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lundi 24 octobre 2016

Chems-eddine HAFIZ - Notes de lecture du livre " Introduction aux doctrines ésotériques de l'Islam" de Titus Burckhardt


Titus Burckhardt et Frithjof Schuon



Un livre de Titus Burckhardt, on me rétorquera qu'il s'agit d'un écrit difficile, inaccessible, voire indigeste. Que nenni, c'est un régal pour celui qui s'intéresse à ce qui n'est pas visible, (Bâtin) aux grands ésotéristes du 20ème siècle.

Titus Burckhardt est de mon point de vue l'un des meilleurs interprètes de ce que l'on appelle la vérité universelle en matière d'enseignement ésotérique et sapientiel, de cette philosophia perennis que l'on retrouve aussi bien dans le Platonisme que le Vedanta ou le Soufisme.

Membre de l' "école traditionaliste", il fait partie de ceux qui ont composé les trois courants principaux de disciples de René Guénon (1886-1951) : Frithjof Schuon, Michel Valsân, Roger Maridort, Martin Lings ou encore Roger du Pasquier.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Titus Burckhardt, il est né à Florence en 1908 et mort à Lausanne en 1984. Il est l'auteur d'ouvrages consacrés à l'ésotérisme, notamment l'ésotérisme musulman qui aujourd'hui est considéré sans contestation comme trouvant sa source dans le livre sacré de l'Islam, le Coran, où la dualité d'Allah, Celui apparent et Celui caché, autorise pleinement la voie mystique.

Dans son livre « Introduction aux doctrines ésotériques de l'Islam », Dervy-Livres, 1969, réédité dans la collection l'Etre et l'Esprit, 2008, Titus Burckhardt confirme, que le soufisme n'a aucunement pas subi d'influences extérieures à l'Islam, qu'elles soient hindoues, chrétiennes ou néo-platoniciennes. Il compare le rôle du Soufisme dans l'Islam à « celui du cœur dans l'homme », le cœur étant le « centre vital de l'organisme » et le « siège » d'une essence qui dépasse toute forme individuelle ».

Le Soufisme, l'ésotérisme de l'Islam, appelé al-taçawwuf, car ces adeptes revêtaient de la laine (çûf), ceux que l'on appelle mutaçawwuf, qui vivent le « secret » (al-sir) entre eux et Allah. Titus Burckhkardt définit le Soufisme « qui est l'aspect ésotérique ou « intérieur » de l'islam, se distingue de l'Islam exotérique au même titre que la contemplation directe des réalités spirituelles – ou divines – se distingue de l'observance des lois qui les traduisent dans l'ordre individuel en rapport avec les conditions d'un certain cycle humain. »

Il oppose l'ésotérisme islamique, l'intérieur – l'invisible, le caché – ou bâtin, à l'extérieur – le visible, l'apparent – ou zâhir, celle-ci qui consiste dans la simple observance des lois religieuses qui symbolisent les réalités spirituelles.

C'est également sur la Loi religieuse, la Charia ou « grande route », qui doit s'appliquer à l'ensemble des croyants musulmans, et qui est considérée comme une écorce, dont la Vérité (haqqiqah) est le noyau. Ce noyau est accessible à un très petit nombre.

Pour René Guénon, cette loi islamique (exotérisme) s'assimile à la circonférence qui entoure un point central qui est la Vérité et pour que de la loi on accède à la Vérité, il y a lieu d'emprunter un chemin ténu, « voie étroite », qui est comme le rayon de la circonférence au centre et qui est la tarîqah, voie initiatique : « La circonférence ne saurait exister sans le centre, dont elle procède en réalité tout entière, et, si les êtres qui sont liés à la circonférence ne voient point le centre ni même les rayons, chacun d'eux ne s'en trouve pas moins inévitablement à l'extrémité d'un rayon dont l'autre extrémité est le centre même. Seulement, c'est ici que l'écorce s'interpose et cache tout ce qui se trouve à l'intérieur, tandis que celui qui l'aura percée, prenant par là même conscience du rayon correspondant à sa propre position sur la circonférence, sera affranchi de la rotation indéfinie de celle-ci et n'aura qu'à suivre ce rayon pour aller vers le centre. (...) Il faut d'ailleurs préciser que, dès que l'enveloppe a été pénétrée, on se trouve dans le domaine de l'ésotérisme ».

S'il existe de nombreuses voies initiatiques ou tourouk, elles tendent toutes vers le même point central qui est « l'état primordial ».
Dans le soufisme, on distingue trois éléments : une doctrine, une initiation et une méthode spirituelle.

La doctrine est une « préfiguration symbolique de la connaissance qu'il s'agit d'atteindre ». Elle est enseignée de manière « personnelle » de maître à disciple, le maître qui est rattaché au Prophète par un lien, dite chaîne de transmission (silsilah).

Quant à l'initiation, elle consiste dans « la transmission d'une influence spirituelle » d'un maître à un disciple qui lui inculque une méthode spirituelle. Il existe de nombreuses méthodes, de nombreuses chaînes qui sont autant de voies différentes correspondant à des vocations spirituelles particulières. Pour illustrer mon propos, prenons comme exemple Djalâl ud-din Rûmî, dit Mawlânâ, « notre Maître », fondateur de l'ordre des Derviches tourneurs qui a développé le concept du concert spirituel – le samâ' – : « Plusieurs chemins mènent à Dieu, dira-t-il, j'ai celui de la danse et de la musique » :

« Le samâ' est la paix pour l'âme des vivants,
Celui qui sait cela possède la paix de l'âme.
Celui qui désire qu'on l'éveille,
C'est celui qui dormait au sein du jardin.
Mais pour celui dort dans la prison,
Etre éveille n'est pour lui que dommage.
Assiste au samâ' là où se célèbre une noce,
Non pas lors d'un deuil, en un lieu de lamentation.
Celui qui ne connaît pas sa propre essence
Celui aux yeux de qui est cachée cette beauté pareille à la lune,
Une telle personne qu'a-t-elle à faire du samâ' et du tambour de basque ?
Le samâ' est fait pour l'union avec le Bien Aimé.
Ceux qui ont le visage tourné vers la Qibla,
Pour eux, c'est le samâ' de ce monde et de l'autre.
Et plus encore ce cercle de danseurs dans le samâ'
Qui tournent et ont au milieu d'eux leur propre Ka'ba ».

Il est établi que dans la tradition islamique, la recherche de la « connaissance » (Ilm) est un mot qui revient plus de 800 fois dans le Coran et les nombreuses traditions prophétiques affirment que « la recherche de la connaissance est une obligation religieuse », ou « cherchez la connaissance jusqu'en Chine ».

C'est donc, cette obligation pesant sur le croyant musulman qui est se consacrer à la recherche de la connaissance qui « vivifiera » la religion musulmane.


https://blogavocat.fr/space/chems-eddine.hafiz/contents


dimanche 18 mai 2014

Les Révélations de La Mecque - Notes de lecture


                                                          Mont Hira



Par Maître Chems-Eddine  Hafiz le 01/01/10

Avec ce long week-end en perspective, pourrions nous aborder une lecture ardue qu'Abdallah Penot, qui a déjà traduit notamment « Le Livre des haltes » de l'émir Abdelkder, qui a fait l'objet d'une de mes notes de lecture, nous propose. Il s'agit d'un des livres de référence d'Ibn Arabi « Al-Futûhât al-Makkiyya », « Les Révélations de La Mecque ».

C'est un ouvrage métaphysique capital qu'Ibn Arabi entama en 1203 au moment de son pèlerinage à la Mecque.

Ibn Arabi, « Al-Sheikh Al-Akbar » (le plus grand maître), a fait l'objet de critiques violentes de la part de certains orthodoxes musulmans qui rejettent toute approche ésotérique de l'islam, alors qu'il est patent que le soufisme se résume dans le verset II, 156 du Coran : « En vérité nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons ». (Innâ li-Lhâhi wa innâ ilayhi râji'un).

Quant à Ibn Arabi, en réponse à ses détracteurs, il déclarait dans l'une de ses belles poésies :

« Quand tu te couches n'aie dans ton coeur rien de mauvais à l'égard de qui que ce soit, ni rancune, ni haine ».

Et encore : « Prie pour le bien de celui qui a été injuste envers toi, car celui-ci t'a préparé du bien pour ta vie future: si tu pouvais voir ce qu'il en est réellement, tu te rendrais compte que l'injuste t'a fait vraiment du bien pour la vie future. Alors, la récompense du bienfait ne doit être que le bienfait (cf. Coran 55, 60) (prie donc pour le bien de celui qui t'a réservé un bien); du reste, le bienfait dans la vie future est permanent. Ne perds pas de vue cet aspect des choses, et ne sois pas trompé par le fait des dommages qui te résultent ici-bas par l'injustice dont tu es l'objet: il faut considérer cet inconvénient comme le médicament désagréable que doit absorber le malade parce que celui-ci sait quelle utilité il en tirera finalement. L'injuste joue un rôle équivalent: prie donc pour qu'il ait tout bien ! »

Ibn Arabi avertit que cet ouvrage « Al-Futûhât al-Makkiyya » a été rédigé par ses soins alors qu'il était sous inspiration divine. Il décrit de manière exhaustive les aspects spirituels et métaphysiques du soufisme avec rigueur et de manière visionnaire.

Ce qui lui vaut le surnom de « fils de Platon ».

Sur la base de versets coraniques, Ibn Arabi s'applique à démontrer que l'homme est l'image parfaite de la création accomplie : « Qui t'a créé, puis modelé et constitué harmonieusement ? Il t'a façonné dans la forme qu'Il a voulue ». (Coran, Sourate 82, verset 7-8).

Un poème du soufi Hallâj commence avec : « J'ai vu mon Seigneur par l'oeil du Coeur. Je dis: « Qui es-tu ? » Il répondit: « Toi ».

Ainsi, il y a lieu de méditer l'échange entre Averroès et Ibn Arabi qu'il nous révèle et que je retranscris intégralement ci-dessous :

« Un jour, mon père m'envoya à Cordoue auprès de son ami, le Cadi Abul Walid Ibn Rouchdi dans le dessein de provoquer entre nous deux un débat sur la science (religieuse).

« Lorsqu'on se rencontra, il m'adressa avec empressement un Oui interrogatif (faisant ainsi allusion à la viabilité de la philosophie comme voie d'accès à La Vérité (Allah).
Alors tout jeune, imberbe et sans moustache que j'étais je répondis par un oui confirmatif (car je lui concédais par là que la philosophie était susceptible d'aider le croyant en sollicitant son registre rationnel, son simple entendement, etc).

A ma réponse, son visage sembla trahir une grande satisfaction; devinant alors sa présomption, j'ajoutai cette fois-ci un « Non » de restriction car sa présomption consistait à assimiler La certitude simplement conceptuelle à laquelle aboutissait la philosophie, à la certitude testimoniale absolue résultant de l'expérience mystique.

Il m'apparut après que son enthousiasme eût fait place à un bouleversement, car il devint embarrassé; et commença à réfléchir sur l'efficacité de la méthode spéculative ».

Il m'interrogea de nouveau.

- « Comment avez-vous trouvé la Réalité selon L'illumination et le dévoilement? est-il conforme au résultat de la spéculation ? »
Je lui répondis de cette manière :

- « Oui et Non, c'est entre ces deux que beaucoup d'âmes ont été anéanties ».
Oui, parce que la philosophie prépare en effet d'une certaine manière, la vocation religieuse.

Non pourtant, parce que tout aussi utile qu'elle soit, elle n'est pas décisive, car elle ne rend pas compte de la Réalité de façon parfaite.

Par conséquent, seule la voie mystique, impliquée dans la Tradition prophétique, consacre, de manière probante, l'aboutissement de la carrière religieuse parce qu'expérientielle et non uniquement spéculative.

Mais, elle exige comme condition préalable un cadre sain et serein loin des tentations et du tumulte du grand monde « ... L'anéantissement des âmes ... » symbolisait la mise à exécution des mystiques sous le verdict discrétionnaire des tenants de l'orthodoxie littéraliste et cela seulement pour avoir courageusement professé à la face de ces derniers, la religion de la vérité.
En effet c'est entre le « Oui » pour la philosophie et le « Non » opposé par les mystiques que le litige avait pris naissance ».

Ce livre contient une somme considérable de connaissances spirituelles qui aura sa place sur notre table de chevet et à chaque fois que cela est nécessaire, il sera judicieux de se plonger dans sa lecture, sans restriction aucune.
Pour une qualification du soufisme dont le discours est amour et sacrifie au service de Dieu, je terminerais cette note par des vers d'un poète lyrique dont j'ai l'honneur de porter son patronyme :

« Je n'ai entendu plus douce parole que l'Amour.

Seul souvenir qui reste de la course de la coupole céleste. »


Chems-eddine HAFIZ, poète lyrique persan (1320-1389).




mercredi 6 novembre 2013

Alif, première lettre de l'alphabet arabe - Chems-eddine HAFIZ







Le blog de Maître HAFIZ


Cette nuit, j'ai pensé à la symbolique des lettres en Islam et je voulais partager avec mes amis quelques notions, en disant à titre préliminaire que mes connaissances dans la science des lettres arabes (al-sîmîya) sont quasi nulles. Mais, dans le silence de la nuit, il nous arrive souvent de penser à des choses qui disparaissent dès potron-minet. Cette fois-ci, ce ne fut pas le cas. Je lisais « L'islam au féminin » ou « la femme dans la spiritualité musulmane » d'Annemarie Schimmel, écrivain et professeur à Harvard, qui disait dans un autre de ses écrits : « Il ne fait aucun doute qu'il existe peu d'alphabets dans le monde qui puisse être écrit de manière aussi diverses et aussi harmonieuses que l'arabe ». 
 
Le Coran fut transmis sur le mont Hirâ', surnommé depuis Djebel al-Nûr, (Mont de la Lumière), au prophète Mohamed (SAWS), en langue arabe par l'archange Gabriel. Ce qui donne à l'arabe le statut de langue divine. 
  
C'est pourquoi, la tradition islamique donne une place essentielle à la science des lettres ('ilm al ourouf), se rattachant à celle des nombres ('ilm al arkam) et à la connaissance des noms divins (asma el housna), car le Coran, révélation divine est la parole même de Dieu. Cette recherche a été menée depuis l'avènement de l'islam par des hommes comme Ibn-Arabi, Ibn-Khaldoun, ou Al-Buni. Ce dernier disait : « Sache que les secrets de Dieu et les objets de sa science, les réalités subtiles et denses, les entités d'en haut, celles d'en bas et celles des mondes angéliques intermédiaires sont de deux catégories : il y a les nombres et les lettres. Les secrets des lettres sont dans les nombres, les épiphanies des nombres sont dans les entités spirituelles. Les lettres relèvent du cercle des réalités matérielles et intermédiaires ». 
 
La première lettre de l'alphabet arabe est alif, valeur numérique Un qui est le symbole du Dieu unique. Celui dont nul être ne précède l'Être. 
 
Pour René Guénon, (Abdel Wahid Yahya) « l'alif est la lettre « polaire » (qutbâniyah), première lettre de la Révélation coranique, dont la forme même est celle de l' « axe » suivant lequel s'accomplit l' « ordre » divin ; et la pointe supérieure de l'alif, qui est le « secret des secrets » (sirr al-asrâr) », 1 donc en valeur simple, 111 en compte développé, « signe » de la triple unité qui ne peut être réalisée que par l'axe suivant lequel s'accomplit « l'ordre » divin, selon René Guénon, et 1000 pour sa signification (alf en langue arabe désignant le nombre mille). 
 
La remontée de cet axe s'effectue par une ascension décrite dans la sourate Al-Isrâ', « Le Voyage nocturne », qui a été révélée à la Mecque (Sourate mecquoise), révélée après Sourate Al-Qasas. Comme la grande majorité des Sourates mecquoises, Al Isra' traite des questions de la religion. Elle compte précisément 111 versets. Cette ascension culmine dans la Gloire du Nom divin (111), « le Plus Elevé ». 
  
L'autre sourate de 111 versets est la douzième du Coran : celle de Youcef « Joseph ». Prophète et fils du du prophète Jacob (Ya'coub), Youcef se retrouve loin de son père et va vivre de nombreuses péripéties. Cette Sourate relate cette histoire et évoque la prosternation du Soleil, de la Lune et de onze étoiles devant le Pôle. « Un jour Joseph dit : 0 mon père ! j'ai vu onze étoiles et le soleil et la lune qui m'adoraient ». (Verset 4). 
 
Cette Sourate retrace méthodiquement le cheminement initiatique, symbolisé par le cycle annuel qui trouve son aboutissement à l'axe polaire. 
  
Elle se termine par le verset suivant : « L'histoire des prophètes est remplie d'exemples instructifs pour les hommes doués de sens. Le livre n'est point un récit inventé à plaisir : il corrobore les Ecritures révélées avant lui, il donne l'explication de toute chose, il est la direction et une preuve de la grâce divine pour les croyants ». (111). Voilà, ce que Dieu a déclaré à la fin de cette Sourate, s'adressant aux "hommes doués de sens". 
 
Cela peut être rébarbatif pour le non initié. Mais, ce symbolisme est simplement merveilleux. Contemplons la calligraphie arabe, la lettre alif, encore elle, est l'élément qui détermine la taille des autres caractères qui suivent. 
  
Al-Bunî disait : « Le alif est une lettre rectrice, les autres lettres ont été engendrées par lui. Il est leur ange. Il est l'équivalent de l'Intelligence, de la Science, du Trône, de la Tablette... La totalité des significations des lettres est contenue dans le alif qui est une synthèse des synthèses, les lettres contenant en elles la science ».
Et plus loin Al.Bunî d'ajouter : « Le Prophète Muhammad a dit : l'existence toute entière fut instaurée par les noms ésotériques de Dieu, puis par ses Noms exotériques sacrés. Les noms ésotériques non vocalisés (soit les 14 lettres lumineuses) sont la racine de toute chose dans le monde d'ici-bas comme dans l'autre, ils sont le trésor du mystère de Dieu et de sa science. D'eux dérivent tous les Noms exotériques. Ils déterminent toute chose ; Dieu les a constitués « la Mère du Livre » ». 
  
Dans « Les Orients des lumières » de Rajab Bôrsi, irakien qui mourut en Iran en 1411, livre traduit et commenté ici par Henri Corbin, il était dit : "C'est pourquoi l'Alif est la Parole dans laquelle s'épiphanise le Très Puissant par les secrets ésotériques voilés. D'où : quiconque connaît l'exotérique et l'ésotérique de la lettre Alif perçoit les secrets ésotériques isolés et les lumières cachées, parce que l'Alif est une lettre qui dérive de l'existence éternelle de l'Être Divin, et que le Tout dérive de cette lettre".
Et Allah, Lui Seul connaît le mystère de ces lettres !
Pour approfondir ce sujet :
  • Ibn Khaldûn, "al-Muqaddima", chap. "al-sîmiyâ'
  • Pierre Lory, " La science des lettres en Islam ", Dervy (2005)
  • René Guénon, Aperçus sur l'ésotérisme islamique et le taoïsme, Gallimard, Paris,(1973).
  • Abd ar Rahman ibn Nassir as Sa'di, Tafsir sourate Youssouf: Leçons bénéfiques du récit de Joseph Editeur: Sabil
  • Al-Buni d'Ahmad 'Al-Kubra'd'Al-Ma'airf de feintes (le grand soleil des gnosies), le Caire, 1928.
  • Edgar W. Francis, Tracer les frontières entre la magie. Les noms de Dieu dans les écritures d'Al-Buni d'Ali d'ibn d'Ahmad
  • Al-Buni d'Ahmad, Al-Ruhani du zam fi de `d'aile du nez de Sharh Ism Allah,
  • Al-Buni d'Ahmad, Al-iktida de Kabs, Manuscrits orientaux dedans Université de Durham Bibliothèque
  • Annemarie Schimmel, Le soufisme ou Les dimensions mystiques de l'islam, 1996.
  • Annemarie Schimmel Terres d'Islam : aux sources de l'Orient musulman, Maisonneuve & Larose.