Assalamu alaykoum Sidi, *** je veux bien qu'il ne faille pas réduire ou se faire de fausses idées ou bien encore des réductions ; mais ce qui est abordé est d'une tout autre nature, mais confondue ; *** il s'agit d'empreintes laissées par la présence de L'Emir sur le commun ; sa perception est en rapport avec ce qui peut être compris ; que l'aspect chevaleresque ; militaire ; prenne le pas en Occident, c'est que la mentalité générale peut (pouvait) toujours s'y identifier pour de multiples raisons ; historiques comme religieuses et historico-religieuse ; Exercitus Romanus. *** Que cette perception soit incomplète ne devrait pas justifier son rejet ou suscité du "dédain", ceci n'a rien d'un reproche personnel mais je trouve justement que dans cette explication qui a pour tentative de rétablir des faits il y a des réductions. *** Un passage de Cheikh Abdel Wahid Yahia RadhiAllahu'anhu. *** « La croix, avons-nous dit, est un symbole qui, sous des formes diverses, se rencontre à peu près partout, et cela dès les époques les plus reculées; elle est donc fort loin d’appartenir proprement et exclusivement au Christianisme comme certains pourraient être tentés de le croire. Il faut même dire que le Christianisme, tout au moins sous son aspect extérieur et généralement connu, semble avoir quelque peu perdu de vue le caractère symbolique de la croix pour ne plus la regarder que comme le signe d’un fait historique; en réalité, ces deux points de vue ne s’excluent aucunement, et même le second n’est en un certain sens qu’une conséquence du premier; mais cette façon d’envisager les choses est tellement étrangère à la grande majorité de nos contemporains que nous devons nous y arrêter un instant pour éviter tout malentendu. En effet, on a trop souvent tendance à penser que l’admission d’un sens symbolique doit entraîner le rejet du sens littéral ou historique; une telle opinion ne résulte que de l’ignorance de la loi de correspondance qui est le fondement même de tout symbolisme, et en vertu de laquelle chaque chose, procédant essentiellement d’un principe métaphysique dont elle tient toute sa réalité, traduit ou exprime ce principe à sa manière et selon son ordre d’existence, de telle sorte que, d’un ordre à l’autre, toutes choses s’enchaînent et se correspondent pour concourir à l’harmonie universelle et totale, qui est, dans la multiplicité de la manifestation, comme un reflet de l’unité principielle elle-même » *** --- René Guénon – Avant-propos du « Symbolisme de la Croix » ---
Assalamu alaykoum Sidi,
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je veux bien qu'il ne faille pas réduire ou se faire de fausses idées ou bien encore des réductions ; mais ce qui est abordé est d'une tout autre nature, mais confondue ;
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il s'agit d'empreintes laissées par la présence de L'Emir sur le commun ; sa perception est en rapport avec ce qui peut être compris ; que l'aspect chevaleresque ; militaire ; prenne le pas en Occident, c'est que la mentalité générale peut (pouvait) toujours s'y identifier pour de multiples raisons ; historiques comme religieuses et historico-religieuse ; Exercitus Romanus.
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Que cette perception soit incomplète ne devrait pas justifier son rejet ou suscité du "dédain", ceci n'a rien d'un reproche personnel mais je trouve justement que dans cette explication qui a pour tentative de rétablir des faits il y a des réductions.
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Un passage de Cheikh Abdel Wahid Yahia RadhiAllahu'anhu.
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« La croix, avons-nous dit, est un symbole qui, sous des formes diverses, se rencontre à peu près partout, et cela dès les époques les plus reculées; elle est donc fort loin d’appartenir proprement et exclusivement au Christianisme comme certains pourraient être tentés de le croire. Il faut même dire que le Christianisme, tout au moins sous son aspect extérieur et généralement connu, semble avoir quelque peu perdu de vue le caractère symbolique de la croix pour ne plus la regarder que comme le signe d’un fait historique; en réalité, ces deux points de vue ne s’excluent aucunement, et même le second n’est en un certain sens qu’une conséquence du premier; mais cette façon d’envisager les choses est tellement étrangère à la grande majorité de nos contemporains que nous devons nous y arrêter un instant pour éviter tout malentendu. En effet, on a trop souvent tendance à penser que l’admission d’un sens symbolique doit entraîner le rejet du sens littéral ou historique; une telle opinion ne résulte que de l’ignorance de la loi de correspondance qui est le fondement même de tout symbolisme, et en vertu de laquelle chaque chose, procédant essentiellement d’un principe métaphysique dont elle tient toute sa réalité, traduit ou exprime ce principe à sa manière et selon son ordre d’existence, de telle sorte que, d’un ordre à l’autre, toutes choses s’enchaînent et se correspondent pour concourir à l’harmonie universelle et totale, qui est, dans la multiplicité de la manifestation, comme un reflet de l’unité principielle elle-même »
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--- René Guénon – Avant-propos du « Symbolisme de la Croix » ---
-- Cordialement.