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Le mélange de vrai et
de faux qui se rencontre dans les «pseudo-traditions» de fabrication moderne,
se retrouve aussi dans les prétendues «prophéties» qui, en ces dernières années
surtout, sont répandues et exploitées de toutes les façons pour des fins dont
le moins qu’on puisse dire est qu’elles sont fort énigmatiques; nous disons
prétendues, car il doit être bien entendu que le mot de «prophéties» ne saurait
s’appliquer proprement qu’aux annonces d’événements futurs qui sont contenues
dans les Livres sacrés des différentes traditions, et qui proviennent d’une
inspiration d’ordre purement spirituel; dans tout autre cas, son emploi est
absolument abusif, et le seul mot qui convienne alors est celui de
«prédictions». Ces prédictions peuvent d’ailleurs être d’origines fort
diverses; il en est au moins quelques-unes qui ont été obtenues par
l’application de certaines sciences traditionnelles secondaires, et ce sont
assurément les plus valables mais à la condition qu’on puisse en comprendre
réellement le sens, ce qui n’est pas toujours des plus faciles car, pour de
multiples raisons, elles sont généralement formulées en termes plus ou moins
obscurs et qui ne s’éclaircissent souvent qu’après que les événements auxquels
ils font allusion se sont réalisés; il y a donc toujours lieu de se méfier, non
de ces prédictions elles-mêmes, mais des interprétations erronées ou
«tendancieuses» qui peuvent en être données. Quant au reste, en ce qu’il a d’authentique,
il émane à peu près uniquement de «voyants» sincères mais fort peu «éclairés»
qui ont aperçu des choses confuses se rapportant plus ou moins exactement à un
avenir assez mal déterminé, le plus souvent, quant à la date et à l’ordre de
succession des événements et qui, les mélangeant inconsciemment avec leurs
propres idées, les ont exprimées plus confusément encore, si bien qu’il ne sera
pas difficile de trouver là-dedans à peu près tout ce qu’on voudra.
On peut dès lors
comprendre à quoi tout cela servira dans les conditions actuelles: comme ces
prédictions présentent presque toujours les choses sous un jour inquiétant et
même terrifiant, parce que c’est naturellement cet aspect des événements qui a
le plus frappé les «voyants», il suffit, pour troubler la mentalité publique,
de les propager tout simplement en les accompagnant au besoin de commentaires
qui en feront ressortir le côté menaçant et présenteront les événements dont il
s’agit comme imminents (1); si ces prédictions s’accordent entre elles, l’effet
en sera renforcé, et si elles se contredisent comme cela arrive aussi, elles
n’en produiront que plus de désordre; dans un cas comme dans l’autre, ce sera
autant de gagné au profit des puissances de subversion. Il faut d’ailleurs
ajouter que toutes ces choses, qui proviennent en général de régions assez
basses du domaine psychique, portent par là même avec elles des influences
déséquilibrantes et dissolvantes qui en augmentent considérablement le danger;
et c’est sans doute pour cela que ceux mêmes qui n’y ajoutent pas foi en
éprouvent cependant, dans bien des cas, un malaise comparable à celui que
produit, même sur des personnes très peu «sensitives», la présence de forces
subtiles d’ordre inférieur. On ne saurait croire, par exemple, combien de gens
ont été déséquilibrés gravement, et parfois irrémédiablement, par les
nombreuses prédictions où il est question du «Grand Pape» et du «Grand
Monarque» et qui contiennent pourtant quelques traces de certaines vérités mais
étrangement déformées par les «miroirs» du psychisme inférieur, et par
surcroît, rapetissées à la mesure de la mentalité des «voyants» qui les ont en
quelque sorte «matérialisées» et plus ou moins étroitement «localisées» pour
les faire rentrer dans le cadre de leurs idées préconçues (2). La façon dont
ces choses sont présentées par les «voyants» en question, qui sont souvent
aussi des «suggestionnés» (3), tient d’ailleurs de très près à certains
«dessous» fort ténébreux, dont les invraisemblables ramifications, au moins
depuis le début du XIXe siècle, seraient particulièrement curieuses à suivre
pour qui voudrait faire la véritable histoire de ces temps, histoire assurément
bien différente de celle qui s’enseigne «officiellement»; mais il va de soi que
notre intention ne saurait être d’entrer ici dans le détail de ces choses, et
que nous devons nous contenter de quelques remarques générales sur cette
question très compliquée, et d’ailleurs manifestement embrouillée à dessein en
tous ses aspects (4), que nous n’aurions pu passer entièrement sous silence
sans que l’énumération des principaux éléments caractéristiques de l’époque
contemporaine en soit restée par trop incomplète, car il y a encore là un des
symptômes les plus significatifs de la seconde phase de l’action
antitraditionnelle.
D’ailleurs, la simple
propagation de prédictions comme celles dont nous venons de parler n’est, en
somme, que la partie la plus élémentaire du travail auquel on se livre
actuellement à cet égard parce que, dans ce cas, le travail a été déjà fait à
peu près entièrement, bien qu’à leur insu, par les «voyants» eux-mêmes; il est
d’autres cas où il faut élaborer des interprétations plus subtiles pour amener
les prédictions à répondre à certains desseins. C’est ce qui arrive notamment
pour celles qui sont basées sur certaines connaissances traditionnelles, et
c’est alors leur obscurité qui est surtout mise à profit pour ce qu’on se
propose (5); certaines prophéties bibliques elles-mêmes, pour la même raison,
sont aussi l’objet de ce genre d’interprétations «tendancieuses» dont les
auteurs, du reste, sont souvent de bonne foi mais comptent aussi parmi les
«suggestionnés» qui servent à suggestionner les autres; il y a là comme une
sorte d’«épidémie» psychique éminemment contagieuse mais qui rentre trop bien dans
le plan de subversion pour être «spontanée» et qui, comme toutes les autres
manifestations du désordre moderne (y compris les révolutions que les naïfs
croient aussi «spontanées»), suppose forcément une volonté consciente à son
point de départ. Le pire aveuglement serait celui qui consisterait à ne voir
là-dedans qu’une simple affaire de «mode» sans importance réelle (6); et l’on
pourrait d’ailleurs en dire autant de la diffusion croissante de certains «arts
divinatoires» qui ne sont certes pas aussi inoffensifs qu’il peut le sembler à
ceux qui ne vont pas au fond des choses: ce sont généralement des débris
incompris d’anciennes sciences traditionnelles presque complètement perdues, et
outre le danger qui s’attache déjà à leur caractère de «résidus», ils sont
encore arrangés et combinés de telle façon que leur mise en œuvre ouvre la
porte, sous prétexte d’«intuition» (et cette rencontre avec la «philosophie
nouvelle» est en elle-même assez remarquable), à l’intervention de toutes les
influences psychiques du caractère le plus douteux (7).
On utilise aussi, par
des interprétations appropriées, des prédictions dont l’origine est plutôt
suspecte, mais d’ailleurs assez ancienne, et qui n’ont peut-être pas été faites
pour servir dans les circonstances actuelles, bien que les puissances de
subversion aient évidemment déjà largement exercé leur influence à cette époque
(il s’agit surtout du temps auquel remontent les débuts mêmes de la déviation moderne,
du XIVe au XVIe siècle), et qu’il soit dès lors possible qu’elles aient eu en
vue, en même temps que des buts plus particuliers et plus immédiats, la
préparation d’une action qui ne devait s’accomplir qu’à longue échéance (8).
Cette préparation, à vrai dire, n’a d’ailleurs jamais cessé; elle s’est
poursuivie sous d’autres modalités dont la suggestion des «voyants» modernes et
l’organisation d’«apparitions» d’un caractère peu orthodoxe représentent un des
aspects où se montre le plus nettement l’intervention directe des influences
subtiles; mais cet aspect n’est pas le seul, et même lorsqu’il s’agit de
prédictions apparemment «fabriquées» de toutes pièces, de semblables influences
peuvent fort bien entrer également en jeu, d’abord en raison même de la source
«contre-initiatique» d’où émane leur inspiration première, et aussi du fait de
certains éléments qui sont pris pour servir de «supports» à cette élaboration.
En écrivant ces
derniers mots, nous avons spécialement en vue un exemple tout à fait étonnant,
tant en lui-même que par le succès qu’il a eu dans divers milieux et qui, à ce
titre, mérite ici un peu plus qu’une simple mention: nous voulons parler des
soi-disant «prophéties de la Grande Pyramide», répandues en Angleterre, et de
là dans le monde entier, pour des fins qui sont peut-être en partie politiques
mais qui vont certainement plus loin que la politique au sens ordinaire de ce
mot, et qui se lient d’ailleurs étroitement à un autre travail entrepris pour
persuader les Anglais qu’ils sont les descendants des «tribus perdues
d’Israël»; mais là-dessus encore nous ne pourrions insister sans entrer dans
des développements qui seraient présentement hors de propos. Quoi qu’il en
soit, voici en quelques mots ce dont il s’agit: en mesurant, d’une façon qui
n’est d’ailleurs pas exempte d’arbitraire (d’autant plus que, en fait, on n’est
pas exactement fixé sur les mesures dont se servaient réellement les anciens
Égyptiens), les différentes parties des couloirs et des chambres de la Grande
Pyramide (9), on a voulu y découvrir des «prophéties» en faisant correspondre
les nombres ainsi obtenus à des périodes et à des dates de l’histoire.
Malheureusement, il y a là-dedans une absurdité qui est tellement manifeste
qu’on peut se demander comment il se fait que personne ne semble s’en
apercevoir, et c’est bien ce qui montre à quel point nos contemporains sont
«suggestionnés»; en effet, à supposer que les constructeurs de la Pyramide y
aient réellement inclus des «prophéties» quelconques, deux choses seraient somme
toute plausibles: c’est, ou que ces «prophéties», qui devaient forcément être
basées sur une certaine connaissance des lois cycliques, se rapportent à
l’histoire générale du monde et de l’humanité, ou qu’elles aient été adaptées
de façon à concerner plus spécialement l’Égypte; mais, en fait, il arrive que
ce n’est ni l’un ni l’autre, car tout ce qu’on veut y trouver est ramené
exclusivement au point de vue du Judaïsme d’abord et du Christianisme ensuite,
de sorte qu’il faudrait logiquement conclure de là que la Pyramide n’est point
un monument égyptien, mais un monument «judéo-chrétien»! Cela seul devrait
suffire à faire justice de cette invraisemblable histoire; encore convient-il
d’ajouter que tout y est conçu suivant une soi-disant «chronologie» biblique
tout à fait contestable, conforme au «littéralisme» le plus étroit et le plus
protestant, sans doute parce qu’il fallait bien adapter ces choses à la
mentalité spéciale du milieu où elles devaient être répandues principalement et
en premier lieu. Il y aurait encore bien d’autres remarques curieuses à faire:
ainsi, depuis le début de l’ère chrétienne, on n’aurait trouvé aucune date
intéressante à marquer avant celle des premiers chemins de fer; il faudrait
croire, d’après cela, que ces antiques constructeurs avaient une perspective
bien moderne dans leur appréciation de l’importance des événements; c’est là
l’élément grotesque qui ne manque jamais dans ces sortes de choses, et par
lequel se trahit précisément leur véritable origine: le diable est assurément
fort habile, mais pourtant il ne peut jamais s’empêcher d’être ridicule par
quelque côté (10) !
Ce n’est pas tout,
encore: de temps à autre, en s’appuyant sur les «prophéties de la Grande
Pyramide» ou sur d’autres prédictions quelconques, et en se livrant à des
calculs dont la base reste toujours assez mal définie, on annonce que telle
date précise doit marquer «l’entrée de l’humanité dans une ère nouvelle», ou
encore «l’avènement d’un renouveau spirituel» (nous verrons un peu plus loin
comment il convient de l’entendre en réalité); plusieurs de ces dates sont déjà
passées, et il ne semble pas que rien de particulièrement marquant s’y soit
produit; mais qu’est-ce que tout cela peut bien vouloir dire au juste? En fait,
il y a là encore une autre utilisation des prédictions (autre, voulons-nous
dire, que celle par laquelle elles augmentent le désordre de notre époque en
semant un peu partout le trouble et le désarroi), et qui n’est peut-être pas la
moins importante, car elle consiste à en faire un moyen de suggestion directe
contribuant à déterminer effectivement la production de certains événements
futurs; croit-on, par exemple, et pour prendre ici un cas très simple afin de
nous faire mieux comprendre, que, en annonçant avec insistance une révolution dans
tel pays et à telle époque, on n’aidera pas réellement à la faire éclater au
moment voulu par ceux qui y ont intérêt ? Au fond, il s’agit surtout
actuellement, pour certains, de créer un «état d’esprit» favorable à la
réalisation de «quelque chose» qui rentre dans leurs desseins, qui peut sans
doute se trouver différé par l’action d’influences contraires, mais qu’ils
espèrent bien amener ainsi à se produire un peu plus tôt ou un peu plus tard;
il nous reste à voir plus exactement à quoi tend cette entreprise
«pseudo-spirituelle», et il faut bien dire, sans vouloir pour cela être
aucunement «pessimiste» (d’autant plus qu’«optimisme» et «pessimisme» sont,
comme nous l’avons expliqué en d’autres occasions, deux attitudes sentimentales
opposées qui doivent rester également étrangères à notre point de vue
strictement traditionnel), que c’est là une perspective fort peu rassurante
pour un assez prochain avenir.
(1)
L'annonce de la destruction de Paris par le feu, par exemple, a été répandue
maintes fois de cette façon, avec fixation de dates précises où, bien entendu,
il ne s'est jamais rien produit sauf l'impression de terreur que cela ne manque
pas de susciter chez beaucoup de gens et qui n'est aucunement diminuée par ces
insuccès répétés de la prédiction.
(2) La
partie relativement valable des prédictions dont il s'agit semble se rapporter
surtout au rôle du Mahdi
et à celui du dixième Avatâra;
ces choses, qui concernent directement la préparation du «redressement» final,
sont en dehors du sujet de la présente étude; tout ce que nous voulons faire
remarquer ici, c'est que leur déformation même se prête à une exploitation «à
rebours» dans le sens de la subversion.
(3) Il
faut bien comprendre que «suggestionné» ne veut nullement dire «halluciné»; il
y a ici, entre ces deux termes, la même différence qu'entre voir des choses qui
ont été consciemment et volontairement imaginées par d'autres et les imaginer
soi-même «subconsciemment».
(4) Que
l'on songe, par exemple, à tout ce qui a été fait pour rendre complètement
inextricable une question historique comme celle de la survivance de Louis
XVII, et l'on pourra avoir par là une idée de ce que nous voulons dire ici.
(5) Les
prédictions de Nostradamus sont ici l'exemple le plus typique et le plus
important; les interprétations plus ou moins extraordinaires auxquelles elles
ont donné lieu, surtout en ces dernières années, sont presque innombrables.
(6) La
«mode» elle-même, invention essentiellement moderne, n'est d'ailleurs pas, dans
sa vraie signification, une chose entièrement dénuée d'importance: elle
représente le changement incessant et sans but, en contraste avec la stabilité
et l'ordre qui règnent dans les civilisations traditionnelles.
(7) Il y
aurait beaucoup à dire à cet égard, en particulier sur l'usage du Tarot où se
trouvent des vestiges d'une science traditionnelle incontestable, quelle qu'en
soit l'origine réelle, mais qui a aussi des aspects fort ténébreux; nous ne
voulons pas faire allusion en cela aux nombreuses rêveries occultistes
auxquelles il a donné lieu et qui sont en grande partie négligeables, mais à
quelque chose de beaucoup plus effectif qui rend son maniement véritablement
dangereux pour quiconque n'est pas suffisamment garanti contre l'action des
«forces d'en bas».
(8) Ceux
qui seraient curieux d'avoir des détails sur ce côté de la question pourraient
consulter utilement, malgré les réserves qu'il y aurait à faire sur certains
points, un livre intitulé Autour
de la Tiare, par Roger Duguet, ouvrage posthume de quelqu'un qui a
été mêlé de près à certains des «dessous» auxquels nous avons fait allusion un
peu plus haut et qui, à la fin de sa vie, a voulu apporter son «témoignage»,
comme il le dit lui-même, et contribuer dans une certaine mesure à dévoiler ces
«dessous» mystérieux; les raisons «personnelles» qu'il a pu avoir d'agir ainsi
n'importent pas car, en tout cas, elles n'enlèvent évidemment rien à l'intérêt
de ses «révélations».
(9)
Cette Grande Pyramide, à vrai dire, n'est pas tellement plus grande que les
deux autres, et surtout que la plus voisine, que la différence en soit très
frappante; mais sans qu'on sache trop pour quelles raisons, c'est sur elle que
se sont en quelque sorte «hypnotisés» à peu près exclusivement tous les
«chercheurs» modernes, et c'est à elle que se rapportent toujours toutes leurs
hypothèses les plus fantaisistes, on pourrait même dire les plus fantastiques,
y compris, pour en citer seulement deux des exemples les plus bizarres, celle
qui veut trouver dans sa disposition intérieure une carte des sources du Nil,
et celle suivant laquelle le «Livre des Morts» ne serait pas autre chose qu'une
description explicative de cette même disposition.
(10)
Nous ne quitterons pas la Grande Pyramide sans signaler encore, incidemment,
une autre fantaisie moderne: certains attribuent une importance considérable au
fait qu'elle n'aurait jamais été achevée; le sommet manque en effet, mais tout
ce qu'on peut dire de sûr à cet égard, c'est que les plus anciens auteurs dont
on ait le témoignage, et qui sont encore relativement récents, l'ont toujours
vue tronquée comme elle l'est aujourd'hui; de là à prétendre, comme l'a écrit
textuellement un occultiste, que «le symbolisme caché des Écritures hébraïques
et chrétiennes se rapporte directement aux faits qui eurent lieu au cours de la
construction de la Grande Pyramide», il y a vraiment bien loin, et c'est encore
là une assertion qui nous parait manquer un peu trop de vraisemblance sous tous
les rapports! - Chose assez curieuse, le sceau officiel des États-Unis figure
la Pyramide tronquée au-dessus de laquelle est un triangle rayonnant qui, tout
en en étant séparé, et même isolé par le cercle de nuages qui l'entoure, semble
en quelque sorte en remplacer le sommet; mais il y a encore dans ce sceau, dont
certaines des organisations «pseudo-initiatiques» qui pullulent en Amérique
cherchent à tirer un grand parti en l'expliquant conformément à leurs
«doctrines», d'autres détails qui sont au moins étranges et qui semblent bien
indiquer une intervention d'influences suspectes: ainsi le nombre des assises
de la Pyramide, qui y est de treize (ce même nombre revient d'ailleurs avec
quelque insistance dans d'autres particularités, et il est notamment celui des
lettres qui composent la devise E
pluribus unum), est dit correspondre à celui des tribus d'Israël
(en comptant séparément les deux demi-tribus des fils de Joseph), et cela n'est
sans doute pas sans rapport avec les origines réelles des «prophéties de la
Grande Pyramide» qui, comme nous venons de le voir, tendent aussi à faire de
celle-ci, pour des fins plutôt obscures, une sorte de monument
«judéo-chrétien».
(René Guénon, Le Règne de la Quantité et les Signes
des Temps, Chap. XXXVII : La duperie des «prophéties»). 1945
"A la fin des années 30, le Magazine Destiny du British Israel World Federation Movement a publié des articles qui identifient Septembre 2001 en tant que point de départ de la construction d’un état global théocratique — un « Royaume sur la Terre comme au Ciel »."
Source: Destiny, Décembre 1939 issue, page 14
19 août 1940
Source: Destiny, Février 1941, page 31
Et encore ici comme cerise sur le gâteau
Ce sont toujours les mêmes, loool...(Qui potest capere capiat)
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