Série : Les amis de René Guénon
Louis Cattiaux dans son atelier de peinture à Paris
"Tous les traités dits alchimiques de bons auteurs ... vous aideront à débrouiller le chaos et à séparer la lumière des ténèbres, mais c’est surtout la prière sainte au Seigneur de vie que les chercheurs orgueilleux et stupides négligent ordinairement."
Maria Orduña
Pendant de nombreuses années, Louis Cattiaux parcourut les grandes bibliothèques parisiennes pour se consacrer à l’étude des grands textes alchimiques comme celui du Cosmopolite. Nous avons relevé dans la correspondance de Louis Cattiaux à ses amis (cf. « Florilège cattésien » in R. Arola, Croire l’incroyable ou l’Ancien et le Nouveau dans l’histoire des religions, éd. Beya, 2006, pp. 397 et 410) deux extraits concernant, d’une part la lecture des traités d’alchimie (extrait numéro 268), et d’autre part l’unité d’origine des enseignements (extrait numéro 299).
Il
écrivait dans ces extraits à propos du Cosmopolite : « c’est un
auteur inspiré et savant qui ne parle pas à la légère et c’est en le lisant
comme on lit le bréviaire, que vous pourrez décanter l’eau
boueuse de vos connaissances raisonnables ». Rappelons au passage, que le
concept du bréviaire est apparu au XIe siècle lorsque furent réunis, de façon
abrégée et en un seul volume, les textes et les rituels que l’Église catholique
utilisait dans la célébration
de l’office divin. Le bréviaire était, dès lors, récité quotidiennement et
s’utilisait pour la méditation des textes sacrés, comme une source à laquelle
on puise constamment.
L’admiration
de Cattiaux pour l’oeuvre du Cosmopolite, tout comme
pour celle de tant d’autres maîtres de l’alchimie, le porta à réaliser une
sélection d’extraits, que nous reproduisons ci-dessous.
Cattiaux
conseillait leur lecture comme on lirait le bréviaire, c’est-à-dire
en les répétant et en les méditant nuit et jour de façon
à « décanter l’eau boueuse de nos connaissances raisonnables
», et faisait allusion, par ces mots, à l’obtention de la simplicité et de la
pureté d’esprit nécessaires pour entreprendre, avec l’aide de Dieu, les travaux
alchimiques.
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