dimanche 28 août 2016

Turba Philosophorum - Choix de hadiths

                               
                 Avec l'autorisation de Turba Philosophorum 




                                        Le tombeau d'Al Boukhari à Samarcande, Ouzbékistan .


 

Suite à un malencontreux concours de circonstances, le texte paru dans Le Miroir d'Isis n°12 (2007) n'est pas la version définitive de l'article, mais une version de travail intermédiaire. La version correcte est celle que vous pouvez lire dans le fichier électronique ci-joint. En particulier, cette version comprend exactement 40 hadiths.




A. A.


Les hadiths sont, après le Coran, la deuxième source de la tradition musulmane. Ce sont des paroles du Prophète qui ont été transmises tout d’abord oralement au moyen d’une chaîne d’intermédiaires jusqu’à l’époque où un certain nombre de compilateurs les ont rassemblées dans des recueils. Les plus connus - les plus volumineux aussi - sont ceux de Bukhârî et de Muslim, mais on s’accorde à considérer six de ces recueils comme particulièrement dignes de foi : outre les deux déjà cités, ce sont ceux de Tirmidhî, Ibn Mâja, Abû Dâwûd et Nasâ’î. Le plus ancien est celui de Bukhârî (mort en 194 de l’Hégire), les autres datant du troisième siècle. La « solidité » d’un hadith dépend de celle de sa chaîne de transmission : celle-ci doit en principe faire figurer tous les inte rmédiaires qui font remonter la parole citée jusqu’au Prophète2, et ces intermédiaires doivent être reconnus comme étant dignes de foi. Il existe néanmoins des hadiths considérés comme « faibles » par les « docteurs de la Loi », mais qui sont spirituellement très riches et souvent cités  surtout dans les ouvrages qui relèvent du taçawwuf (soufisme). Bien que les chaînes de transmission fassent partie intégrante des hadiths et que leur importance ne soit évidemment pas en question, nous ne les reproduirons pas ici, parce qu’elles sont souvent plus longues que le texte lui-même qu’elles servent à introduire, qu’elles sont peu parlantes pour le lecteur occidental, et que le but recherché ici est de communiquer un certain « parfum » - ou un « goût » - propre à la tradition musulmane.







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