I. — Le
cadre géographique et les tensions sociales du Sahel de Nioro
1. Le cadre
géographique
Le mouvement
religieux de Chérif Hamahoullah eut, comme berceau, tout le Hodh mauritanien et
la ville de Nioro du Sahel. Comme l'indique son nom, le Hodh est une vaste
cuvette de plus de 351 040 km 1.
C'est une
immense fenêtre ouverte dans les entablements gréseux de l'Ordovicien qui
forment les plateaux de l'Assaba à l'ouest, du Tagant au nord-ouest, des Dhars
de Tichitt au nord et de Oualata et Néma à l'est 2.
Plaine
monotone taillée dans les jaspes, les dolomies et les pélites du Cambrien, elle
est envahie dans toute sa moitié nord par un énorme amoncellement dunaire :
l'Aouker. Elle est accidentée dans son secteur occidental par un vieux massif
gréseux (Infracambrien) dont les formes modelées par l'érosion rappellent les
ruines d'un château fort : l'Affolé et son annexe le Rkiz.
Elle est
bordée au sud par les contreforts des plateaux mandingues, grandes tables de
grès parcourues d'intrusions doléritiques qui constituent le pays de Nioro.
Toutes les
pluies, qu'elles soient estivales ou hivernales, sont de quantité variable
d'une année à l'autre. Les mares sèchent au cours de l'année et les dernières
en mai. Les oueds ne connaissent que quelques écoulements saisonniers. La
pluviométrie moyenne annuelle diminue du sud vers le nord :
Nioro (630
mm)
Timbédra
(335 mm)
Néma (315
mm)
Aïoun (288
mm)
Tamchakett
(252 mm) 3
Ces pluies
sont concentrées sur quelques journées surtout en été (Nioro : 49 jours,
Tamchakett : 20 jours). Dans cette Mauritanie orientale, les années de grande
sécheresse frappent durement les animaux et les hommes qui, pratiquement
contraints de quitter le pays, nomadisent vers le sud pour ne revenir que quand
les premiers grondements de tonnerre se font entendre.
D'octobre à
juin, les alizés règnent en maîtres dans le Hodh. Dans ces régions,
l'harmattan, un vent chaud et sec qui assoiffe les bêtes et les hommes, souffle
de mars à juin et favorise les incendies.
Malgré cette
grande sécheresse qui caractérise le Sahel de Nioro, cette zone n'est pas un
désert aussi complet que celui du Sahara ou du Namib.
La mer morte
des sables nus ne commence franchement qu'à l'extrême nord du Hodh dans les
environs de Tichitt. Un peu plus au sud s'étend le parc chamelier par
excellence de l'hivernage : l'Aouker. Ses Arawash 4 (Calligonum comosum) sont
en effet très appréciés par les chameaux, tandis que ses Markba (Panicum
turgidum) sont indispensables à la confection des hsâïr, ces nattes pliantes et
résistantes adaptées à la vie nomade.
Tout ce
paysage de dunes est parsemé de Talh (Acacia raddiana) qui a une importance
capitale pour l'homme de l'Aouker. Sans parler de son ombre, les effets
thérapeutiques des feuilles du Talh sont connus des Maures et des sédentaires
de Nioro du Sahel. De son liber, on fabrique des cordes solides pour les
boeufs, les moutons et les chameaux turbulents. Son bois sert à fabriquer des
mortiers, des calebasses, des manches d'outils. Enfin, ses fruits ou caroubes
pilés et tamisés sont à la base de l'alimentation du nomade durant la période
de soudure.
Avec ses
Awrawir (Acacia senegal), ses Tikifitt (Combretum glutinosom), ses Sdar el-Biw
(Acacia seyal), Aïoun el-Atrouss annonce déjà la steppe arbustive. Celle-ci
devient de plus en plus développée quand on descend vers le sud. Les Emour
(Acacia nilotica), les Tézékré (Piliostigma reticulata), les Teïshett
(Balanites aegyptiaca) forment une auréole autour des affleurements schisteux
de Boïbou et de Mahmoudé, respectivement à 55 km et 70 km à l'est de Timbédra.
D'Aïoun à Néma, durant l'hivernage, la période rêvée du nomade, le Gabsa
(Cenchrus biflorus) qui donnera plus tard l'Initi (Pennisetum violaceum),
tapisse le sol, marquant ainsi fortement un paysage devenu verdoyant pour
quelques semaines seulement.
Enfin, plus
au sud, la steppe arbustive cède la place à la savane ponctuée de baobabs
géants du plateau mandingue 5 qui annonce le pays de Nioro. Dans tout ce Sahel
soudano-mauritanien, la faune est essentiellement caractérisée par la présence
de la gazelle et de l'autruche de l'Aouker. Au point de vue du peuplement, le
Sahel de Nioro est une mosaïque de tribus et de races. Les Hodhois sont presque
tous des nomades, des éleveurs, tandis que leurs voisins de Nioro sont
traditionnellement commerçants ou cultivateurs. Il ne faut pas s'y tromper, ces
deux collectivités ne vivent pas séparées l'une de l'autre. Elles ont un passé
commun. L'Islam et le métissage ont été des facteurs essentiels de
rapprochement entre ces populations qui vivent en une sorte de symbiose.
« Sur le
plan humain d'abord, de nombreuses tribus maures qui, à la suite des
vicissitudes historiques, ont migré vers le sud pour s'implanter au contact des
Noirs dans le Hodh, tels les Mechdouf ou les Oulad Mbarek, se sont rapidement
métissées avec les Bambaras, les Soninkés et les Peuls, ce qui leur a permis de
supporter un climat déjà plus humide, favorable au paludisme, et
particulièrement agressif à l'égard de gens venus des pays secs (C. Bou Haqq,
1938).
« Sur le
plan artistique ensuite, l'architecture des cités orientales — Oualata dont Ibn
Battûta chantait déjà les louanges au XIVe siècle, Néma qui depuis quelques
décennies a supplanté sa rivale — mêle des éléments maghrébins et soudanais ;
il convient de noter l'importance de la poterie et du mobilier qui marque un
enracinement inconnu jusqu'à nos jours dans un pays nomade fidèle aux objets de
cuir et de bois que l'on peut vite hisser sur un chameau (O. du Puigaudeau,
1957; D. Jacques-Meunie, 1961). « Sur le plan économique, la plupart des
pasteurs du Hodh nomadisent une partie de l'année au Mali, où ils vendent le
croît de leurs troupeaux et achètent du mil ; les relations commerciales de
Oualata, Néma et même Aïoun el-Atrouss sont nouées avec des cités maliennes :
Nara, Nioro du Sahel, Kayes, Bamako 6. »
Si les
populations noires étaient formées de plusieurs ethnies, les Maures
s'organisaient en tribus. Parmi celles-ci, il convient de citer les Tinouajiou,
les Chorfa, les Laghlal, les Oulad Nacer, les Ahel Sidi Mahmoud, les Ladern et
les Idaou el-Haj qui ont joué un rôle dans l'histoire du hamallisme. Affiliés à
des tribus dites guerrières ou maraboutiques, les Maures du Sahel de Nioro
étaient profondément islamisés. Foyer de culture islamique, le Hodh connut
l'écriture avant l'école française. Depuis la belle époque de l'empire du Mali,
Oualata était restée un véritable centre d'enseignement universitaire. Avec ses
savants et fins lettrés de la tribu des Ahel Sidi Chérif, Tichitt n'avait point
usurpé sa renommée de capitale de la foi musulmane au Sahel. Nioro, « la ville
lumière», l'ancienne capitale du Kaarta, réunissait des lettrés de toutes les
ethnies et de toutes les races, venus de tous les horizons. Soninkés, Bambaras,
Toucouleurs, Maures, Wolofs et Peuls y voisinaient.
Nioro fut
avant tout un centre de ravitaillement et un marché de bétail pour les Hodhois.
Elle fut aussi l'une des plus grandes capitales de l'empire omarien depuis
1854. Les idées les plus diverses y circulaient. Grâce à son rayonnement
culturel, Nioro allait contribuer au déclin rapide de la Qâdiriyya au profit du
Tijânisme au Sahel. En janvier 1891, Archinard s'empara de la ville. Ce fut par
la même occasion la fin de l'Etat théocratique « torodo » et le début de la
résurgence des îlots animistes bambaras qui ne s'étaient convertis à l'Islam
que par crainte du sabre. C'est une nouvelle phase de l'histoire du Sahel de
Nioro qui commence avec le drapeau colonial. Elle sera génératrice de tensions
sociales dans toute la région, chez les nomades du Nord et les sédentaires du
plateau mandingue. C'est dans cette atmosphère tendue qu'apparut Chérif
Hamahoullah.
2. Les
tensions sociales à Nioro et dans le Hodh (1908-1940)
Avec
l'intrusion impérialiste, la société nomade fut exploitée. Elle connut très tôt
un déséquilibre sans précédent. Port d'attache des caravanes du Sahel, Nioro
fut la cité la plus sensible aux crises économiques et sociales qui aggravaient
les genres de vie des hommes des « Dhars » et de l'Aouker.
La nature semblait,
par les privations qu'elle imposait aux populations, accentuer tout le poids
déjà considérable de l'exploitation coloniale. Par les taxes nouvelles qu'ils
imposaient, les maîtres du jour pressuraient les hommes du Sahel. A ce sujet,
Paul Marty écrivait en 1921 : « Diverses taxes frappaient jadis les Maures : l'Oussourou
(Ashr), le pacage, la carte de circulation, etc. … Aujourd'hui (1921), ils sont
soumis à la zakât 7. » Etabli par Archinard vingt jours après la chute de
Nioro, l'Oussourou, « ce droit de 10 % sur toutes les marchandises importées
par caravanes par la frontière nord du Sahel 8 », ne fut supprimé que vers
1921.
Dans ces
régions sahéliennes où le bétail constitue la seule richesse, le colonisateur
exigeait le « pacage ». Le nomade devait s'en acquitter pour accéder avec son
troupeau aux pâturages. D'après Marty, cette taxe ne fut supprimée qu'en 1927
par arrêté du gouverneur général en conseil de gouvernement. Plus grave encore
, le paiement de la zakât à l'autorité coloniale achevait de révolter la
conscience des Sahéliens. Payer un impôt coranique à un Etat non-musulman était
pour la majorité de la population un sacrilège.
Privés de
leur zakât 9, exploitées par la chefferie traditionnelle et le régime colonial,
les couches déshéritées de la société sombrèrent davantage dans la misère la
plus totale. Enfin, le droit de circulation sema le désarroi dans tout le Hodh.
Le nomade ne pouvait plus se déplacer librement sans diminuer encore ses
maigres ressources. C'est ainsi qu'il se trouva désarmé face aux exigences
d'une nature hostile où il fallait être en perpétuel déplacement pour survivre.
Le colonisateur ne pouvait comprendre que la nomadisation était nécessaire à la
survie des hommes du Sahel.
A tout prix,
il tenait à les sédentariser pour les contrôler et les surveiller davantage. La
société sahélienne à elle seule ne pouvait résoudre les contradictions nées de
son évolution spontanée dans un climat de contraintes nouvelles issues du
régime colonial. Ses structures économiques et sociales furent brisées.
Désarmée et désorientée, elle tomba dans un dénuement aggravé par des années
d'intenses sécheresses et de grandes épidémies. Ces calamités s'abattirent
également sur la ville de Nioro.
En 1913, les
greniers des cultivateurs étaient vides. De mémoire d'homme, le Hodh et Nioro
ne connurent des disettes aussi aiguës que celle de 1913. « Quelque
regrettables qu'en aient été les effets, la disette dont les indigènes de
certains cercles ont eu à souffrir n'aura été qu'un mal passager : la
prospérité de la colonie repose sur des bases trop solides pour qu'une crise,
même grave, puisse l'atteindre de façon durable. 10 » Ce point de vue du
gouverneur du Soudan français ne surprend pas quand on sait que l'optimisme
était de règle dans les rapports politiques, surtout lorsqu'il s'agissait du
sort des exploités de la colonie, les « indigènes », selon la terminologie de
l'époque. Le mal n'était pas du tout passager, les réserves de grains étaient
épuisées et les autorités coloniales n'apportèrent aucun secours aux
populations sinistrées. « A Oualata, la récolte de mil est complètement
compromise par manque de pluies. A Kayes, les récoltes ont été presque nulles
11. »
« Dans les
cercles du Sahel, la sécheresse a eu pour effet d'obliger des hommes à quitter
leurs parcours habituels pour aller chercher des pâturages loin vers le sud. Un
fait domine l'exposé de la situation de la colonie à la fin de l'année 1913 :
le peu d'abondance des récoltes consécutif à la sécheresse de l'hivernage 12. »
A en croire les versions rapportées par les traditions orales, il aurait été
plus exact de parler d'inexistence de récoltes.
L'état
sanitaire général du Soudan pendant l'année 1913 n'était pas plus brillant. « A
la fin de l'année, la variole s'est présentée sousforme d'épidémies rayonnant
autour de quelques foyers, à Nioro elle a sévi d'avril jusqu'en août … Les
conjonctivites catarrhales phlycténulaires, les kératites sont signalées
surtout dans toute la région saharienne de Nioro. Nioro signale également
beaucoup de diarrhées ou de dysenteries bacillaires et de formes mixtes, le
médecin estime à 250 le nombre des lépreux du cercle de Nioro 13. »
En 1940, la
Mauritanie 14 et tout le Sahel soudanais subirent la disette et la maladie. Les
rapports politiques du Soudan 15 ne font pas état de la sécheresse de 1940,
mais seulement des maladies qui ont décimé les populations. « Une grave menace
réside dans les réveils et les progrès de la méningite cérébrospinale. La
trypanosomiase échappe désormais à l'action réelle du service de Santé local.
Il faut enfin noter l'extension des cas d'aliénation mentale, les pneumococcies
et la syphilis 16. » D'après le rapport médical, trente-quatre cas de méningite
furent signalés à Nioro, cent vingt-trois cas à Kayes, neuf à Néma au cours de
l'année 1940.
D'après les
mêmes sources, on enregistra au dispensaire de Néma soixante-seize morts contre
soixante-treize naissances seulement, tandis qu'à Nioro, le nombre des
nouveaux-nés était supérieur à celui des morts, soit mille deux cent
cinquante-neuf contre cent quatre-vingt. Ces chiffres n'illustrent pas tout le sort
désastreux des populations du Sahel de Nioro en 1940. A ce propos, les
traditions orales évoquent encore la misère des populations au cours de ce
qu'elles appellent l'année de la « grande maladie » et de la « grande soif ».
Les dispensaires étaient dépourvus de médicaments.
Malgré le
savoir et le dévouement des guérisseurs locaux, il y eut de nombreux morts. «
La commande pharmaceutique pour 1940 n'a pas été exécutée ou du moins elle
n'est pas arrivée à destination. Il a fallu alimenter les postes et faire face
à tous les besoins sur les excédents restant et les réserves ; cette situation
se poursuivra en 1941 17. » Cette pénurie de produits pharmaceutiques fut
certainement liée aux événements d'Europe. Durant ces sombres années,
l'assèchement prématuré des points d'eau et les épizooties décimèrent presque
tout le cheptel sahélien (surtout en 1913). « L'afflux des nomades présentait
un autre inconvénient non moins grave : leurs troupeaux affamés et fatigués
payaient en effet un lourd tribut à la péripneumonie et menaçaient de
contaminer le cheptel des populations dont ils parcouraient le territoire 18. »
Ces lignes révèlent bien la fuite des nomades vers la région des sédentaires,
le Sud. Des éleveurs sans troupeaux ni ressources se livraient au brigandage. «
Beaucoup de Maures, pour échapper au pillage, se sont réfugiés dans les cercles
de Goumbou et de Nioro. » Sur les Dhars et l'Aouker, ce fut l'insécurité
totale. Des esclaves fuyaient les campements pour se regrouper en «
villages-libres », en « quartiers-libres » (Yélimané-liberté, Diambour-Nioro),
etc. Sous les tentes du Hodh, leurs maîtres ne pouvaient plus les nourrir. La
situation était donc catastrophique dans toute la région. En somme, le régime
colonial a brisé le dynamisme interne de la société soudano-sahélienne. En
outre, il n'a pas réussi à rééquilibrer les structures de l'économie
traditionnelle qu'il a perturbées.
Région
conquise mais non soumise, le Hodh était devenu une poudrière. Le moindre
incident autour d'un puits ravivait à la fois les vieilles querelles tribales
et l'instinct guerrier. La poudre parla souvent pour trancher les conflits.
A Nioro, les
moeurs se relâchèrent. Les autorités coloniales « règlementèrent la
prostitution 19. » Selon les traditions orales, l'irréligion risquait de gagner
le pays.
Des voix
s'élevèrent. Parmi elles se distinguaient les appels des derniers « sofas »
d'Omar qui tenaient à élever les jeunes générations dans le culte du saint
Toucouleur. Des marabouts considéraient les épidémies et les difficultés matérielles
du moment comme un avertissement d'Allah, comme des signes du courroux divin.
En conséquence, ils demandaient aux hommes de revenir à Dieu. Les prières
spéciales dans les mosquées et sur les places publiques ne furent que de vains
appels à la pluie. De maigres béliers blancs étaient immolés pour écarter ce
qu'on croyait être une malédiction céleste. On revenait aux anciennes pratiques
animistes pour juguler ce qu'on considérait comme l'effet du mauvais sort, la
famine. En 1913 et surtout en 1940, le Sahel de Nioro connut donc une situation
explosive. Cette conjoncture était favorable à tout prêcheur, à tout mystique
et à tout homme qui pouvait s'imposer comme un walî (un ami de Dieu), un saint,
un détenteur de baraka. L'apparition de cet homme-miracle fut sans doute
favorisée par une autre crise qui secouait l'Islam en Afrique depuis le dernier
quart du XIXe siècle, celle du tijânisme.
Notes
1. 2 G
41-20, A.N.S. , p. 2.
2. Voir sur
la carte les principales localités du Hodh, au sud-est de la Mauritanie.
3. ASECNA
(Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar)
et Service météorologique de la République islamique de Mauritanie, Nouakchott.
4. Les noms
d'arbres ou de plantes donnés en langue hassaniyya sont en italique.
5. « … le
Hodh s'ouvre plus largement sur le Soudan, la transition entre la steppe et la
savane, le domaine des éleveurs et celui des paysans, s'opère, insensible, à la
latitude de la frontière mauritano-malienne. Cette ouverture sur le Soudan se
marque par de nombreux traits qui effacent peu à peu l'empreinte maghrébine
imposée au cours des siècles et confèrent toute son originalité à cette
lointaine province.» Ch. Toupet, 1975.
6. Ch.
Toupet, 1975, pp. 12-13 (citant C. Bou Haqq, O. du Puigaudeau et D.J. Meunie).
7. P. Marty, 1921, t. III, p. 457.
8. Ibid.
9. La zakât
est un impôt coranique dont le montant doit être remis aux gens les plus
pauvres de la société.
10. 2 G
13-11, A.N.S (conclusion du rapport politique).
11. 2 G
13-11. A.N.S., pp. 32, 34, 35.
12. 2 G
13-12, A.N.S.
13. 2 G
13-11, ch. VII, Etat sanitaire général pendant l'année 1913, A.N.S.
14. Pour la
Mauritanie en 1940, voir l'article du docteur Louis-Paul Aujoulat, ancien
ministre français du gouvernement Mendès-France (1954-1955) : « Sécheresse :
une aide dérisoire», Jeune Afrique, n° 646, 26 mai 1973, p. 8.
15. En 1940,
il était interdit de livrer des renseignements d'ordre météorologique. Cette
décision était liée à la guerre en Europe.
16. 2 G
40-21, Rapport médical annuel, pp. 21-32, A.N.S.
17. 2 G
40-21, Rapport médical, ch. IV, Service pharmaceutique, p. 9, A.N.S.
18. 2 G
13-12, A.N.S.
19. 2 G
13-11, A.N.S., p. 18.
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