samedi 4 avril 2015

Guy de Maupassant - La vie errante


La mosquée du Barbier, connue sous le nom de mausolée de Sidi Sahab à Kairouan, Tunisie .





La vie errante est un récit de voyages écrit par Guy de Maupassant et publié en 1890.

Au travers un récit de voyage littéraire en Méditerranée ainsi qu'au Maghreb à la fin du XIXe siècle, Maupassant a réalisé une enquête journalistique, attiré par l'exotisme de ces pays. Il découvre avec émerveillement les pays lumineux et accueillants du Maghreb. Sensible à la beauté des paysages et fasciné par la vie quotidienne de ces habitants, il rédige plusieurs chroniques qui seront publiés dans Le Gaulois et La Revue des deux Mondes. Ces chroniques seront réunies dans l'ouvrage La vie errante en 1890 publié aux éditions Ollendorff.

Le commandant Louis Rinn est l'informateur du grand écrivain, qui , grâce à lui, écrira dans son compte rendu de voyage en Tunisie (1887-88), les pages les plus sensées et les plus remarquables sur l'Islam (et le tasawwuf)  de la part d'un auteur plutôt porté sur l'érotisme et les contes et nouvelles . Et le vocabulaire arabe est exact .  C'est unique au 19è siècle (Flaubert n'a écrit que des sottises sur ses exploits érotiques en Egypte!).


Ce récit a été republié à Tunis par les Editions Ibn Charef il y a une dizaine d'années sous le titre :"De Tunis à Kairouan"


Cliquer ici 



Mosquée du Barbier : céramiques de Nabeul


Guy de Maupassant, qui visite l'édifice lors de son séjour à Kairouan, décrit ses impressions en découvrant la cour qui précède la chambre funéraire : « La grande cour carrée où l'on arrive ensuite en est aussi entièrement décolorée. La lumière luit, ruisselle, et vernit de feu cet immense palais d'émail, où s'illuminent sous le flamboiement du ciel saharien tous les dessins et toutes les colorations de la céramique orientale. Au-dessus courent des fantaisies d'arabesques inexprimablement délicates. C'est dans cette cour de féerie que s'ouvre la porte du sanctuaire qui contient le tombeau de Sidi-Sahab, compagnon et barbier du Prophète » . voir aussi l'article  Kairouan : la ville aux cent mosquées

3 commentaires:

  1. Je viens à peine de découvrir votre blog et je suis enchantée de l'avoir trouvé. C'est une mine d'or c'est pas possible ! Merci infiniment pour toutes ces sources de savoir libre d'exploitation.

    RépondreSupprimer
  2. Je vous en prie, merci pour le compliment et bons coups de pioche dans la mine d'Al-Simsimah ...A bientôt

    Yahya

    RépondreSupprimer
  3. Bravo Mr De Kuyper.
    Salam

    RépondreSupprimer