam(p) répondit : « Son Savoir ». Sayyed TabâTabâ’i déduit de ce propos rapporté (et d’un autre rapporté également de l’Imam as-Sâdeq(p) disant que l’Arche est le savoir dont personne ne mesure sa grandeur), que le trône est un niveau du Savoir Divin et que dans l’existence, il y a un niveau de savoir qui n’est pas limité. C’est-à-dire, qu’il y a, au-dessus de ce monde dont nous faisons partie, un autre monde où les existants sont des « choses » non-limitées dans leur existence, par des limites corporelles.
-Il est rapporté de l’Imam as-Sadeq(p) : « Ils sont tous les deux [le « trône » et l’« arche », l’« arche » étant distinct du « trône »], deux des plus grandes portes des Mystères et tous les deux sont de l’ordre des Mystères, et tous les deux sont liés dans le Mystère (« al-ghayb »), parce que le Trône (al-kursî) est la porte externe, apparente du Mystère duquel [apparaît] le prélude de la création et duquel toutes les choses s’élèvent, et l’Arche est la porte intérieure. Ainsi tous les deux sont dans le savoir deux portes liées parce que la royauté de l’Arche est égale à celle du Trône, mais son savoir est plus dissimulé, plus profond que celui du Trône. » (in Tawhîd d’as-Sadûq, Bâb al-‘Arsh).
-Et il est rapporté de l’Imam as-Sâdeq(p) dans al-Ihtijâj : « Dieu a créé toute chose dans le creux du Trône sauf son ‘Arche car elle est plus grandiose pour être embrassée par le Trône. »
Ainsi, le Trône et l’Arche indiquent deux niveaux du Savoir (divin) : l’Arche renvoyant au niveau du savoir qui n’a pas de limite, ni de mesure du point de vue de la Perfection de l’Existence, et le Trône au niveau du savoir mesuré, limité (plus proche de notre savoir corporel) selon les circonstances du savoir. Et ces deux ne font qu’un en tant qu’unité de l’apparence avec son intérieur.
وَلَا يَئُودُهُ حِفْظُهُمَا « wa lâ ya’ûduhu hifzhuhumâ»
La protection des cieux et de la terre ne Le fait pas ployer parce que leur existence est en Lui, par Lui.
Il est à rapprocher à ce qui a été dit au début du verset à propos de Sa Sustentation : la somnolence et le sommeil n’ont pas de prise sur Lui (Très-Elevé). Et selon l’apparence, d’après Sayyed TabâTabâ’i, le pronom personnel suffixe renvoie au « Trône ». De même, il est possible qu’il soit rapporté à Dieu (« Allâhu » ou « al-Qayyûmu »). La différence réside dans le niveau de manifestation de Dieu auquel on se réfère.
وَهُوَ الْعَلِيُّ « wa huwa al-‘aliyyu al-‘azhîmu »
« al-‘Aliyyu » : à la Haute Importance, que rien ne surpasse, et qui surpasse, toute chose ; qui domine toute chose et en Qui disparaît toute chose. Et lier son cœur à ce Nom, c’est reconnaître le besoin de Lui pour atteindre Sa Proximité. Il n’y a pas de degré plus élevé que l’on pourrait atteindre en dehors de Lui.الْعَظِيمُ « al-‘azhîmu »
« al-‘Azhîmu » Aucune créature ne peut imaginer Sa Grandeur. La Grandeur Absolue est en Lui et à personne d’autre et toute grandeur prend de Lui et revient à Lui et à Lui seul. Les articles de détermination indiquent la restriction, l’exclusivité. Seul Dieu est le plus Elevé, le plus Grandiose, en tant que l’Elévation et la grandeur relèvent de la Perfection et la Vérité de la Perfection est uniquement à Dieu.
Lier son cœur à ce Nom, c’est reconnaître le besoin de Lui pour être grandiose auprès de Lui et non auprès de l’univers, sauf pour transmettre un ordre de Dieu. Dans ce cas, il faut recevoir (l’Ordre de Dieu) avec respect et renforcer Sa grandeur dans les cœurs de ceux qui écoutent. Dans ce cas, le besoin de Lui, en Lui, est pour magnifier Dieu dans l’Univers auprès des gens, non dans le but de se magnifier soi-même.
Récitation en vidéo
Les bienfaits du verset du Trône
Les multiples mérites du verset du Trône
- Par l'Imâm As-Suyûtî -
Introduction
Louange à Allah qui a révélé le Livre, qui a aplani les difficultés et qui a ouvert toutes les portes du bien. Il a envoyé Muhammad - صلى الله عليه و سلم - avec la parole juste. Il put ainsi prononcer des Paroles merveilleuses.
Qu'Allah lui accorde la Grâce et la Paix ainsi qu’à tous ses compagnons !
Voici un petit livre intitulé : Quarante Hadîth sur les mérites du verset du Trône. J’ai compilé ces Hadîth pour l’ensemble des étudiants et des chercheurs, dans l’espoir de faire partie de ceux qui recensent quarante Hadîth à l’intention de la communauté musulmane, conformément à ce qu’indique le Hadîth à ce sujet. Je le fais aussi pour me conformer à l’attitude des maîtres qui ont suivis cette pratique.
Allah nous suffit et Il est le Meilleur Garant.
1 - Premier mérite
C’est le plus grand verset du Qur’ân
1. Ubay Ibn Ka’b - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« Le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - m’a demandé : Quel est le plus grand verset du Livre de Dieu ? J’ai répondu : Dieu et Son Messager le savent mieux que quiconque. Il a répété sa question plusieurs fois. J’ai répondu finalement : C’est le verset du Trône. Il m’a dit alors : Félicitations pour ta science, Ô Abul Mundhir ! Par Celui qui détient le sort de mon âme, ce verset possède une langue et deux lèvres qui sanctifient le Roi au pied du Trône. »
Ce Hadîth est recensé par Ahmad Ibn Hanbal dont nous suivons ici sa propre version et par Muslim, Abû Dawûd, Ibn adh-Dharis, Al-Harawî et Al-Hakîm.2 - Deuxième mérite
Ce verset protège des Jinn, du matin au soir, et du soir au matin, celui qui le récite.
2.Le même ‘Ubay - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte également qu’il avait un gros récipient rempli de dattes qu’il surveillait de temps a autre. Constatant que la quantité de datte avait diminué, il s’est mis un soir à surveiller l’endroit. Tout d’un coup, il vit apparaître une bête ayant la taille d’un jeune adolescent. Ubay poursuit alors son récit en disant : J’ai salué et cette bête a rendu la salutation. J’ai dit : Qui es-tu ? Es-tu un Jinn ou un humain ? Elle m’a dit : Un Jinn. J’ai dit : Fais voir ta main. Elle me l’a tendue, et j’ai constaté que sa main était des poils de chien. J’ai dit : Est-ce ainsi que les Jinn sont crées ? La bête m’a dit : Les Jinn savent qu’il y a pas parmi eux plus terrible que moi. J’ai dit : Qu’est-ce qui t’a poussé à faire ce que tu as fait ? La bête répondit : On m’a rapporté que tu es un homme qui aime faire l’aumône. Aussi avons-nous voulu toucher à ta nourriture. J’ai dit : Qu’est-ce qui nous protège de vous ? La bête répondit : C’est Ayatu l-Kursî qu se trouve dans la Suratu l-Baqara (La vache).
Celui qui le récite le soir est protège de nous jusqu’au matin, et celui qui le récite en se réveillant le matin est protège de nous jusqu’au soir.
Le lendemain, matin Ubay rapporta cet épisode au Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - qui lui a dit ceci : « Ce Jinn dit vrai, le pervers, bien qu’il soit un menteur. »
Ce Hadîth est recensé par An-Nassâ°î, Abû Y’alâ, Ibn Hibbân, Abu l-Shaykh, Tabarânî, Al-Hakîm, Abû Nu’aym et bayhaqî.
3.Al-Asqa’ al-Bakri rapporte ceci:
« Le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - était venu les voir dans la Suffa (abri a l’entrée de la Mosquée) des émigrés (al-muhâjirûn) Un homme lui demanda : Quel est le plus grand verset du Qur’an ? Le Prophète lui a dit : C’est le verset suivant : Dieu ! Point de divinité à part Lui, le Vivant,Celui qui subsiste par lui-même « al-Qayyum » . Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône « Kursî » déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, l’Inaccessible » (Qur’an : 2/255), c’est-à-dire ayatu l-Kursî.
Ce Hadîth est recensé par al-Bukhârî dans son Histoire, par Tabarânî et par Abû Nu’aym avec une chaîne de transmetteurs sûrs.
3 - Troisième mérite
Ce verset, ainsi que la Surat Liminaire (al-Fâtiha) et deux versets de la Surat âli ‘Imrân (la Famille de ‘Imrân), sont accrochés au Trône divin. Tout homme qui les récite reçoit une immense récompense.
4. Al-Hassan Al-Bassarî - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte cette tradition en la faisant remonter directement au Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - :
« L’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit : « On m’a donné la Surat Al-Fatiha (La Liminaire), le verset du Trône (Ayatu l-Kursî) et les deux versets 18 et 26 de la surat âl ‘Imarân (La Famille de ‘Imrân). Ces versets sont aggripés au Trône divin et disent : « Seigneur ! Tu nous fais descendre sur Terre vers celui qui Te désobéit ? Dieu leur dit : Je vous ai conçus en sorte que chaque fois que l’un de Mes serviteurs vous récite a la fin de chaque prière, Je lui donne le Paradis comme lieu de séjour, Je l’installe dans la Demeure Sacro-sainte, Je le regarde chaque jour soixante-dix fois avec Mon oeil, Je satisfais chaque jour pour lui soixante-dix besoins dont le moindre est le pardon, Je le fais triompher de tous ses ennemis et Je le protége contre eux » »
Cette tradition est recensée par Ibn al-Sani et Al-Shahami.
4 - Quatrième mérite
Ce verset équivaut au quart du Qu’rân.
5. Anas rapporte ceci :
« L’Envoyé de Dieu - صلى الله عليه و سلم - a dit un jour à l’un de ses compagnons : Ô Untel ! Es-tu marié ? L’homme répondit : Non, Je ne possède rien pour pouvoir me marier. Il lui dit : Tu connais par coeur la surat Al-Ikhlass (Le Culte Pur), n’est-ce pas ? L’homme répondit : Certes, oui. Il lui dit : Elle constitue le quart du Qu’rân. Puis il lui dit : Tu connais par coeur la Surat Al-Zalzala (Le Tremblement de terre), n’est-ce pas ? L’homme répondit : Certes, oui. Il lui dit : Elle constitue le quart du Qu’rân. Puis il lui dit : Tu connais par coeur la surat Al-Nasr (Le Secours), n’est-ce pas ? L’homme répondit : Certes, oui. Il lui dit : Elle constitue le quart du Qu’rân. Puis il lui dit : Tu connais par coeur Ayatu l-Kursî, n’est-ce pas ? L’homme répondit : Certes, oui. Il lui dit : Ce verset constitue le quart du Qu’rân. Puis il lui dit : Marie-toi, marie-toi, marie-toi (trois fois). » »
Ce Hadîth est recensé par Ahmad Ibn Hanbal.
5 - Cinquième mérite
Ce verset a une position tout a fait particulière. En effet celui qui le récite après une prière prescrite est préservé jusqu'à la prière suivante. Or seul un Prophète, ou un juste (siddîq), ou un chahîd (Témoin, Martyr, Saint) est en mesure d’observer les prières avec régularité car il est préservé.
6. Anas - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« L’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit : Celui qui récite ayatu l-Kursî à la fin de chaque prière prescrite restera préservé jusqu'à la prière suivante. Or la prière n’est observée avec régularité que par un Prophète ou par un juste ou par un témoin. »
Ce Hadîth est recensé par Bayhaqî dans ses Shu’ab Al-Imân.
7. Al-Hassan Ibn ‘Alî - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« J’ai dit : Ô Envoyé de Dieu ! Qu’obtient celui qui récite Ayatu l-Kursî a la fin de la prière prescrite ? L’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - m’a dit : Il est sous la protection de Dieu jusqu'à la prière suivante. »
Ce Hadîth est recensé par Tabarânî avec une bonne chaîne de transmission.
8. Anas - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« L’Envoyé de Dieu - صلى الله عليه و سلم - nous a dit : Savez-vous quel est le plus grand verset du Qu’rân ? Nous dîmes : Dieu et Son Messager le savent mieux que quiconque ! Il a dit : C’est Ayatu l-Kursî. »
Ce Hadîth est recensé par Al-Khatîb.
9. Ayfa’ Ibn Abdullah al-Kala’i - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« Un homme a demandé : Ô Envoyé de Dieu ! Quel est le plus grand verset du Livre de Dieu ? Il lui dit : C’est Ayatu –l-Kursî. L’homme lui demanda encore : Quel est le verset du Livre de Dieu dont tu aimes bénéficier des bénédictions, toi et ta communauté ? Il lui dit : Ce sont les deux derniers versets de la Surati l-Baqara ( La Vache) car ses versets font parties du Trésor du Tout-Miséricordieux qui se trouve sous le Trône de Dieu. Ils renferment tous les bien du bas monde et de la Vie future. »
Ce Hadîth est recensé par Al-Darimî.
10. Muhammad Ibn al-Dhaw’ Ibn al-Salsal Ibn Al-Dalhams rapporte ceci, d’après son père et son grand-père :
« L’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit : Pour celui qui récite Ayatu l-Kursî a la fin de chaque prière, seule la mort l’empêche d’entrer au Paradis. Aussi, des qu’il meurt, il entre au Paradis. »
Ce Hadîth est recensé par Bayhaqî dans ses Shu’ab al-Imân.
11. Ibn ‘Abbâs - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« L’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit : A celui qui récite Ayatu l-Kursî à la fin de chaque prière, Dieu lui donne le mérite des coeurs de ceux qui font l’action de Grâce (Al-Shakirin), des oeuvres des justes et la récompense des Prophètes. En plus, Il le couvre de Sa droite pour le combler de miséricorde et rien ne l’empêche d’entrer au Paradis sinon sa mort. Ainsi, des qu’il meurt, il y entre. »
Ce Hadîth est recensé par Ibn Al-Najjâr dans son Histoire de Bagdâd.
6 - Sixième mérite
Chaque fois qu’on récite ce verset sur une nourriture ou un condiment, il croît.
12. ‘Aïsha (raa) rapporte ceci :
« Un homme est venu auprès du Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - se plaindre du manque de bénédiction dont souffre tous ses biens dans sa maison. Il lui dit : Où en es-tu de ayatu l-kursî ? Chaque fois qu’on le récite sur une nourriture ou un condiment, Dieu accroît la bénédiction de cette nourriture et de ce condiment. »
Ce Hadîth est recensé par Abu l-Hassan Muhammad Ibn Ahmad Ibn Mas’ud dans ses Am’Ali et par Ibn al-Najjâr.
7 - Septième mérite
Ce verset est plus grand que les Cieux, la Terre, le Paradis et l’Enfer.
13. Ibn Mas’ûd - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« Dieu n’a rien crée, comme ciel, terre, paradis ou enfer, de plus grand que Ayatu l-Kursî. »
Cette Tradition est recensée par Abû ‘Ubayd, Ibn al-Dharis et Muhammad Ibn al-Dharr.
8 - Huitième mérite
Celui qui récite ce verset en entrant chez lui chasse le démon de sa maison car il s’agit du Maître-verset du Qu’rân qui protège celui qui le récite dans sa personne, ses enfants, ses biens et sa maison et le prémunit contre le mal de ses voisins. C’est aussi le plus grand verset du Qu’rân et l’un des Trésors du Tout-Miséricordieux qu’aucun Prophète n’a reçu avant notre Prophète. Celui qui le récite avec les deux derniers versets de la Suratu l-Baqara (La Vache) chasse le démon de sa maison et empêche les Jinn et les voleurs de s’en approcher.
15.Ibn Mas’ûd - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« En sortant de chez lui un humain a croisé un jinn. Ce dernier lui dit : - veux-tu lutter contre moi ? Si tu arrives a me battre je t’apprendrai un verset qui, si tu le récites en entrant chez toi, aucun démon n’y pénétrera ! Ils se mesurèrent et l’homme parvint a battre le Jinn. Celui-ci lui dit : - Récite Ayatu l-Kursî, car aucun homme ne le récite en entrant chez lui sans que le démon n’en sorte en pétant comme un âne. » On dit à Ibn mas’ûd : Cet homme ne pouvait être que ‘Omar Ibn al-Khattâb !
Cette Tradition est recensée par Abû ‘Ubayd, Al-Daraqutani, Tabarânî, Abû Nu’aym et Bayhaqî. Il est dit dans la version que rapporte Abû Hurayra - رَضِيَ الله عَنْه - : « al-suratu l-baqara (La Vache) renferme le Maître-verset du Qu’rân. Chaque fois qu’on le récite dans une maison, le démon la quitte. »
16.Ibn Mas’ûd - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci : « Un homme a dit : Ô Envoyé de Dieu ! Enseigne-moi quelque chose que Dieu me rende utile ! Le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - lui dit : - Récite Ayatu l-Kursî, car il te protégera toi et tes enfants et protégera ta maison et même ses alentours. »
Ce Hadîth est recensé par Al-Mahamili dans ses Fawa’id.
17.Ibn ‘Omar - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« Omar Ibn al-Khattab - رَضِيَ الله عَنْه - sortit un jour vers les gens et leur demanda : - Lequel de vous pourra me dire quel est le plus grand verset du Qu’rân, le plus équitable, le plus redoutable et le plus générateur d’espoir ? Les gens gardèrent le silence. Puis Ibn mas’ûd dit ceci : - J’ai entendu l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - dire ceci du haut de la chaire : Le plus grand verset du Qu’rân, c’est Ayatu l-Kursî. Le verset le plus équitable du Qu’rân, c’est le verset 90 de suratu l-Nahl (Les Abeilles) : « Oui, Dieu ordonne l’équité, la bienfaisance et la libéralité envers les proches parents. Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte. Peut être réfléchirez-vous. »
Le verset le plus redoutable du Qu’rân, ce sont les versets 7 et 8 de Suratu al-Zalzala (Le Tremblement de Terre) : « Celui qui aura fait le poids d’un atome de bien le verra ; celui qui aura fait le poids d’un atome de mal le verra. »
Le verset du Qu’rân le plus générateur d’espoir, c’est le verset 53 de suratu l-Zumar (Les Groupes) : « Ô vous Mes serviteurs qui se sont fait beaucoup de tort a eux-mêmes, ne désespérez pas de la Miséricorde de Dieu ! »
Cette Tradition est recensée par Ibn Mardawayh, Shirazi et Al-Harawi.
18.Ibn ‘Abbâs rapporte ceci :
« Lorsque l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - récitait les deux derniers versets de la surati l-Baqara (La Vache) et Ayati l-Kursî, il souriait et disait : - Ils proviennent du trésor du Tout-Miséricordieux. Lorsqu’il récitait le verset : « Celui qui commet un mal sera sanctionné en conséquence… », Il se soumettait à Dieu et répétait la formule consacrée : Il n’y a de force et de puissance que Par Dieu. »
19. On rapporte sur Abdirrahmân Ibn ‘Awf - رَ ضِيَ الله عَنْه - que lorsqu’il entrait dans sa maison, il récitait le verset du Trône dans tous ses coins.
Cette Tradition est recensée par Ibn Abi ‘Asakir.
20. Al-Hassan Al-Bassari - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ce hadîth en le faisant remonter directement au Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - :
« Jibrîl est venu me voir. Il m’a dit ceci : Il y a un démon, parmi les Jinn, qui cherche a te nuire. Aussi, lorsque tu regagnes ton lit pour dormir récite Ayatu l-Kursî. »
Ce Hadîth est recensée par Ibn Abi al-Dunya.
21. ‘Ali - رَضِيَ الله عَنْه - a dit :
« Le Maître-verset du Qur’ân, c’est Ayatu l-Kursî »
Cette Tradition est recensée par Ibn al-Anbari et par Bayhaqî.
22. ‘Ali - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« J’ai entendu l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - dire ceci : - Celui qui récite Ayatu l-Kursî a la fin de chaque prière, rien ne l’empêche d’entrer au
Paradis si ce n’est la mort. Et a celui qui le récite en prenant place dans son lit pour dormir, Dieu assure sa maison, celle de son voisin et tous les alentours. »
Ce Hadîth est recensée par Bayhaqî.
23. ‘Ali - رَضِيَ الله عَنْه - a dit ceci :
« Je ne peux concevoir qu’un homme né dans la religion de l’Islâm ou qui a perçu avec son discernement la vérité de l’Islam puisse dormir sans réciter Ayatu l-Kursî. Si seulement vous saviez la valeur de ce verset ! Sachez que votre Prophète l’a reçu comme un bien précieux provenant du Trésor placé sous le Trône divin et qu’aucun autre Prophète ne la reçu avant lui. D’ailleurs je n’ai jamais dormi une nuit sans l’avoir récité trois fois : je le récite au cours des deux raka’a que j’observe après la prière prescrite du ‘isha en tant que witr. Puis je le récite lorsque je m’installe dans mon lit pour dormir. »
Cette Tradition est recensée par Abû ‘Ubayd, Ibn Abi Shayba, Darimi, Râzi, Muhammad Ibn Nasr et Ibn al-Dharis.
24. ‘Awf Ibn Mâlik - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« Abû Dharr - رَضِيَ الله عَنْه - s’assit devant l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَ لَّمَ - et lui demanda : - Ô Envoyé de Dieu ! Quel est le plus grand verset qui t’a été révélé ? Il lui dit : - C’est Âyatu l-Kursî : « Allah lâ ilaha illa huwa al-Hayyum al-Qayyum… »
Ce Hadîth est recensé par Rahawayh.
25.Mu’adh Ibn Jabal - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« L’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - m’a confié la garde des datte collectées de l’aumône légale, que j’ai mises dans une pièce à moi. Comme j’ai constaté que la quantité de dattes diminuait de jour, en jour je m’en plains à l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - qui m’a dit ceci : - C’est l’oeuvre du démon. Surveille-le.
Je l’ai donc surveillé au cours d’une nuit. Lorsqu’une partie de la nuit passa, le démon apparut sous la forme d’un éléphant. En arrivant devant la porte, il pénétra dans la pièce par le trou de la serrure en prenant une autre forme. Il se rapprocha des dattes et se mit a les avaler. J’ai serré alors mes vêtements et je me suis rapproché de lui en disant : Je témoigne qu’il n’y a d’autre dieu que Dieu et que Muhammad est Son serviteur et Son Messager ! Ô Ennemi de Dieu ! Tu viens prendre les dattes de l’aumône légale alors qu’il y a des gens qui les méritent plus que toi ! Je vais te remettre à l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ
سَلَّمَ - pour qu’il te dénonce et te mette a nu. Le démon m’a juré qu’il ne ferait plus jamais cela.
Le lendemain j’ai vu l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - qui m’a demandé : Qu’a fait ton prisonnier ? J’ai dit : Il m’a juré de ne plus jamais faire cela. Il m’a dit : Il va revenir. Surveille-le.
Je l’ai donc surveillé au cours de la deuxième nuit. Il fit la même chose et je l’ai traité de la même sorte. Comme il m’a juré de ne plus jamais faire cela, je l’ai laissé partir.
Le lendemain, je suis allé voir L’envoyé de Dieu - صلى الله عليه و سلم - pour l’en informer. Il m’a dit : Il va revenir. Surveille-le.
Je l’ai donc surveillé pour la troisième nuit. Il vint et fit la même chose et je me suis comporté avec lui de la même façon. Puis je lui ai dit : Ô ennemi de Dieu ! Tu m’as juré déjà deux fois et c’est la troisième fois ? Il m’a dit : - J’ai une famille. Je suis venu vers toi de la ville de Nasibin (En Syrie) et si j’avais eu quelque chose d’autre je ne serais pas venu jusqu'à toi. Nous étions dans votre cité jusqu’à l’avènement de votre compagnon. Il reçut alors la révélation de deux versets qui nous ont fait bannir de votre cité et nous nous sommes retrouvés à Nassibin, car à chaque fois que ces versets sont récités dans une maison, le démon ne peut plus y accéder. Si tu me laisses partir je t’apprendrai ces versets. Je lui dis : D’accord. Il m’a dit : Ce sont Âyatu l-Kursî et les deux derniers versets de suratu l-baqara (La Vache). Je l’ai laissé donc partir.
Le lendemain je suis allé voir l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - pour l’en informer. Il m’a dit : Il dit vrai, le pervers, bien qu’il soit menteur. Et Mu’adh d’ajouter : je n’ai cessé depuis de réciter ces versets sur les dattes et j’ai constaté qu’elles ne diminuaient plus. »
Ce Hadîth est recensé par Ibn Abi Al-Dunyâ, Muhammad Ibn Nasr, Al-Hakîm, Abû Nu’aym et Bayhaqî.
26.On rapporte sur Abû Usayd al-Sa’îdî - رَضِيَ الله عَنْه - ce qui suit :
« Il a récolté les fruits de son champ, qu’il mit dans une pièce a lui. Pendant son absence, un démon s’engouffrant dans la pièce, volait les fruits et les détruisait. Abû sa’îd s’en plaignit au Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - qui lui dit : C’est un démon, Ô Abû Sa’îd ! Surveille-le. Lorsque tu le vois pénétrer dans la pièce, dis-lui ceci : Au Nom de Dieu ! Réponds à l’Envoyé de Dieu !
En lui disant cela, le démon dit : Ô Abû Sa’îd ! Evite-moi d’aller devant l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - et je m’engagerai devant Dieu de ne plus venir dans ta maison et de voler tes fruits. Je t’indiquerai un verset que tu réciteras dans ta maison pour me chasser, et lorsque tu le réciteras sur un récipient de nourriture, il restera couvert.
Abû Sa’îd accepta, et le démon ajouta : Le verset dont je te parle, c’est Âyatu l-Kursî.
Abû Sa’îd vint ensuite rapporter cet épisode au Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - qui lui dit : « Ce démon dit vrai, bien qu’il soit menteur. »
Ce Hadîth est recensé par Ibn Abî al-Dunyâ, Muhammad Ibn Nasr, Tabarânî et Abû Nu’aym.9 - Neuvième mérite
Ce verset procure a celui qui le récite le droit d’entrer au Paradis.
27. Abû Umma Sada Ibn ‘Ijlan - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« Le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit : A celui qui récite Âyatu l-Kursî à la fin de chaque prière prescrite, rien ne l’empêche d’entrer au Paradis, si ce n’est la mort. »
Ce Hadith est recensé par Al-Nassa’î, Ibn Hibbân, Dâraqutnî, Ibn Mardawayh, Tabarânî et Ruwayani.
10 - Dixième mérite
Ce verset renferme le Nom Suprême de Dieu par lequel Il exauce lorsqu’on L’invoque.
28. Abû Umâma - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« L’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit : Le Nom Suprême de Dieu par lequel Il exauce lorsqu’on L’invoque, se trouve dans trois surat du Qur’ân :- al-Surat Al Baqara (La Vache), - al-Surat âl-‘Imrân (La Famille de ‘Imrân) - et al-surat Ta-ha.
Abû Umâma ajoute : J’ai cherché et j’ai trouvé les trois versets correspondants : dans al surat al Baqara c’est Âyatu l-Kursî, dans al surat âl-‘Imrân c’est le verset 2 « Allah, lâ ilaha illa huwa al-Hayyum al-Qayyum ». Dans al surat Ta-ha, c’est le verset 111 : « Les visages s’humilieront en présence d'al-Hayyum, al-Qayyum. »
Ce Hadîth est recensé par Ibn Abî al-Dunyâ, Tabarânî, Ibn Mardawayh, Al-Harawi et Bayhaqî.
29. Ibn ‘Abbâs - rapporte ceci :
« Pendant que l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - était l’hôte d’Abû Ayyûb, la nourriture était placée dans un panier accroché à l’intérieur de la maison. Il s’en plaignit auprès du Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - qui lui dit : Lorsque tu le vois, dis : Au Nom de Dieu ! Réponds à l’Envoyé de Dieu !
Le démon vint, il lui dit cela et parvint a l’attraper. Comme le démon promit de ne plus revenir il le relâcha puis il alla rapporta ce qui était arrivé au Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - qui lui demanda : Qu’a fait ton prisonnier ? Abû Ayyûb répondit : Je l’ai attrapé, mais comme il m’a promis de ne plus revenir, je l’ai relâché. Il lui dit : Il va revenir.
Ainsi Abû Ayyûb parvint à attraper chaque fois deux ou trois ce démon qui lui promettait chaque fois de ne plus revenir. Il allait chaque fois rapporter cet épisode au Prophète - صَلَّى
الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - qui lui disait, après l’avoir interroger sur ce qu’il avait fait de son captif, qu’il allait revenir. A la fin, le démon dit a Abû Ayyûb : Lâche-moi et je t’apprendrai quelque chose qui te protége contre tous les démons, si tu le répètes. C’est Âyatu l-Kursî.
Abû Ayyûb alla rapporter cela au Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - qui lui dit : Il dit vrai, bien qu’il soit menteur. »
Ce Hadîth est recensé par Ibn Abi Shayba, Ahmad Ibn Hanbal, Tirmidhi, Abû al-Shaykh, Al-Hakîm et Abû Nu’aym.
11 - Onzième mérite
Ce verset, récité avec les deux derniers versets de al-surat al-Baqara (La Vache), apporte du secours à celui qui les récite. En plus, deux anges se chargent de sa protection durant toute la nuit de sa récitation.
32. Abû Qatada - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« Le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit : Allah - عز و جل - apporte Son secours à celui qui récite Âyatu l-Kursî et les deux derniers versets de al-surat Al-baqara (La Vache) au moment des afflictions et des épreuves. »
Ce Hadîth est recensé par Ibn al-Sunni. De même Qatada rapporte que celui qui récite Âyatu l-Kursî en s’installant dans son lit sera protégé par deux anges jusqu’au réveil.
Cette tradition est recensée par Ibn al-Dharis.
12 - Douzième mérite
A celui qui récite ce verset a la fin de chaque prière prescrite, Dieu inspire à son coeur de rendre Grâce et à sa langue de pratiquer le dhikr (mention de Dieu). Il reçoit en plus l’équivalent de la récompense d’un martyr et l’équivalent de l’oeuvre d’un juste, car il s’agit du plus grand verset révélé dans al Qu’rân.
33. Abû Mûssa al-Ash’ari - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci : « Le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit ceci : Allah - تعال - a révélé a Mûssa (Moïse) Ibn ‘Imrân de réciter Âyatu l-Kursî à la fin de chaque prière prescrite, car à celui qui le récite à la fin de chaque prière prescrite, Dieu lui donne ceci : un coeur comme celui des gens qui s’adonnent au dhikr (mention de Dieu), une récompense équivalente à celle des Prophètes et une oeuvre comme celles des justes. C’est que la récitation régulière de ce verset ne peut être observée que par un prophète ou par un juste dont Dieu a éprouvé le coeur dans la Foi pour le destiner au martyr. »
34. Abû Umâma - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« J’ai dit : Ô Envoyé de Dieu ! Quel le plus grand verset qui t’a été révélé ? Il dit : C’est Âyatu l-Kursî. »
Ce Hadîth est recensé par Ahmad Ibn Hanbal et Tabarânî.
13 - Treizième mérite
Celui qui récite ce verset avec le verset 3 de al-surat Junus et ceux des deux dernières surat du Qu’rân sur une femme qui a des difficultés pour accoucher, il facilite son accouchement.
35. Fâtima-Zahra - رَضِيَ الله عَنْه - la propre fille du Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - rapporte ceci :
« A l’approche de son accouchement, le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a ordonné à Um Salama et Zaynad Bint Jahsh de se rendre au chevet de sa fille Fâtima et de réciter sur elle Âyatu l-Kursî, le verset 3 de la surat Jonas ainsi que les versets des deux dernières surat du Qu’rân. »
Ce Hadîth est recensé par Ibn al-Sunni.
14 - Quatorzième mérite
Celui qui le récite ne cesse d’être protéger par un gardien préposé par Dieu. Le démon ne s’approche pas de lui durant toute la nuit au cours de laquelle il a récité ce verset. Il ne faut pas s’en étonner car il s’agit d’un Trésor provenant du Trône divin qui n’a été accordé à aucun autre Prophète avant notre Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ
سَلَّمَ - .
36. ‘Ali - رَضِيَ الله عَنْه - a dit ceci :
« Je ne peux concevoir qu’un homme qui a grandi en Islâm ou qui a perçu avec son discernement la vérité de l’Islâm puisse dormir sans réciter Âyatu l-Kursî. Si vous saviez ce qu’il renferme vous ne le négligerez jamais. L’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit : On m’a donné Âyatu l-Kursî à partir d’un Trésor enfoui sous le Trône divin et personne ne l’a reçu avant moi !
‘Alî ajoute : Depuis que j’ai entendu ces Paroles de l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - je ne me suis jamais endormi une seule nuit sans avoir récité ce verset. »
Ce Hadîth est recensé par Al-Daylamî.
37. Abû Hurayra - رَضِيَ الله عَنْه - rapporté ce qui suit :
« L’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - m’a confié la garde des produits de la collecte de l’aumône imposable a la fin du mois de Ramâdan. Un être invisible vint et se mit a puiser dans ces produits alimentaires. Je l’ai attrapé et je lui ai dit : Je vais t’amener devant l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ -. Il m’a dit : Laisse-moi. Je suis nécessiteux, j’ai une famille et j’ai grandement besoin de nourriture ! Je l’ai alors relâché. Le lendemain le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - m’a demandé : Qu’a fait ton captif hier soir ? J’ai répondu : Ô Envoyé de Dieu ! Il s’est plaint de son besoin impérieux et de la charge de sa famille, aussi j’ai eu pitié de lui et je l’ai relâché. Il m’a dit : Il t’a menti et il reviendra.
J’ai su alors qu’il allait revenir en raison de la parole de l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ -. Je l’ai donc surveillé. Il revint donc effectivement et se mit à puiser dans la nourriture. Je l’ai attrapé et je lui dis : Je vais t’amener devant l’Envoyé de Dieu. Il m’a dit : Laisse-moi, je suis dans le besoin et j’ai une famille a ma charge. Je te promets de ne plus revenir. J’ai eu pitié de lui et je l’ai laissé partir.
Le lendemain, L’envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - m’a demandé : Qu’a fait ton captif ? J’ai répondu : Ô Envoyé de Dieu ! Il s’est plaint a moi du besoin impérieux et de la charge de sa famille. Aussi, j’ai eu pitié de lui et je l’ai laissé partir. Il m’a dit : Il t’a menti et il reviendra.
Je l’ai donc surveillé pour la troisième fois. Il vint et se mit a puiser dans la nourriture. Je l’ai attrapé et je lui ai dit : Je vais t’amener devant l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ -. C’est la troisième fois que tu prétends que tu ne reviendras plus. Pourtant tu es revenu ! Il m’a dit : laisse-moi t’apprendre quelque paroles bénéfiques ! J’ai dit : lesquelles ? Il m’a dit : Lorsque tu t’installe dans ton lit, récite en entier Âyatu l-Kursî. Dieu te donnera alors un gardien qui te protégera et aucun démon ne s’approchera de toi jusqu’au réveil ! Je l’ai donc laissé partir.
Le lendemain l’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - m’a demandé : Qu’a fait ton captif hier soir ? J’ai répondu : Ô Envoyé de Dieu ! Il a prétendu m’avoir appris des Paroles bénéfiques. Aussi l’ai-je laisse partir. Il m’a demandé : Lesquelles ? J’ai répondu : Il m’a dit : Lorsque tu t’installes dans ton lit récite en entier Âyatu l-Kursî.
Puis il a ajouté : Dieu te donnera un gardien qui te protégera et aucun démon ne s’approchera de toi jusqu’au réveil !
Le Prophète m’a dit alors : Il a dit vrai, bien qu’il soit menteur. Sais-tu à qui tu t’adressais depuis trois nuits, Ô Abû Hurayra ? J’ai dit : Non. Il m’a répondu : A un démon. » Ce Hadîth est recensé par Bukhârî, Ibn al-Dharis, Nassa°î, Ibn Mardawayh et Abû Nu’aym.
38. Abû Hurayra - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« L’Envoyé de Dieu - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit : Celui qui récite, en se réveillant, les trois premiers versets de al-surat Ghâfir (Celui qui pardonne) et Âyatu l-Kursî sera protégé jusqu’au soir, et celui les récite le soir sera protégé jusqu’au matin. »
Ce Hadîth est recensé par Dâraqutnî et Tirmidhî.
39. Ibn ‘Abbâs - رَضِيَ الله عَنْه - rapporte ceci :
« Les fils d’Israël ont dit : Ô Moïse ! Ton Seigneur dort-il ? Moïse leur dit : Craignez Dieu !
Dieu l’interpella : Ô Moïse ! Ton peuple t’interroge : Ton Seigneur dort-il ? Prends deux bouteilles dans tes mains et mets-toi debout pour prier toute la nuit ! Moïse s’exécuta. Apres le premier tiers de la nuit il tomba sur ses genoux puis se ressaisit et parvint à garder les bouteilles. Mais à la fin de la nuit il finit par s’endormir en faisant tomber les deux bouteilles qui furent brisées.
Le Seigneur lui dit alors : Ô Moïse ! Si je devais dormir, les Ceux et la Terre tomberaient et se briseraient comme les deux bouteilles dans tes mains ! Puis Dieu révéla Âyatu l-Kursî à Son Prophète. »
Cette Tradition est recensée par Ibn Abî Hâtim, Abû al-Shaykh, Ibn Mardawayh et al-Dhiya.
15 - Quinzième mérite
Aucun voile ne s’interpose entre Dieu et le Âyatu l-Kursî ainsi que al-Surat Al-Fâtiha et les versets 18, 26 et 27 de al-surat âl-‘Imrân (La Famille de ‘Imrân)
40. ‘Alî - رَضِيَ الله عَنْه - a dit ceci :
« Al-Surat al-Fâtiha (La Liminaire), Âyatu l-Kursî et les versets 18, 26 et 27 de surat âl-‘Imrân (La Famille de ‘Imrân) sont suspendus (au Trône) et rien ne s’interpose entre eux et Dieu. Ils disent à Dieu : Tu nous fais descendre sur Terre, vers celui qui te désobéit ? Dieu - عز و جل - leur dit : Je jure par Moi-même ! Aucun de Mes serviteurs ne vous répète, à la fin de chaque prière, sans que Je fasse du Paradis le lieu de son séjour, sans que Je le fasse habiter dans la Demeure Sacro-saint, sans que Je le regarde soixante-dix fois chaque jour avec Mon OEil intérieur, sans que Je lui accorde chaque jour la satisfaction de soixante-dix besoins dont le moindre est le pardon et sans que Je le protége de son ennemi et le fasse triompher de lui. »
Cette Tradition est recensée par Ibn al-Sunnî, Al-Shahami, Ibn al-Jawzî et Suyûtî.
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